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27/05/2013

24h chrono, chapitre 2 : le marathon de New York !

New York, écriture, Editions Didier, défi, marathon,Mondes en VF, Nicolas AncionEn mars 2010, j'avais eu le bonheur de m'enfermer pendant 24h à la Foire du Livre de Bruxelles pour y rédiger en direct un polar. Le marathon était lisible par tous sur Internet. Avant de me lancer dans ce défi, je ne savais pas si j'arriverais au bout du manuscrit. J'y suis parvenu et j'ai adoré ça.

 

Du coup, ce 29 mai, je remets ça : je vais tenter d'écrire en 24h sans dormir un roman policier. Le défi est de taille car, cette fois, le roman destiné à un lectorat bien précis : les lecteurs qui apprennent le français à travers le monde. Le roman paraîtra en effet à l'automne dans la collection Mondes en VF des éditions Didier FLE (là où vous pouvez déjà trouver "La cravate de Simenon".

 

Mais vous n'aurez pas à attendre jusque là pour découvrir le manuscrit. Dès la première minute d'écriture (comprenez par là dès 16h le 29 mai 2013, heure de New York) et jusqu'à la dernière (24 heure plus tard, vous l'avez deviné), vous pourrez lire en temps réel le texte que j'écris, en consultant cette page web : http://www.mondesenvf.fr/evenement.html. Je ne choisis pas ce qui est publié sur cette page : c'est du direct sans filtre. Vous lisez exactement la même chose que j'ai sous les yeux dans mon traitement de texte. Avec les errances et les fulgurances, les retours en arrière et les bonds en avant, selon la fatigue et l'humeur du moment.

 

Je sais que je commencerai l'écriture dans les bâtiments de l'Institut français de New York (jusqu'à ce que les gardiens de nuit ne m'expulsent), que je prolongerai alors l'écriture là où je trouverai du wifi (et du café, ce qui réduit les choix de hotspots) avant d'aboutir à l'aube dans le salon BookExpo America, où je courrai rédigerai la fin du roman jusqu'à 16h.

 

Que vais-je écrire ? Je n'en sais rien encore et c'est pour cela que je me lance dans l'aventure. J'ai l'impression que dans ce petit roman il y aura New York, Carcassonne, une course contre la montre et des vêtements fabriqués au Bengladesh. Pour le reste, rendez-vous dans quelques heures.

 

Si vous avez envie de suivre les péripéties, les étapes et les retournements, vous pouvez aussi vous connecter sur Twitter (@nicolasancion, donc) ou sur Facebook (plus beaucoup de place pour de nouveaux amis sur mon profil, mais tout ce que je publie est public, suffit donc de consulter et de commenter).

 

Une fois la rédaction terminée, le livre numérique sera téléchargeable en ligne gratuitement en version pdf et epub2 durant 15 jours (http://e-fractions.com/telechargements/nicolas-ancion/).

 

Les éditions E-fractions distribueront à New York et dans leur réseau de libraires et de médiathèques en France des cartes et clefs USB vers la page web où télécharger le texte.

 

Puis, dans quelques mois, après travail éditorial, le roman sortira dans la collection Mondes en VF des Editions Didier, dédiée aux littératures francophones en classe de Français langue étrangère (FLE).

 

Cet événement barré est rendu possible par le soutien de nombreux partenaires, que je cite avec toute ma reconnaissance :

  • La région Languedoc-Roussillon
  • L'Institut Français de New York
  • Le Conseil Général de l'Aude
  • Languedoc-Roussillon Livre et Lecture
  • Les éditions Didier

 

05/11/2008

NaNoWriMo, c'est parti

nanowrimo.pngMieux vaut partir en retard que ne pas partir du tout, dit un proverbe finois mal traduit. J'ai donc décidé de me lancer en ce 5 novembre, jour de victoire de Barak Obama sur le conservatisme américain, dans un défi amerloque, justement, celui d'achever un roman de 50000 mots (oui, vous avez bien lu, cinquant mille mots) avant la fin du mois de novembre, qui, cela tombe bien, coïncide avec le jour d'anniversaire d'Axelle, ma femme, qui attend depuis de très longs mois que j'achève enfin un roman. Et un bon, si possible. Un joli cadeau, en perspective, donc. Si je bosse ferme, cela va de soi.

Mieux vaut tricher un peu que ne rien faire du tout, dit un proverbe wallon mal traduit en finois. La règle du Nanowrimo (comprenez National Novel Writing Month) est qu'on démarre le 1/11 à partir de rien et qu'on écrit un premier jet de 50 000 mots en trente jours. Je triche doublement, d'abord parce que je démarre le 5/11, avec cinq jours de retard sur les autres, et parce que j'ai déjà écrit la moitié du roman au moins. Ce n'est pas grave, car le Nanowrimo n'est pas un concours, c'est un défi. On joue contre soi-même et contre le temps, pas contre les autres. C'est juste un moyen concret de me fixer une date butoir et de bosser comme un arraché pour finir à temps, ce roman que j'adore mais qui me dépasse un peu en ce moment...

Deux mots sur le roman ? Il s'inititule "L'homme qui valait 45 milliards" et il prend à bras le corps le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous nous débattons, plutôt, où l'on croise des gens dans la merde jusqu'au cou et d'autres dans le caviar jusqu'à la glotte. Le roman, au fond, ne fait que provoquer la rencontre entre ces deux  univers parallèles en un clash que j'espère drôle, allumé, revigorant.

Bon, pour les détails, on verra le 30 novembre. D'ici là, je me mets au travail.

Ah, oui, encore un détail, le National Novel Writing Month célèbre son dixième anniversaire et j'en avais eu vent, il y a deux ans, je pense par Monsieur Somebaudy lui-même, qui s'y était collé à plusieurs reprises. Je ne pense pas qu'il en soit cette année, mais si vous en êtes, n'hésitez pas à m'ajouter à vos writing buddies...