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31/01/2010

Palmarès d'Angoulême 2010

C'est officiel depuis quelques minutes, Pascal Brutal de Riad Sattouf (Fluide Glacial) a reçu le Prix du meilleur album au Festival d'Angoulême !

Cliquez ici pour redécouvrir cet album désopilant.

Et, dans la foulée, comme on le prévoyait depuis quelques heures, c'est Baru qui décroche le Grand Prix du Festival !

Les autres prix, en vrac :

  • Prix Fnac - SNCF pour Paul à Québec du québécois Michel Rabagliati (largement mérité)
  • Prix Spécial du jury pour Dungeon Quest de Joe Daly
  • Prix intergénérations : L'esprit perdu (intégrale de Messire Guillaume) de Mathieu Bonhomme et Gwen de Bonneval (Dupuis)
  • Prix Regards sur le monde : Rebetiko de Prudhomme (Futuropolis)
  • Prix de l'audace : Alpha Directions de Jens Harder (Actes Sud – L'An 2)
  • Prix révélation : Rosalie Blum de Camille Jourdy (Actes Sud BD)
  • Prix du patrimoine : Paracuellos, de Carlos Gimenez (Fluide Glacial)


17:35 Publié dans Notes de lecture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, baru, riad sattouf, pascal brutal, prix, angoulême | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

20/01/2009

Bras de fer et maison close à Angoulême

Waow, le festival d'Angoulême n'est pas encore ouvert que le Net permet déjà de découvrir deux merveilles en ligne : un tournoi de bras de fer entre auteurs de BD et une maison close, où les auteurs indépendants dévoilent leurs secrets les plus affriolants. C'est drôle, c'est surprenant et on en prend plein la gueule. Alors, pourquoi s'en priver ?

Championnat de bras de fer

 

bande002.jpgDécouvrez qui l'emportera dans un championnat où tous les coups sont permis : Trondheim, Boulet, Parrondo, Frederik Peeters, Lisa Mandel, Aude Picault et des tas d'autres se dessinent assis à la table, face à face, dans une joute sportive. C'est toujours mieux que de forcer les jeunes filles à la prostitution, expliquent les organisateurs. Ils n'ont pas tort, c'est tordant, léger et passionnant à suivre.

De la toute bonne BD sur le net et ça se découvre en cliquant ici.

Mais ne partez pas tout de suite, le championnat n'est qu'un apéritif, le plat de résistance arrive et c'est la

 

Maison close

 

Maison close.jpgA la demande de Dupuy et Berbérain, double président de cette édition du festival, quelques indépendants devaient mettre en place une belle exposition, si possible avec des femmes qui dessinent. Mais une bête expo, pendant le festival, il y en a des tas. Par contre, un lieu de débauche, il n'y en avait pas encore... Il suffisait d'allier les deux pour créer une expo délirante, un lieu imaginaire où le spectateur peut observer, en voyeur, les rencontres entre quelques énergumènes de la BD indépendante.

Ça décape, ça arrache.

Je n'ai pas encore tout exploré mais j'ai déjà mon récit préféré, celui qu'on découvre en cliquant sur Anouk Ricard dans le hall d'entrée. Ah oui, j'aurais dû commencer par là... dans le hall, vous rencontrerez de charmantes hôtesses, vous leur cliquez dessus et vous êtes plongé dans une histoire qui se déroule de bas en haut, chaque dessinatrice et dessinateur prenant en charge le dessin de son propre personnage et de ses bulles.

Détonnant.

Et pour entre dans le hall, c'est par ici.

Bonne visite !