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04/07/2013

Courir jusqu'à New York, retour sur un marathon d'écriture

Les semaines ont filé depuis mon retour de New York et je n'ai pas encore pris le temps d'écrire mes impressions à la sortie du marathon.

Il est grand temps que je le fasse car le roman que j'ai écrit en 24h disparaît à présent des écrans. Il refera surface, en mai 2014, en librairie (papiers et numériques) dans la collection Mondes en VF des éditions Didier, sous forme d'un petit bouquin destiné aux étudiants qui apprennent le français à travers le monde, après un gentil toilettage (que je n'ai pas encore commencé).

A propos de commencer, justement, voici une photo prise précisément au départ du marathon :

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C'était dans le premier lieu d'écriture, la splendide bibliothèque du Fiaf (French Institute - Alliance Française), sur la 60e rue. J'y suis resté de 16 à 20h, ne quittant les lieux qu'à regret au moment de la fermeture pour descendre la 5e avenue (où j'ai eu la chance d'apercevoir un splendide soleil rougeoyant, comme la piètre photo ci-dessous permet de l'imaginer, cliquez dessus pour la voir en grand)

Owly Images

Je me suis alors installé de 20 à 23h dans la New York Public Library (sur la 5e avenue), non pas dans le bâtiment historique de style néo-classique qu'on voit dans des centaines de films mais dans l'antenne en face, où les salles de lectures étaient remplies de nouillorquais silencieux, plongés dans d'épais bouquins à la couverture cartonnée (on dit toujours que tout est plus gros aux USA : les portions de bouffe, les voitures, les boissons, mais on oublie que leurs romans aussi sont gonflés, avec leurs reliures cousues et leur dos cartonnés, ils ont des gueules de dictionnaires).

A la fermeture, j'ai migré jusqu'à mon hôtel sur la 26e rue, où j'ai écrit jusqu'après l'aube. Voici une photo prise au milieu de la nuit :

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En effet, à 8h du matin, je suis parti rejoindre le stand EBK à la BookExpo America - le salon du livre de New York, que je n'ai plus quitté jusqu'à 16, fin du marathon. Pour l'anecdote, je dois tout de même raconter qu'à mon arrivée il n'y avait pas de connexion Internet disponible et que l'écran derrière ne fonctionnait pas. L'écran, je pouvais m'en passer mais la connexion, quand on partage le manuscrit en direct via Google Docs, c'est plus embêtant.

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J'ai mis le mot fin en bas du roman après 23h30 d'écriture non stop (après ça, j'ai modifié quelques passages plus haut dans le texte pendant la dernière demi-heure, sans avoir le temps de tout relire). Au final, le roman compte 81609 signes. 6000 de plus que lors de ma première aventure à Bruxelles en 2010.

Pendant la rédaction, j'ai reçu des centaines de tweets et de commentaires sur Facebook. Je me suis beaucoup amusé, j'ai été touché par de nombreux messages et par les encouragements venus de l'autre bout du monde.

Je ne vais pas raconter tout en détail, juste l'anecdote la plus émouvante : un vieux copain d'université, aujourd'hui prof dans une école au public classé "difficile" à Liège, en Belgique, a donné à lire à deux de ses classes le roman en chantier. Pas tout le texte, puisqu'il n'était pas achevé, mais son démarrage. Les élèves ont commenté l'histoire, Stéphane m'a envoyé les commentaires et m'a expliqué que ses deux classes voulaient changer de livre pour la lecture de fin d'année. Ils voulaient lire "Courir jusqu'à New York" à la place du roman programmé.

Et pendant ce temps-là, moi, j'écrivais la suite du roman, à quelques milliers de kilomètre de là, avec six heures de décalage.

Je profite de cet espace pour remercier les touiteurs, fessebouquiens et journalistes qui m'ont soutenu : Olivier Quelier, Pierre Ménard, Céline Samperez-Bedos, Marcel Sel, Muriel-Adrienne Bergoens-Lafontaine, Sandra Benedetti, François Bon, Canan Marasligil, Enouyhab, Erik Dagonnier, Juan Godbille, Marion Sabourdy, LA librairie Libris Agora, Eric Neu, Lise Capitan, Vanessa Herzet, Camille de Marcilly, Clarence Jameson, Philippe De Camps, L'étagère, acidtest, Françoise Chatelain, Le Soleil Népalais, Thierry Crouzet, Eric Lange, Francis Royo, Bulles de mer, Elisa Boulard, Amélie, Pierre Maury, Iron Diez-L, Suraj Shakya, Wallonie Bruxelles Internationl, Julie Cadilhac, Nicolas Vidal, Natalia Arribas, Benjamin Hermann, Baudouin Van Humbeeck, Anneka Bodoko et, en toute première ligne, Sophie Garrayoa, Myriam Louviot, FO Laferrère, Cécile Jodlwoski-Perra, Clément Cordesse et Katia Grau, sans qui rien de tout ceci n'aurait été possible.

Enfin, pour mémoire, voici quelques uns des échos que j'ai repérés sur le web :

Une fois l'écriture achevée : L'Indépendant - Vers l'Avenir - La Libre Belgique - Communiqué de l'agence Belga (ici sur Le Soir) - ID BOOX - Journal d'un lecteur

 
Pendant le marathon : Vers l'Avenir - Mister Emma


Avant le démarrage de l'écriture : Actualitté - Bibliobs - BSC News - La Dépêche du Midi
 

27/05/2013

24h chrono, chapitre 2 : le marathon de New York !

New York, écriture, Editions Didier, défi, marathon,Mondes en VF, Nicolas AncionEn mars 2010, j'avais eu le bonheur de m'enfermer pendant 24h à la Foire du Livre de Bruxelles pour y rédiger en direct un polar. Le marathon était lisible par tous sur Internet. Avant de me lancer dans ce défi, je ne savais pas si j'arriverais au bout du manuscrit. J'y suis parvenu et j'ai adoré ça.

 

Du coup, ce 29 mai, je remets ça : je vais tenter d'écrire en 24h sans dormir un roman policier. Le défi est de taille car, cette fois, le roman destiné à un lectorat bien précis : les lecteurs qui apprennent le français à travers le monde. Le roman paraîtra en effet à l'automne dans la collection Mondes en VF des éditions Didier FLE (là où vous pouvez déjà trouver "La cravate de Simenon".

 

Mais vous n'aurez pas à attendre jusque là pour découvrir le manuscrit. Dès la première minute d'écriture (comprenez par là dès 16h le 29 mai 2013, heure de New York) et jusqu'à la dernière (24 heure plus tard, vous l'avez deviné), vous pourrez lire en temps réel le texte que j'écris, en consultant cette page web : http://www.mondesenvf.fr/evenement.html. Je ne choisis pas ce qui est publié sur cette page : c'est du direct sans filtre. Vous lisez exactement la même chose que j'ai sous les yeux dans mon traitement de texte. Avec les errances et les fulgurances, les retours en arrière et les bonds en avant, selon la fatigue et l'humeur du moment.

 

Je sais que je commencerai l'écriture dans les bâtiments de l'Institut français de New York (jusqu'à ce que les gardiens de nuit ne m'expulsent), que je prolongerai alors l'écriture là où je trouverai du wifi (et du café, ce qui réduit les choix de hotspots) avant d'aboutir à l'aube dans le salon BookExpo America, où je courrai rédigerai la fin du roman jusqu'à 16h.

 

Que vais-je écrire ? Je n'en sais rien encore et c'est pour cela que je me lance dans l'aventure. J'ai l'impression que dans ce petit roman il y aura New York, Carcassonne, une course contre la montre et des vêtements fabriqués au Bengladesh. Pour le reste, rendez-vous dans quelques heures.

 

Si vous avez envie de suivre les péripéties, les étapes et les retournements, vous pouvez aussi vous connecter sur Twitter (@nicolasancion, donc) ou sur Facebook (plus beaucoup de place pour de nouveaux amis sur mon profil, mais tout ce que je publie est public, suffit donc de consulter et de commenter).

 

Une fois la rédaction terminée, le livre numérique sera téléchargeable en ligne gratuitement en version pdf et epub2 durant 15 jours (http://e-fractions.com/telechargements/nicolas-ancion/).

 

Les éditions E-fractions distribueront à New York et dans leur réseau de libraires et de médiathèques en France des cartes et clefs USB vers la page web où télécharger le texte.

 

Puis, dans quelques mois, après travail éditorial, le roman sortira dans la collection Mondes en VF des Editions Didier, dédiée aux littératures francophones en classe de Français langue étrangère (FLE).

 

Cet événement barré est rendu possible par le soutien de nombreux partenaires, que je cite avec toute ma reconnaissance :

  • La région Languedoc-Roussillon
  • L'Institut Français de New York
  • Le Conseil Général de l'Aude
  • Languedoc-Roussillon Livre et Lecture
  • Les éditions Didier