08/09/2017
Fureur de Lire : de retour en Belgique pour deux rencontres
Si je reviens régulièrement en Belgique pour rendre visite aux élèves dans les classes, ces rencontres ne sont malheureusement pas ouvertes au public, la plupart du temps. Pour changer un peu, voici que s'annoncent deux rencontres publiques dans le cadre de la Fureur de Lire.
La première aura lieu à Grâce-Hollogne, à la bibliothèque communale, le jeudi 12 octobre à 20h.
Au programme, ce soir-là, discussion sur l'écriture et l'adaptation au théâtre, notamment autour de « L'homme qui valait 35 milliards » et de « Invisibles et remuants », devenu « Blockbuster » sur scène grâce au travail acharné du Collectif Mensuel.
La seconde rencontre est organisée par le Cercle de Lecture de la bibliothèque de Marchin-Modave, elle aura lieu le vendredi 13 octobre à 20h au Bistro (place de Grand Marchin à 4570 Marchin).
La formules est alléchante : l'entrée est gratuit et ce sont les membres du Cercle de Lecture qui animeront la soirée. Questions-réponses, lectures, discussion ouverte avec le public. Une jolie manière de célébrer la Fureur de Lire.
À Grâce-Hollogne ou à Modave, bienvenue à toutes et à tous et bonne Fureur de Lire, où que vous soyez !
21:26 Publié dans Liège, Rencontres publiques, Théâtre en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bibliothèques publiques, rencontre, théâtre | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
08/04/2010
Femmes de lettres
J’ai toujours aimé les bibliothèques publiques.
Gamin, j’y trouvais les Arsène Lupin et les Agatha Christie que je dévorais à longueur d’après-midi. Plus tard, j’y empruntais des livres par sac entier, que je ramenais en retard, sous l’œil complice des bibliothécaires, qui me laissaient rentrer mes piles en douce. Aujourd’hui, ce sont les livres des enfants qui s’entassent à la maison, venus de trois bibliothèques différentes, mais les lieux n’ont pas vraiment changé.
Derrière le comptoir, il y a presque toujours une femme qui a choisi de vivre non seulement au milieu des bouquins mais aussi très près des gens. Parce qu’une bibliothécaire, ça ne se contente pas de ranger les livres, ça vous aide aussi à mettre de l’ordre dans votre mémoire : « J’avais emprunté un livre l’année dernière pour partir en vacances, vous voyez, avec un policier et un avocat qui meurt à la fin. Vous ne vous souvenez pas du titre ? » Bien sûr que la bibliothèque se souvient : peut-être pas du titre, peut-être pas du livre, elle se souvient de vous, de vos questions amusantes, du malin plaisir que vous avez à déplacer les livres d’un rayonnage à l’autre, du bonheur de vous voir débouler avec vos trois neveux en cagoule, au milieu de l’hiver.
Dans un monde qui se replie sur lui-même, les bibliothèques publiques restent des lieux d’accueil, où chacun est le bienvenu. Grâce aux bibliothécaires, bien entendu, qui animent les lieux et en font de vrais espaces de rencontre ; grâce à elles que des milliers de lecteurs plongent chaque jour leurs yeux amoureux dans les pages de livres inconnus.
Merci à toutes ces passeuses de bonheur !
Ce texte, que je viens de retrouver dans mon disque dur de sauvegarde, a été publié dans la chronique "Vous les femmes" que je tenais en 2006-2007 dans l'hebdomadaire Femmes d'Aujourd'hui. L'hebdo existe toujours mais ma chronique a volé à la trappe, il y a bien longtemps de cela.
07:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bibliothèques publiques, lecture, livres, littérature, enfants | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer