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17/05/2016

Mai, le mois des interviews

Peut-être est-ce parce que mon anniversaire approche ou parce que le printemps et le soleil font leur retour qu'on attendait depuis trop longtemps, en tout cas ce mois de mai est celui des interviews.
Il y en a eu en radio, en télé, par Skype et en face à face. Parfois avec trois classes d'un coup, d'autres dans l'intimité d'un studio télé d'où les caméramans sont désormais exclus.

Si vous avez d'envie de découvrir tout ça, ne vous en privez pas.

Pour commencer, voici le lien vers un dialogue sur Télé-Bruxelles avec David Courier, où l'on papote tour à tour de la violence sociale, de l'optimisme et de la magie de la littérature. De théâtre et de romans, aussi...

Si ça vous tente, ça ne dure que 13 minutes trente.

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Et si vous préférez lire, ce que je comprends parfaitement, j'ai eu le plaisir de répondre à une interview fleuve proposée par Edith Soonckindt (auteure et traductrice, que vous avez certainement déjà lue, peut-être sans le savoir).

Et pour vous donner l'envie de lire la suite, voici déjà les premières questions.

1- Nicolas, tu as une production impressionnante (romans, théâtre, poésie, nouvelles, jeunesse) pour un aussi jeune homme ! Y a-t-il un genre que tu préfères à un autre, ou peut-être sont-ils tous d’égale importance au moment où tu es plongé dedans ?
La réponse est déjà dans la question : si je touche à tous les genres, c’est parce qu’il y a chaque fois, me semble-t-il, moyen de détourner les codes, de les exploiter autrement et, surtout, d’y trouver du plaisir. Je ne peux pas me lancer dans l’écriture d’un projet, quel qu’il soit, si je n’ai pas l’impression que je vais y ressentir cette liberté totale qui me donne envie d’écrire.

2 -Y a-t-il un fil conducteur entre ces différents genres ? L’humour et la dérision, peut-être ?
L’humour en littérature est, pour moi, une forme de politesse. La littérature est une tâche horriblement prétentieuse : on invente des personnages de toute pièces, des histoires, des lieux, des rebondissements et on oblige les lecteurs à y croire, comme si c’était la vérité qu’on écrivait. Sans distance, la situation est tyrannique. Le lecteur subit ce que lui inflige l’auteur. L’humour permet de rappeler à chaque instant, sans s’y attarder pour autant, que tout ça est faux, tout simplement. Imaginaire, inventé, fabriqué, mais pas un mensonge pour autant. Une vérité qui n’a pas besoin de prendre appui sur le réel.

Pour lire la suite, cliquez ici...

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Mais il se peut que vous en vouliez encore plus. Dans ce cas, je ne peux que vous recommander les trente minutes d'entretien avec Myriam Leroy, pour la RTBF, que plusieurs classes ont récemment regardées pour préparer leur accueil en classe. Quand on répond aux questions à la télé et à la radio, on n'imagine pas que les réponses vont être décortiquées par des élèves ensuite... Heureusement ;-)

Pour trente minutes coupées au montage, c'est ici.

Et si vous avez des réactions, les commentaires sont ouverts.

25/09/2015

"En mille morceaux" et quelques uns de plus pour les enseignants

En mille morceaux, nicolas Ancion, couverture, mijadeLa rentrée est là et c'est le moment où les enseignants choisissent quels romans ils vont travailler en classe avec leurs élèves. Tenez, vous, par exemple, qui lisez ceci, si ça se trouve vous enseignez à des quatrièmes ou des cinquièmes secondaires en Belgique, ou dans un lycée français à des secondes ou des terminales. Et vous aimeriez proposer autre chose à vos élèves que les romans qui vous emballent depuis des années... 

Infor-Drogues a une suggestion pour vous : pourquoi ne pas faire lire "En mille morceaux" que j'ai publié aux Editions Mijade au printemps de cette année ? Hein, oui, pourquoi ?

Et ce n'est pas une bête suggestion dans le vide, c'est carrément une brochure imprimée que vous avez peut-être reçue dans votre courrier à l'école, avec des pistes pédagogiques, des propositions de séquences et d'activités pour l'exploitation du roman en classe (en cours de français, mais pas que, aussi en morale, en religion, même en biologie, si j'ai bien lu).

Le dossier, pour les plus pressés, est téléchargeable ici en PDF

infor drogues,en mille morceaux,mijade,jeunesse,roman,école,enseignement, dossier pédagogiqueComme vous le savez sans doute, le roman est déjà accompagné d'un site Internet (http://www.enmillemorceaux.be/). La brochure, réalisée grâce au soutien de Joëlle Milquet, Ministre de l'Education, de la Culture et de l'Enfance, propose d'utiliser le livre pour parler autrement des psychotropes et des assuétudes, en se penchant non pas sur les produits, comme on le fait trop souvent dans les actions de prévention, mais sur les relations sociales qui entourent la consommation des ces produits : les comportements de groupe, le besoin d'affirmation de soi ou d'appartenance au collectif.

Un fameux boulot qui, pour le petit auteur que je suis rappelle, bien heureusement, que pendant tout le temps où on écrit, on n'a absolument pas conscience de ce que l'on produit. Bien sûr, on espère creuser des pistes, ouvrir des portes, laisser deviner des réalités que les lecteurs ne percevaient pas de cette manière, mais la dernière chose que j'avais en tête en imaginant ce roman, c'est de donner des leçons.

Ca ne veut pas dire que je ne l'ai pas fait malgré moi...

Allez, zou, avant de vous quitter, je laisse le livre se défendre tout seul avec sa C4 :

« Je m’appelle Jessica et je ne suis pas dans le livre que vous tenez entre les mains… parce que je suis morte.
Ceux que vous allez rencontrer, ce sont mes potes : Léa, Phil, Karine, Erik et tous les autres. Ils continuent leur route en se demandant ce qui a bien pu m’arriver pour finir comme ça, avant même d’avoir dix-huit ans. Banal accident ou meurtre prémédité ? Maltraitance, overdose, suicide ou autre chose encore ? Malheureusement, je ne suis plus là pour répondre à leurs questions. »