15/01/2009
Les Playmobiles Prix Stendhal des Lycéens?
Je suis invité au salon du livre d'Agen, en mai 2009 et c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert que mon recueil de nouvelles "Nous sommes tous des playmobiles" était sélectionné pour le Prix Stendhal décerné par des lycéens.
D'abord parce que je suis un inconditionnel des prix littéraires anonymes ou décernés par des vrais jurys de lecteurs (pas par une brochette de lecteurs triés sur le volet par la rédaction d'un magazine, j'ai des mauvaises expériences avec ce genre d'opération, où l'équipe rédactionnelle veut défendre une certaines image des lecteurs - ou lectrices - de son mensuel sur papier glacé et finit par décider seule de la qualité des livres sans les lire). J'aime le pouvoir de la masse, l'égalité un lecteur = une voix, la force tranquille des subjectivités additionnées, la pondération des résultats, le calcul de l'écart type et toutes ces foutaises qui disparaissent bien vite au profit du simple palmarès. Il y a un gagnant et une certitude, c'est son livre qui a plu aux lecteurs, basta.
Ensuite parce que depuis tout petit je ne connais d'Agen que ses pruneaux, qu'ils sont délicieux, et que si le reste est du même tonneau dénoyauté, le salon s'annonce formidable.
Puis également parce que j'aime beaucoup ce petit recueil de nouvelles, qui s'est retrouvé finaliste pour le Grand Prix de l'Humour Noir (finalement décerné à Jean-Baptiste Pouy, qui le méritait bien; le troisième finaliste, Alain Robbe-Grillet, quant à lui, est mort de chagrin depuis l'annonce des résultats; je trouve que je m'en sort bien, finalement), pour le prix Marcel Thiry (que Bernard Quiriny a reçu, à quelques semaines du Prix Rossel; je finirais par croire que son livre est fort bien et ça me donnerait envie de le lire) et pour quelques autres, qui m'échappent en ce moment, mais n'a jamais reçu aucune récompense. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Enfin, parce que le prix est décerné le jour de mon anniversaire et que c'est un signe qui ne trompe pas. Un gâteau et des bougies, c'est bien, mais on m'a déjà fait le coup. Un prix littéraire pour fêter mes trente-huit ans, c'est plus original. Si les jurés du prix passent par ici, qu'ils n'hésitent pas à tenir compte de cet argument, en toute objectivité, au moment du vote.
Et que le meilleur gagne ;-)
21:46 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas ancion, salon du livre, pruneaux, agen, prix stendhal, lycéens, playmobil | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer