28/01/2009
Je vais breveter ma pile (la PAE)
Je changeais mon statut Facebook (1), il y a quelques minutes et j'y plaçais, en toute spontanéité le texte suivant :
Nicolas de retour à Carcassone avec une PAE qui touche le ciel ou presque (PAE = Pile à écrire)
Puis je m'arrêtais un instant pour m'interroger sur cette pile à écrire qui, en réalité, est plutôt une liste des textes à écrire, qui, dans mon cas, prend deux formes, distinctes, toutes deux incomplètes et donc complémentaires.
- D'une part un fichier Excel (vous voyez, ces tableaux pleins de cases dont on n'utilise rarement plus d'une dizaine de colonnes sur une trentaine de lignes, et pas même un millionième des fontions, juste la date, la somme et la moyenne, dans mon cas - et si j'écris Excel, c'est une erreur, je travaille avec OpenOffice et le logiciel s'appel CALC), dans lequel j'indique un titre de travail, une date de tombée (comme disent joliment les Québécois), un genre, une longueur et, si possible, un montant correspondant).
- D'autre part, de deux pages de mon agenda papier, souvent les deux premières de janvier (car j'achète rarement mon agenda de l'année en cours avant les soldes, les pages de janvier sont déjà passées quand je quitte mon vieil agenda de l'année précédente), où je commence des listes par genres : nouvelles, romans pour enfants, théâtre, poésie... sous lesquels je place les titres, parfois les dates de remise mais jamais les montants.
Puis, je me demande si le terme est courant, si d'autres écrivains l'utilisent aussi, s'ils en parlent dans leurs blogs, bref, je tape ça dans Google et - c'est dingue - je découvre que, sur Internet, nous ne sommes que deux à utiliser le terme. Jusqu'ici... Car j'imagine que son succès n'est plus qu'une question de jours ou de semaines, avec tous les auteurs qu'on croise en ligne. Et qui passent tous par ici, c'est bien connu. D'ailleurs, je devrais rebaptiser ce blog et l'appeler le Flaire ou le Deux Mégots...
N'empêche, c'est amusant de voir que j'ai utilisé le terme ici puis qu'il a été repris par Georges Flipo sur son excellent blog (ne me dites pas que vous n'êtes jamais allé faire un tour chez Georges, je le recommande un jour sur deux, il me semble). Et qu'il se retrouvera peut-être ailleurs un jour...
Inventer des mots dans mes bouquins, je l'ai fait des tas de fois. C'est quasi impossible de savoir s'ils ont resservi à l'occasion.
Sur l'Internet, c'est déjà plus simple. Et en cliquant sur ce lien, vous pouvez voir si la situation évolue et si le terme se popularise...
(1) Le statut Facebook est une bête phrase qu'on peut changer sur son profil et que tous les amis peuvent lire. L'idée est que cette phrase indique ce que vous êtes occupé à faire, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, ce dont vous avez besoin. Exemple de bon statut Facebook : "Nicolas cherche un contrat très bien payé pour écrire des textes marrants". Si on a vraiment beaucoup d'amis, il y en a peut-être un qui trouvera la proposition intéressante...
(2) Vous n'avez aucune raison de lire cette note, il n'y a pas d'appel numéroté (2) dans le texte.
(3) Il n'y a pas de (3) non plus.
(4) La photo de piles est juste destinée à détourner l'attention de ceux qui ne regardent que les photos et ne lsient pas vraiment ce blog. C'est certain qu'ils ne liront pas cette phrase-ci, par exemple...
22:19 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nicolas ancion, littérature, écriture, blog, commande, georges flipo, pile | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer