30/10/2008
Où trouver le Garçon qui avait mangé un bus
Il y a quelques semaines, Bruno Coppens lisait à voix haute mon roman "Le garçon qui avait mangé un bus" sur la scène du Botanique à Bruxelles, dans le cadre du premier Marathon des Mots. Une belle occasion de découvrir ce texte qui n'a jamais jusqu'à présent été distribué en librairie. Vendu uniquemenent sur abonnement aux élèves de 11 à 13 ans, ce roman pour ados est désormais disponible en vente directe sur Internet via le site de l'éditeur. Les enseignants peuvent l'acheter par colis de 5 exemplaires d'un coup (à un prix défiant toute concurrence) et les autres à la pièce pour la somme tout aussi modique de 5 euros tout ronds.
Pour vous donner envie d'en savoir plus, voici le texte en quatrième de couverture :
Le garçon qui avait mangé un bus
Depuis l'accident qui a totalement détruit le bus dans lequel il était, Joseph a mal à la tête. Et quelques méchants trous de mémoire: impossible de se souvenir d'où sort la boue qui macule le bas de son pyjama. Ni de ce qu'il fait en ce moment sur le boulevard, les bras chargés de courses, alors qu'il devrait être à l'école. Et pourtant, cela aurait pu être bien pire: certains passagers du bus sont toujours à l'hôpital, plongés dans le coma...
La politesse voudrait qu'on ne lise pas le courrier destiné aux autres, qu'on n'ouvre pas le journal intime des inconnus, qu'on n'écoute pas les conversations qu'on surprend par hasard, dans le train, dans la rue. Mais la curiosité est souvent plus musclée que la politesse, elle a au moins une tête de plus et des tas de copains baraqués qui lui viennent en aide: l'indiscrétion, le culot, le goût de l'interdit, l'envie de savoir et le plaisir de fourrer son nez dans les affaires d'autrui. On demandera donc à la politesse d'excuser les lignes qui suivent et on remerciera au passage la curiosité pour son intervention bénéfique, qui nous aidera à comprendre la suite de cette histoire.
Et si vous souhaitez lire "Le garçon qui avait avalé son lecteur MP3" chez le même éditeur, il faudra patienter encore un peu, on ne peut pas l'acheter en vente directe, celui-là. A moins d'insister beaucoup auprès des services commerciaux d'Averbode, ils se laisseront peut-être convaincre...
17:34 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bruno coppens, roman, littérature jeunesse, nicolas ancion, collège, littérature, secondaire | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer