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07/07/2016

"Invisibles et remuants" chez Mots et Cie à Carcassonne

Ce samedi 9 juillet à 10h30, je serai à la librairie Mots et Cie à Carcassonne pour parler, notamment, de mon roman "Invisibles et remuants", publié chez MaelstrÖm ReEvolution. Comme je vous ai déjà présenté ce livre sur ce blog, je profite de l'occasion pour citer quelques belles phrases de chroniqueurs (avec lien vers les sources, bien entendu).

"Un grand roman, un excellent thriller, une petite perle écrite par un conteur hors pair."
Vincent Tholomé, Le carnet et les Instants.

"Invisibles et remuants est à ce jour son livre le plus ambitieux. Et il ne manque pas d’humour, un humour de mots et non de situations. On se surprend ainsi à rire au détour d’une formule bien tournée dans un roman qui n’a pourtant rien de drôle."
Michel Paquot sur le site Culture de l'ULG.


"Autour d'un scénario de thriller, Invisibles et remuants imagine les prémisses d'une révolution sanglante, sur fond de menace bactériologique. Un roman radical aux problématiques ultra-contemporaines, dans lequel l'écrivain belge Nicolas Ancion parvient pourtant à instiller une certaine légèreté. "
Cyril Tavan, site Balise de la BPI.

"L’écriture de Nicolas Ancion, tour à tour engagée, haletante, drôle ou poétique, nous entraîne dans un récit en équilibre entre les genres. (...) Invisibles et remuants est un objet hybride qui insuffle de la poésie au thriller et de la militance à la fiction. On n’y résiste pas !"
Mathilde Allet, Karoo.

Bienvenue à toutes et à tous.

Et si vous ne connaissez pas la librairie, sachez qu'elle figurait déjà dans la bande annonce de "L'homme qui valait 35 milliards", c'est là que le playmobil allait acheter sa lecture ;-)

 

 

10/05/2010

Kramix 3 contient aussi de la littérature de crise

Vous avez peut-être loupé le premier numéro, oublié d'acheter le deuxième, il est temps de vous offrir le troisième, qui arrive en ce moment dans toutes les bonnes librairies BD.

 

Oui, il est sorti le magazine KRAMIX 3, toujours aussi joliment sous-titré Petit Bazar Graphicomix.

 

On y trouve plein de BD inédites mais pas que ça, puisque je publie dans chaque numéro une nouvelle inédite sous le titre générique de "Petites nouvelles en temps de crise". À chaque fois, c'est illustré par le sauvage Jürg, qui me pousse vers le gore et le peu ragoutant. C'est un plaisir.

 

Miam.

 

Et cette fois le texte s'intitule "Petites frappes chirurgicales".

kramix.jpg
2 EUR en librairie !

23:24 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouvelles, magazine, bd, littérature, librairie, nicolas ancion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

07/08/2009

Le livre d'occasion est-il un livre ?

dyn003_original_479_360_pjpeg_10304_5e4884f7f94fad5f312a7d2aa0fe3f3f.jpgDepuis quelques années, une question me taraude : pourquoi exclut-on systématiquement les ventes de seconde main des études qui cherchent à prendre le pouls du marché livre ? Un livre acheté d'occasion n'est-il pas un livre ?

Je suis un grand lecteur et un très petit acheteur, surtout en chiffre d'affaire. Depuis toujours, je lis avant tout :

  • des livres empruntés en bibliothèque ;
  • des livres qu'on me prête ;
  • des livres que j'achète de seconde main (chez les bouquinistes, sur les brocantes et vide-grenier...) ;
  • des livres qu'on m'offre (cadeaux, services de presse...).

Quand j'achète des livres en librairie, ce qui est très rare, c'est avant tout parce qu'on m'a offert des Chèques-Lire ou parce que j'ai envie de compléter une série que j'ai dénichée ailleurs (il me manque le troisième tome, je n'ai pas lu le premier volet...). J'achète avant tout des livres pour enfants (faut de bon réseau de seconde main sur ce thème).

La part du budget du ménage que je consacre à l'achat de livres est, du coup, dérisoire. Suis-je pour autant un petit consommateur de livres ? Certainement pas, il y a des milliers de livres à la maison, dont plus de 500 rien que pour mes enfants. Alors, pourquoi mes achats de livres ne sont-ils pas considérés comme des achats par les études spécialisées (comme celle sur le marché du livre en Communauté française de Belgique, par exemple)?

J'ai cherché à comprendre et la meilleur explication est que, même si l'étude est commanditée par le Ministère de la Culture, elle vise à informer avant tout un secteur économique, celui de l'édition, qui n'a rien à gagner dans le marché de seconde main, au contraire, ils y voient surtout une perte de ventes pour eux. Alors que tout les gros lecteurs vous confient qu'ils lisent surtout en bibliothèque et se fournissent dans le marché de seconde main, aux yeux du monde de l'édition, un gros lecteur est un gros acheteur de livres neufs, ce qui n'est pas du tout la même chose.

Du coup, l'analyse culturelle des achats de livres n'a, à mes yeux, aucun intérêt, car elle passe sous silence un fait réel : la quasi éternité du livre. On n'achète peut-être plus autant de livres qu'avant (ce qui reste à voir) mais on les détruit toujours aussi peu (le livre est un objet respecté, voir sacré), on les conserve, on les stocke en rayonnage et dans le grenier, on les prête, on les offre : ils circulent encore, donc ils vivent !

Mes enfants lisent les livres que j'ai lus à leur âge, ils ont pillé la bibliothèque familiale. Ce sont des livres qui ressuscitent. Et cela n'apparaît pourtant nulle part dans les statistiques (toujours des statistiques d'achat et de transactions commerciales).

Je consulte en quelques instants des livres tombés dans le domaine public grâce à Internet (encore du Hugo, tout récemment, qui est aussi dans ma bibliothèque, pourtant), je fais revivre le texte. Cela n'apparaît pas non plus dans les statistiques.

Et ces milliers de marchands de livres d'occasion, sur les quais, dans les villages du livre, boulevard Lemonnier à Bruxelles... Ils ne vendent pas du livre ? Comment se portent-ils en temps de crise ? Vendent-il plus, vendent-ils moins, nous n'en savons rien, malheureusement, car... le livre d'occasion n'est pas un livre, aux yeux des sondeurs de marché.

Heureusement que les lecteurs ne sont pas aussi bornés qu'eux !

Avez-vous d'autres idées à ce sujet, je serais ravi d'en discuter avec vous...