Un peu honte de ce qu'on lit en ligne (12/06/2007)
Il y a des jours où je ne me sens pas vraiment en phase avec le monde qui m'entoure. J'étais face à mon ordinateur, ce matin, occupé à chercher les résultats détaillés des élections législatives, lorsque j'ai eu le regard attiré par ceci :
J'ai depuis lors bien du mal à déterminer ce qui me trouble: certainement pas l'association des mots "culture " et "toilettes" (on peut visiter mon site pour vérifier que je suis un ardent défenseur de la lecture dans les lieux d'aisance), encore moins de la DH et du trône. Mais tout de même, classer les angoisses d'une nantie décervelée dans la rubrique "Culture", ça fait très mal. Je me fous pas mal de Paris Hilton. Je me fous assez bien de la définition exacte du mot "culture" ou de son champ d'application, d'ailleurs. Tout ce dont je suis sûr, c'est que les non-aventures de la blonde héritière n'en font pas partie.
13:42 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris, hilton, prison, culture, toilettes, connerie, DH | 
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Commentaires
Bonjour Nicolas,
Il faudrait qu'ils lui proposent de la lecture, ça apaisera ses angoisses peut-être .... malheureusement, c'est avec ce genre de non-événements que les médias nous délectent souvent au menu "culture".
Mais bien de faits dignes d'intérêt se passent de par le monde, je viens d'apprendre ces jours-ci, c'est un ami qui me l'a envoyé, que votre roi a souffert "une rupture du col de l'utérus", c'est vu à la RTBF!
Dans quelle catégorie classer cela?...
Bon vent à l'écrivain militant que vous êtes!
Dragos
Écrit par : DI | 02/07/2007
tout d'abord, il faut se demander si en rouspétant voire en pétant, on arrivera à rayer PH de la rubrique culture. Ou est-ce roux pétant?
ensuite, il faut se demander s'il ne faut pas attaquer l'éditeur responsable du site visé. eh non, trois fois non. il s'agit de la télé!
or, Nicolas, pour t'initier quelque peu au monde néerlandophone où paraîttra 'les playmobiles que nous sommes tous", il faut savoir que le premier poète national des Pays Bas, à savoir Gerrit Komrij, a appelé la télé 'de treurbuis' (= la fenêtre ouvrant sur tristesse). la tristesse qui coule de ce médium consiste entre autres à tirer fort vers le bas le concept de culture. à vrai dire, vive les toilettes, on peut y lire sans regarder la télé.
Écrit par : marc tiefenthal | 09/01/2009
Boîte à tristesse, c'est très joli. Je trouve que les applaudissements qui ponctuent les shows télés, les rires du public et ceux des invités me semblent bien plus sinistres que réjouissants...
Écrit par : Nicolas Ancion | 09/01/2009