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16/09/2019

Après "Blockbuster" : "Sabordage", nouveau spectacle du Collectif Mensuel

Liège, théâtre, collectif mensuel, Sabordage, BlockbusterCa fait belle lurette que je ne suis plus venu sur ce blog. Il est un peu à sec. En récession profonde, diraient les économistes. En dépression, carrément ? Non.

Et ça ne va pas durer. C'est la rentrée. Les activités publiques reprennent...

Ce dimanche 22 septembre, c'est la première du tout nouveau spectacle du Collectif Mensuel. Après "L'homme qui valait 35 milliards" et "Blockbuster", voici "Sabordage" : le fresque rock n' roll et véridique d'un petit îlot perdu au Milieu de l'Océan Pacifique qui a connu en quelques décennies un développement économique phénoménal, jusqu'à devenir la nation la plus riche du monde, puis une déchéance catastrophique...

Sur scène il y aura comme d'habitude trois comédiens (Sandrine Bergot, Baptiste Isaia et Renaud Riga) et deux musiciens (Quentin Halloy et Philippe Lecrenier) et une avalanche de formats narratifs : vidéo bricolée, mash-up bras cassé, chansons mal rochées, radio sans antenne, récit au coin du feu, théâtre à bout de souffle et... feu d'artifice bruité en direct.

On espère que ce sera drôle, remuant, imprévisible et captivant.

Et on n'en saura rien avant dimanche, 16h, lors de la création au Théâtre de Liège. Il paraît que vous venez nombreux...

La tournée passera ensuite cette saison par Malakoff, Charleroi, Mons, Valence, Vénissieux, Mamer, Namur, Annecy, Verviers, Châlons-en-Champagne et Amiens.

Écriture Collectif Mensuel & Nicolas Ancion
Conception et mise en scène Collectif Mensuel
Assistant Fabrice Piazza
Scénographie et costumes Claudine Maus
Direction technique et création éclairage Manu Deck 
Son Johann Spitz
Régie lumière et vidéo Nicolas Gilson
Vidéo Juliette Achard
Conseillers vidéo Camera-etc & Ian Menoyot
Attaché de production Adrien De Rudder

03/06/2018

Rencontres à Liège pour "L'homme qui valait 35 milliards"

Le Collectif Mensuel fête son dixième anniversaire à Liège à l'invitation de Serge Rangoni : rencontres, concerts, spectacles, soirées, exposition, il y en a pour tous les goûts et dans tous les genres.

C'est l'occasion bien entendu de revoir les spectacles de la compagnie, sur les scènes du Théâtre de Liège, mais aussi de se pencher sur le processus de création, notamment de deux spectacles que j'ai coécrits avec le Mensuel : "Blockbuster" et "L'homme qui valait 35 milliards".

C'est ce que j'aurai le plaisir de faire ce mercredi 6 juin 2018 à 16h, à la librairie Livre aux Trésors, où l'on discutera, avec les trois piliers du Collectif Mensuel (Sandrine Bergot, Baptiste Isaia et Renaud Riga) des chemins tordus par lesquels on passe pour transformer un roman en spectacle vivant.

Le même soir, après la représentation de "L'homme qui valait 35 milliards", nous discuterons à chaud, au bord du plateau, de ce qui a changé (ou pas) depuis la création de la pièce, avec les comédiens et les spectateurs.

Et si le passé vous intéresse moins que l'avenir, c'est samedi 9 à 17h qu'il faut pousser la porte, pour assister en exclusivité à un avant-goût de notre prochaine création. Une lecture musicale de 30 minutes au Théâtre de Liège, entièrement gratuite, moyennant réservation à cette adresse mail.

Venez nombreuses et nombreux. Sans vous, rien e tout ça n'aurait de sens.

Pour ne pas vous laisser sans illustration visuelle, en cliquant ci-dessous, vous accéderez à la séquence télé "C'est Kult" qui annonce la reprise du spectacle :

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08/09/2017

Fureur de Lire : de retour en Belgique pour deux rencontres

NicolasAncionWEB.jpgSi je reviens régulièrement en Belgique pour rendre visite aux élèves dans les classes, ces rencontres ne sont malheureusement pas ouvertes au public, la plupart du temps. Pour changer un peu, voici que s'annoncent deux rencontres publiques dans le cadre de la Fureur de Lire.

La première aura lieu à Grâce-Hollogne, à la bibliothèque communale, le jeudi 12 octobre à 20h.

Au programme, ce soir-là, discussion sur l'écriture et l'adaptation au théâtre, notamment autour de « L'homme qui valait 35 milliards » et de « Invisibles et remuants », devenu « Blockbuster » sur scène grâce au travail acharné du Collectif Mensuel.

La seconde rencontre est organisée par le Cercle de Lecture de la bibliothèque de Marchin-Modave, elle aura lieu le vendredi 13 octobre à 20h au Bistro (place de Grand Marchin à 4570 Marchin).

La formules est alléchante : l'entrée est gratuit et ce sont les membres du Cercle de Lecture qui animeront la soirée. Questions-réponses, lectures, discussion ouverte avec le public. Une jolie manière de célébrer la Fureur de Lire.

À Grâce-Hollogne ou à Modave, bienvenue à toutes et à tous et bonne Fureur de Lire, où que vous soyez !

 

19/10/2016

Toute une journée de rencontres à Verviers

1476261713_Nicolas Ancion.jpg_main.jpgVendredi prochain, le 28 octobre, "Blockbuster" du Collectif Mensuel, fera étape à Verviers à l'Espace Duesberg (la veille aussi, d'ailleurs).

A cette occasion, j'aurai le plaisir :

1. de rencontrer les lecteurs et spectateurs de 18h30 à 19h30, avant le spectacle ;

2. de dédicacer mon roman "Invisibles et remuants" à partir de 21h30, après la représentation.

L'entrée est gratuite et on n'est pas obligé d'assister au spectacle pour prendre part à ces deux activités.

Heureusement, d'ailleurs, car on me signale que toutes les représentations à Verviers sont complètes depuis belle lurette.

Si vous êtes dans les parages, n'hésitez pas à faire le détour.

Au plaisir de vous y rencontrer ou de vous y retrouver.

 

PS : si j'ai évoqué toute une journée de rencontres dans le titre, ce n'est pas par abus de langage, mais parce que je rencontre les classes de secondaire en journée vendredi prochain. Merci déjà à tous ceux et celles qui m'accueilleront !

31/10/2015

L'histoire d'un long parcours avec le Collectif Mensuel

Pour le théâtre, je n'écris jamais seul. Les spectacles naissent à chaque fois de la rencontre entre l'envie de scène d'une équipe de comédiens et l'urgence d'écrire de mon côté, par contagion, pour faire exister tout ça au plus vite. Avec le Collectif Mensuel, la collaboration rebondit ainsi depuis plus de sept ans.

 

De l'Hebdo au Mensu

 

Au tout départ, avant même que le Collectif Mensuel ne s'appelle ainsi, il y avait « L'hebdo du lundi », auquel j'assistais presque toutes les semaines et pour lequel l'équipe avait lancé un appel à texte. J'avais eu le plaisir d'écrire une minuscule séquence consacrées à la Belgique, si mes souvenirs sont bons. Je ne sais plus ce qu'il y avait dedans, au final, je ne sais même pas si j'en ai gardé la trace quelque part. Depuis cette époque, mes ordinateurs sont morts et mon adresse mail a changé plusieurs fois. L'archivage numérique n'est jamais à la hauteur de ce qu'on attend de lui.

Panique au Forem.jpg

Quand le spectacle est passé du rythme hebdomadaire à une livraison mensuelle, j'ai eu le bonheur d'écrire deux saisons d'affilée une pièce en sept parties, dont un épisode était joué dans chaque numéro du "Mensuel". Il y a ainsi eu « Panique au Forem » racontant une prise d'otage truffées de coups de théâtre, dans les bureaux de l'office pour l'emploi ; puis « Laeken-sur-Mer » et son huis clos entre les membres de la famille royale, cloîtrés dans une somptueuse villa à la Mer du Nord, assiégés par les nationalistes flamands. C'était drôle et sanglant. Je me souviens de Fabiola dans son fauteuil roulant et d'Albert et Paola manipulant du Destop pour dissoudre un cadavre.

Laeken-sur-Mer, Fabiola, Nicolas Ancion

 

À la même époque, j'ai aussi écrit les textes d'une séquence vidéo récurrente intitulée « Tonton Nicolas, raconte-nous la Belgique », qui, à chaque numéro du Mensuel, expliquait un point précis de la culture du plat pays en temps de crise. En voici un petit exemple, consacré à l'immigration.

 

De L'Hebdo du Lundi au Mensuel, la composition était restée assez semblable : écriture en prise directe sur l'actualité quelques jours avant la représentation, répétitions à l'arrache, commentaires à chaud sur les infos du moment, sketches politiques, montages vidéos bricolés, fausses interviews télé, musique en direct, gags récurrents et concours pour gagner une place gratuite. C'étaient des spectacles extraordinaires, j'en suis encore convaincu (et je le dis d'autant plus volontiers que ma contribution à tout ça était minime : les spectacles étaient presque entièrement écrits par l'équipe de comédiens). Mais le temps était venu pour le Collectif de se lancer dans de nouvelles aventures.

 

L'homme qui valait 35 milliards

 

C'est alors que Sandrine Bergot, Baptiste Isaia et Renaud Riga (le Collectif était alors stabilisé dans sa distribution définitive) ont proposé d'adapter mon roman « L'homme qui valait 35 milliards » pour la scène. Le roman faisait plus de 300 pages, il racontait l'enlèvement de Lakshmi Mittal, alors qu'aucun des trois comédiens ne pouvait facilement endosser le rôle du milliardaire indien, il contenait plusieurs histoires imbriquées et était plus bavard encore que je ne le suis en face à face avec un verre dans le nez, ce qui n'est pas peu dire...

 

Heureusement, le Collectif Mensuel a un goût immodéré pour les défis impossibles. Ils ont tout de suite ajouté qu'ils ne voulaient pas d'autres comédiens sur scène, qu'ils donneraient tout à voir à eux trois, avec le renfort de deux musiciens présents sur le plateau à leurs côtés, Quentin Halloy (qui est de l'équipée depuis le premier numéro de l'Hebdo du Lundi) et Philippe Lecrenier.

L'homme qui valait 35 milliards, Nicolas Ancion, théâtre

C'était suicidaire : c'est pour cela que j'ai été aussitôt emballé. Une fois encore, mon travail d'écriture était assez simple : l'histoire avait déjà été racontée en roman, il suffisait de sabrer dans le texte à la hache, puis de réécrire les petits bouts qui manquaient, dont une tirade interminable pour ré-insuffler un peu de la rage du roman et des traces du décor liégeois de l'intrigue. Trois années et une centaine de représentations après la première, je pense que tous les choix radicaux du Collectif Mensuel se sont révélés excellents.

 

Blockbuster

 

Nous étions occupés à plancher sur un spectacle assez intimiste, racontant une préparation de repas, à partir des thématiques de mon roman « Invisibles et remuants » (encore manuscrit, à l'époque) lorsque le Théâtre de Liège a proposé au Collectif Mensuel de jouer dans la grande salle, celle de 500 places. Il a fallu rapidement changer la direction du projet et, à partir de la même thématique, imaginer un autre rapport au public, qui permettait de caser beaucoup plus de monde d'un coup et leur proposerait quelque chose de plus... spectaculaire.

 

Et c'est là qu'a ressurgi une vieille idée du Collectif, doubler en direct au micro les dialogues d'un film connu, pour lui faire raconter tout autre chose. Idée aussi idiote qu'amusante, qui a vite dévié sur un nouveau projet, celui de construire entièrement un long métrage à partir de morceaux de plein d'autres mis bout à bout, pour raconter une tout autre histoire que celle qu'on trouve habituellement dans le cinéma hollywoodien à grand budget. L'histoire d'une insurrection. L'histoire d'un conflit ouvert entre la classe dominante et les exclus du système. L'histoire d'une révolution qui démarre.

 

C'est alors qu'il a vraiment fallu bosser, exactement comme au cinéma. Raconter d'abord l'histoire du film en deux pages très chargées, puis développer scène à scène le séquencier du long-métrage, avec des rôles précis, des scènes capitales et d'autres plus malléables.

 

Les membres du Collectif ont alors décortiqué plus de 400 films américains pour choisir quels acteurs seraient retenus pour le casting final et quelles scènes pourraient être pillées pour forger le Blockbuster dont nous rêvions. De là sont nées les premières scènes monstrueuses, montées de main de maître par Juliette Achard, à la volée, alors que nous écrivions les dialogues approximatifs qui pourraient raconter notre histoire. D'où réécriture, remontage et ainsi de suite jusqu'à ce que les images et les voix collent, même en suivant le mouvement des lèvres.

 

Pendant ce temps, deux autres écritures ont démarré en parallèle : celle de la bande originale du film, composée sur mesure (avec les contraintes de devoir être jouée en direct avec seulement deux vrais musiciens et trois comédiens en renfort), et la bande son des bruitages, avec son ballet d'objets usuels (bouillotte, seau, plastique à bulles, tiroirs et autres sonnettes de comptoir), à mettre en œuvre elle aussi à vue, sous les yeux du public, grâce aux efforts combinés des cinq acteurs et musiciens.

 

Photo Blockbuster MGM.jpg

Jusqu'à la première représentation, j'étais incapable de dire si le spectacle allait passer pour la cornichonnerie du siècle ou pour un tour de force. Le succès public depuis la première et les critiques publiées jusqu'ici me laissent penser que c'est la deuxième hypothèse qui l'emporte. Tant mieux. Ce n'était pas gagné d'avance, loin de là. Même avec plus d'une année de travail préparatoire, le Collectif Mensuel a conservé son goût pour l'improvisation, la remise en question permanente et l'humour potache, qui composent la formule magique de la plupart de leurs spectacles depuis les premiers numéros de « L'Hebdo du lundi ». Un univers dans lequel je me sens parfaitement à ma place. Même si, contrairement au membres du Collectif Mensuel, j'ai le bonheur de m'asseoir dans la salle avec le public et de profiter comme un grand gamin, du feu d'artifice qui est offert sur scène. Et à chaque fois, je me dis que c'est un véritable honneur pour moi de participer, avec quelques mots et quelques phrases, à un tsunami pareil.

 

PS : aux dernières nouvelles, « Blockbuster » sera repris au Théâtre de Liège du 29 février au 3 mars 2016, puis il sera joué au Théâtre National à Bruxelles et à l'Ancre à Charleroi, au cours de la saison 2016-2017. Il devrait également tourner en France. Plus d'info ici, dès que j'en aurai à vous communiquer.

23/09/2015

Dédicace au Théâtre de Liège ce 27 septembre après Blockbuster

L'hèbe, L'ours intérieur, Nicolas AncionL'automne s'annonce chaud brûlant.

Deux de mes romans arrivent en librairie : "Invisibles et remuants" chez MaelstrÖm RéEvolution et "L'ours intérieur" aux Editions de l'Hèbe.

En deux mots, L'ours intérieur a été écrit en 24h chrono au mois de juin, dans le charmant village de Charmey, en Gruyère. Que raconte ce roman, qui par un beau hasard, est le plus récent de tous ceux qui se publient en cette rentrée littéraire ?

Olivier aimerait partir en vacances le cœur léger, laissant le travail et le quotidien à la maison. Il n’a pourtant pas le choix, il va devoir finir de dessiner les planches de Zoé et Zelda dans la chambre d’hôtel, pendant que sa femme et ses deux enfants se doreront sur la plage. Il va devoir passer ses vacances à l’ombre, seul face à son ours intérieur qui le regarde d’un air mécontent. Seul face à son ours… sauf si le destin en décidait autrement.

Pour la petite histoire, Jean-Philippe Ayer et Eleonora Gualandris des éditions de l'Hèbe m'ont invité à écrire ce texte en marathon, pour fêter les vingt ans de la sortie, dans la même maison, de mon premier roman "Ciel bleu trop bleu". Et le roman est sorti en Suisse en même temps qu'était remis le PIJA, le Prix Interrégional Jeunes Auteurs, que j'ai remporté tout jeune, quand j'avais 17 et 19 ans... Tout le monde vieillit, mais le monde littéraire est tissé d'amitiés fidèles.

Et, puisqu'on parle de fidélité et d'amitiés, je suis ravi qu'Invisibles et remuants sorte chez MaelstrÖm, grâce au travail enthousiaste de Pascal Blondiau, d'abord, puis de David Giannoni et de Johan Soibinet, ensuite. Ca bouillonne en permanence chez MaelstrÖm et ce petit roman explosif y est parfaitement à sa place. De quoi est-ce que ça parle ? Mieux vaut laisser le dos du livre se présenter tout seul :

Nicolas Ancion, Invisibles et remuants, MaelstrÖm RéEvolution, roman

Deux romans, c'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas fini. C'est aussi ce 27 septembre que le Collectif Mensuel créera au Théâtre de Liège la pièce "Blockbuster", que j'ai écrite avec toute l'équipe, à partir du roman dont on vient de parler plus haut. Le résultat est complètement fou, pille allègrement dans les grosses productions d'Hollywood pour les détourner sur scène.

Et pour relier le tout, ce dimanche 27 septembre, après la représentation de Blockbuster, je serai dans le grand hall du théâtre, à l'invitation de la librairie Livre aux trésors, pou dédicacer tout ça.

Bienvenue à toutes et tous !

Et bonne rentrée, avec ou sans bouquins.

05/10/2012

L'homme qui valait 35 milliards : du roman à la scène

Homme qui valait 35 milliards, Lakshmi Mittal, Arcelor Mittal, Liège, théâtre, nicolas ancion

Et voilà, nous y sommes presque : ce mardi 9 octobre 2012, après de longs mois de préparation, d'écriture et de répététitions, le Collectif Mensuel créera dans les murs du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Liège (MAMAC) la version scénique de "L'homme qui valait 35 milliards".

Les représentations auront lieu du 9 octobre au 3 novembre à Liège, puis le spectacle tournera beaucoup, notamment à Charleroi, Courtrai, Lille, Monpellier, Turin et au Luxembourg... Tous les renseignements et le calendrier sont disponibles ici.

Pour ceux qui auraient loupé un épisode, la pièce, comme le roman, raconte comment un artiste platsicien et quelques copains kidnappent Lakshmi Mittal, le patron du groupe ArcelorMittal, pour se venger en grandeur nature de la fermeture des hauts-fourneaux à Liège et de la mise à pieds de près de 10000 personnes dans une ville déjà bien endommagée par la crise économique des quarante dernières années.

Je ne veux pas vous dévoiler ce que vous verrez sur scène, puisque je le découvrirai moi-même ce mardi soir. Je peux juste vous dire que la pièce est entièrement interprétée par trois comédiens et deux musiciens, que la musique y prend une grande place et que le cinéma s'y invite avec une projection surprise en plein milieu du spectacle. Pour vous donner un avant-goût, voici la bande annonce de la pièce :

 

Si vous avez envie qu'on se retrouve lors des représentations, je peux déjà vous confirmer que je serai présent au MAMAC pour les représentations du 9 au 13 octobre et du 31 octobre au 3 novembre.

En particulier, je participerait à une rencontre avec les spectateurs à la fin de la représentation du mercredi 10 octobre, pour discuter, notamment, de la façon dont l'histoire est passée du papier à la scène.

Je serai aussi là le jeudi 11 octobre pour une séance de signature du roman, organisée par la libraire Livres aux trésors, avant et après la réprésentation.

Enfin, vous pouvez déjà le noter, le jeudi 1er novembre, la représentation sera suivie par une première en Belgique : Monsieur Delagare en personne viendra chanter et triturer les textes de Burododo, tiré de Métro, boulot, dodo et d'autres recueils poétiques que j'ai pondus. Comme l'entrée est gratuite, venez nombreux écouter cela en chair et en os !

Ultime info, n'oubliez pas que le roman est plus que jamais disponible en librairie ;-)

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15/06/2012

Je me numérise : première lecture en musique

Je suis en résidence d'écriture à Gare au Théâtre, à Vitry-sur-Seine, je me retrouve donc très souvent à Vitry sur scène cette année, et notamment ce lundi soir, le 18 juin, où pour la première fois on pourra entendre le texte que j'ai écrti au cours de cette belle aventure :

 

Je me numérise


Mise en voix, mise en musique, mise en jeu par la Compagnie de la Gare : Agnès Sighicelli à la voix et au violoncelle, Eric Récordier à la contrebasse, Aurélien Rozo à la guitare et Mustapha Aouar à tout le reste ou presque.

Comme le titre l'indique, ce spectacle introduit sur le plateau les questions que suscite la nouvelle ère dans laquelle nous avons le plaisir de nous débattre. Ne sommes-nous plus que des données numériques ? Que sommes-nous de plus que ces images de vidéosurveillance, ces infos de géolocalisations, ces tweets, ces statuts et ces données en vrac collectées dans tous les coins ? Le monde réel existe-t-il encore et quelle est sa valeur ? Sites de rencontres, sites de partage, réseaux sociaux : la solitude nous conduit-elle au numérique ou le numérique nous condamne-t-il à la solitude ?

Comme toutes ces questions sont bonnes et compliquées, les réponses sont forcément boîteuses. C'est ainsi, on ne choisit pas. On fait avec.

Venez ce lundi soir à Gare au Théâtre (RER C, arrêt Vitry-sur-Seine, le théâtre, comme son nom l'indique, est à coté des rails, ça lui permet de sortir du train-train) et réagissez de vive voix ou live tweetez si ça vous chante. Partagez ça. Répandez la bonne nouvelle : nous nous numérisons et ça ne va pas s'arrêter là.

 

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Cette manifestation, comme l'ensemble de la résidence, bénéficie du soutien de la Région Île-de-France. Encore merci !