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15/10/2010

L'homme qui refusait de mourir - bande annonce

Cette présentation a été réalisée en ligne avec Prezi, un outil de mise en page et d'animation disponible gratuitement. N'hésitez pas à la partager sur les réseaux sociaux et ailleurs.

 

Merci pour votre aide.

 

Pas vidéo cette fois (je ne disposais ni du temps ni du même budget que pour la sortie de "L'homme qui valait 35 milliards" l'an dernier) alors j'ai utilisé une illustration de Patrice Killoffer tirée du livre et le visuel de la couverture. Ça manque un peu de musique mais avec Prezi je pense que ce n'est pas encore possible.

 

L'essentiel, de toute façon, ne se trouve pas sur ce blog mais en librairie ;-)

 

PS : Les lecteurs de l'excellent blog de Thierry Crouzet verront dans cette dernière phrase l'antithèse de sa position d'auteur 2.0. C'est un clin d'oeil plus qu'une tentative de réponse contradictoire :-)

14/10/2010

Sorties d'automne - romans en poche, en grand format et en anglais

Ça y est, ils sont arrivés tous les trois en librairie !

Les nouveautés, tout d'abord : "L'homme qui refusait de mourir", un roman haletant, illustré par Patrice Killoffer, publié aux Éditions Dis Voir. Voici ce qu'on trouve (notamment) au dos du livre :

Refusaitdemourir.jpgL’HOMME QUI REFUSAIT DE MOURIR est un conte de Nicolas Ancion qui s’inspire librement des recherches de François Taddéi sur le vieillissement des bactéries et la transmission du savoir dans la nature, depuis les unicellulaires jusqu’aux hum ains.
À mi-chemin entre le roman d’anticipation et le thriller, ce conte prend à contre-pied les travaux du chercheur et, revisite la figure du savant-fou et de l’apprenti sorcier, les histoires de robots et de trafic d’organes.
Les dessins de Patrice Killoffer mêlent les robots, les bactéries, les scientifiques et les intestins, pour aider la pensée à mieux circuler dans les tuyauteries de ce conte palpitant.

Lhommequi.jpgÀ côté de cette version originale, la traduction anglaise débarque sous le titre "The Man Who Refused To Die" (elle est signée par un tandem de traducteurs, Catherine Denis et Paul Buck et publiée elle aussi par les éditions Dis Voir), je ne vais vous recopier tout le 4e de couverture, c'est en substance le même texte mais dans une autre langue.
À l'occasion de cette première traduction en shakespearien, ma page wikipedia apparaît dans une troisième langue (après le français et le hongrois, je suis référencé en anglais).

Qu'attendent donc les tchèques et les néerlandophones pour traduire eux aussi la page dans leur langue ? Marc, si tu lis ceci, n'hésite pas à te mettre au boulot ;-)

Ecrivain.jpgEnfin, pour les collectionneurs, les enseignants, les amateurs de bonnes affaires, mon roman "Écrivain cherche place concierge" est désormais disponible au format poche aux Éditions Pocket, avec une très jolie couverture.
Bonnes lectures !

09/10/2010

70 raisons de péter en public - Nicolas Ancion

péteur, euse. N. (1380; de péter).
Rare. Personne qui a l'habitude
de laisser échapper des vents.

Le Petit Robert

 

Parce qu'il fait beau
Parce qu'il pleut
Parce qu'il y a du soleil entre nos dents
Pétons en marchant

Parce qu'il bruine
Parce qu'il neige
Parce qu'un grand vent couvre les tout petits
Pétons à l'envi

Parce que le ciel est bleu
Parce que le siècle est vieux
Parce que les fesses comme les femmes veulent leur libération
Pétons en toutes directions

Parce que le pays est petit
Parce qu'il est triste
Parce qu'il est gris
Puisqu'on nous l'interdit
Pétons de minuit à midi

Parce que les usines sont sales
Parce que les nuits sont pâles
Parce que le temps s'en va
Pétons sans cesse ou ne pétons pas

Parce que le Pape pourrait être dans la pièce
Avec ses moufles avec sa nièce
Parce qu'il chante pendant la messe
Pétons des deux fesses

Parce que le roi est sur les timbres
Parce que les timbres sont sur les lettres
Parce que les lettres sont dans l'alphabet
Larguons vingt-six pets

Parce que les pâtes cuisent dans l'eau
Parce que l'eau bout à cent degrés
Et parce qu'elle gèle à zéro
Lâchons un gros

Parce que la maladie nous ronge
Parce que la mort viendra sans bruit
Parce que la vie ne s'use que si l'on s'en sert
Parlons du derrière

Crions parce que notre intestin nous mord
Crions parce que le fessier nous chatouille
Crions parce que le colon nous fait mal
Crions du trou d'balle

Et puisque la foule est aussi sourde que muette
Puisque les klaxons font pouêt-pouêt
Pétons comme on pète

Étant donné qu'il n'y a de nuisance
Ni pour les morts
Ni pour les sourds sans odorat
Pétons à tour de bras

Pétons pour les famines
Pour les ouvriers dans la mine
Pour les enfants dans le berceau
Qui pètent sans connaître les mots
Pétons pour ceux qui sont dans le besoin
Les éboueurs les videurs de drains
Les épandeurs et leurs fosses à purin
Ceux qui nettoient les chiottes des trains

Pétons pour ceux qui n'en ont plus le goût
Les nonnes et les anoblis
Les mannequins amaigris
Les tueurs du Brabant
Patrick Haemers aussi

Pétons pour tous ceux qui nous ont définitivement quittés
Mère Thérésa
qui
miracle
ne pétait pas
Lady Di
qui pétait
aussi
en bikini
Albert deux
qui n'est pas mort calmez-vous
mais a fait le vœu
en tremblant
de ne plus rouler à moto
et de ne péter dorénavant
qu'aux toilettes
et sans un mot
le pauvre
Claude François
qui pète sur son île
et devient vieux
avec Elvis Presley
qui pète toujours en anglais

Jeanne d´Arc et ses compagnons
comme Godefroid de Bouillon
qui pétaient
malgré la religion
Hitler Napoléon
Ceaucescu et peut-être Néron
chacun dans sa région
pétait en canon

Ils ne pètent plus désormais
le seul vent qui les aère
est celui que lâchent les vers
dont ils sont rongés

Pétons néanmoins en leur souvenir
Pétons avec le sourire
car bien avant de mourir
rien ne peut tant nous soulager
qu'un sphincter bien dilaté
traversé d´un bon vent
qui s´échappe en courant

Pétons et pétons encore
Pétons jusqu´à ce que la mort
à son tour
par l'intestin pressée
ne puisse s'empêcher de péter

(c) Nicolas Ancion 1999 - Diffusion libre avec mention de l'auteur et lien vers cette page, merci !

 

bugle.jpg

 

08/10/2010

Appel aux blogueurs et commentateurs

Les livres déboulent par milliers, tout le monde le rappelle et presque tout le monde s'en plaint.

Si vous voulez faire une bonne action pour les livres que vous aimez, faites savoir ce que vous avez pensé des textes après lecture.

Ecrivain.jpgPar exemple, si vous avez déjà lu Écrivain cherche place concierge, le roman que republient les éditions Pocket aujourd'hui, déposez donc un commentaire sur

Mieux encore, parlez-en sur votre blog : les lectures contagieuses sont les plus virulentes. La lecture est peut-être le seul virus que l'on peut répandre sans honte.

C'est quand on les commente que les livres vivent.

C'est quand on les prête, les recommande, les abandonne et les retrouve que les livres revivent.

Merci pour eux !

Les pingouins se cachent pour mourir

Ecrivain.jpgLes éditions Pocket ont la joie de vous faire part de la réédition au format poche du roman Écrivain cherche place concierge.

Vous l'avez peut-être déjà lu, feuilleté, oublié.

Voici comment l'éditeur le présente :

La vie de château, tout simplement...
Engagé via petite annonce discrète (ECRIV. CH. PL. CONCIERGE), Victor prend ses quartiers chez Régis, le châtelain. Un chouïa de cuisine, un tantinet de ménage : son nouveau travail lui laisse largement le temps de bûcher à ses biographies de personnages extraordinaires, genre dont le plumitif un peu chômeur s'est fait une spécialité. En théorie.
Car Victor n'aura pas la chance d'écrire une seule ligne. Entre les pingouins à mobylette, un ours fondu de chocolat, un lapin en peluche pas bégueule, le gang des Phoques et l'attaque des Manchots, le domaine se fait vite le théâtre d'un colossal jeu de massacre. L'inspiration souffle mais les balles sifflent. La vie de château, qu'ils disaient...

Et, à l'époque de la première republication du roman en grand format (en 2006, la première édition date de 1999), Christine Rousseau écrivait dans Le Monde des Livres :

"Rapidement, Victor ne va plus savoir où donner de la tête. Comme le lecteur, entraîné dans le tourbillon d'une prose cocasse, détonante et d'une imagination débridée, qui pose Nicolas Ancion en digne héritier de Lewis Carroll"

Maintenant, vous pourrez, pour un prix défiant toute concurrence, le relire, le feuilleter à nouveau, l'achever.