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01/04/2011

(Rond comme un ballon)

foot, poésie, écriture, littérature, nicolas ancionIl n’y a rien qui ressemble plus

À un joueur de foute

Qu’un joueur de foute

Rien qui ressemble plus à un gardien

Qu’un autre gardien ou un autre gardien

Ou un joueur de foute

Et la rumeur du stade derrière les commentaires

Est toujours identique

Quelles que soient les couleurs

Quels que soient les drapeaux

Exactement comme un poème

En noir sur la page si blanche

Ressemble à tous les autres poèmes

Et le silence est toujours le même

Entre les mots

Le froissement de la page qu’on tourne

La salive qu’on avale et la respiration

Il n’y a pas de clameur

Il n’y a pas de foule

Qui hurle pour les poètes

Et les commentateurs se taisent

Quand se tourne la page

On est toujours seul à écouter les mots

Comme le gamin perdu avec son beau ballon

Qui n’a plus qu’un copain pour jouer avec lui

C’est le mur de l’usine

Commentaires

Sympa, c'est toi qui est l'auteur ? ou tu as trouvé le texte ailleurs ?

Écrit par : Amelie | 09/09/2011

@Amelie : oui, c'est bien moi. En l'absence d'autre auteur mentionné, j'assume la paternité de ce que je publie ici ;-)

Écrit par : Nicolas Ancion | 09/09/2011

Pas mal du tout ce poème!
J'apprends qu'il est de vous, impressionnant.
Cordialement

Écrit par : Juliette | 27/09/2011

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