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14/02/2011

Et vous, qu'écrirez-vous après la fin du monde en 2012 ?

2012.jpgÀ moins que vous n'habitiez à l'abri des ondes radio, de la télé et hors de portée de l'Internet et des kiosques à journaux, vous devez déjà être au courant, le monde finira en 2012.

 

Des tas d'imbéciles le pensent, du moins, sous prétexte que les Mayas ont un calendrier qui s'arrête au 31 décembre de cette année-là et que des gourous de tout poil, qui n'ont pas retenu les leçons du passé (vous vous souvenez des prédictions de fin du monde de Paco Rabanne ? On y a tous survécu, même lui : c'est dire si le ridicule ne tue pas !), soutenus par des chercheurs de pointes tels Roland Emmerich à Hollywood ou Georges Lucas (qui, je vous le jure, refuse de préparer la troisième trilogie de Star Wars parce qu'il pense qu'il mourra comme tous les Terriens en 2012), matraquent les esprtis faibles avec l'idée que le monde pourrait bien s'achever à cette date.

 

Dans le monde réel, cette histoire à dormir debout me fait penser que certains feraient bien d'arrêter de polluer le monde dès 2012 avec leurs idées ridicules. Mais dans l'univers de la fiction, la fin du monde, c'est tout de même un beau sujet pour raconter des histoires (d'ailleurs, allez, c'est un scoop, je travaille sur un roman autour de ça, mais pas autour de 2012, tout de même, je serais obligé de le finir trop vite).

 

D'ailleurs un éditeur numérique lance un appel aux auteurs de genre, pour qu'ils lui soumettent des idées et des manuscrits sur ce thème. Les romans seront courts et percutants, ils seront publiés en version digitale.

 

Voici l'appel de Numériklivres :

 

Après tout, bâtir une collection numérique exclusivement consacrée à la science-fiction, à la fantaisie, au polar futuriste, voire pourquoi pas à la romance ou à l’érotisme apocalyptique (on vient d’inventer le genre), avec pour toile de fond la fin du monde de 2012, c’est une façon originale de vous fédérer, vous auteures et auteurs, autour d’un événement éditorial dont nous assurons la promotion pour vous, pour valoriser votre travail.

Qu’attendons-nous de vous ?

Pour participer à cette collection, vous devez nous faire parvenir un manuscrit original (fichier .doc, .rtf, Pages) par courriel. Votre manuscrit devra faire entre 15.000 mots minimum et 30.000 mots maximum. Ce n’est pas le format nouvelle, c’est ce que nous qualifierons de mini-roman. Les genres retenus pour cette collection 100% numérique sont:

  • Fantasy

  • Bit-lit

  • Science-Fiction

  • Polar futuriste

  • Romance, érotisme apocalyptique

  • Thriller scientifique

Outre le fait de respecter les genres pré-cités, vous devez absolument « mettre en scène » la fin du monde en 2012. L’intrigue peut se dérouler avant, pendant ou après le 21 décembre 2012. Cette date peut servir de chute à votre histoire.

Dans un premier temps, merci de nous faire parvenir un synopsis d’un maximun de 2 pages ainsi qu’une petite bio sur vous et de nous indiquer la date de remise de votre manuscrit. Bien sûr, votre manuscrit devra être validé par notre comité de lecture avant d’être publié avec un contrat d’édition à la clé (un vrai contrat d’édition).

Et pour plus d'infos, visitez le site http://enattendant2012.com/. Bonne écriture à toutes et à tous !

24/05/2010

Comment remporter le Prix Hemingway ?

Je vous rassure tout de suite, je ne connais pas la réponse à cette jolie question. La meilleure preuve, c'est que je participe depuis 3 ans à ce concours de nouvelles prestigieux, qui reste, à ma connaissance, le mieux doté de Francophonie (4000 EUR et un abonnement aux arènes de Nîmes pour le lauréat, tout ça pour une seule nouvelle, c'est inégalé, je pense).

 

Mais j'ai eu le plaisir de constater cette année que j'approchais du but, en découvrant le communiqué qui annonçait l'attribution du prix à Jean-Paul Didierlaurent :

COMMUNIQUE
des Avocats du Diable,
organisateurs du Prix

 
Jean-Paul DIDIERLAURENT
remporte le PRIX HEMINGWAY 2010

 
 
Vendredi soir, dans la cour d’honneur de la bodega Alegria, Laure ADLER, présidente du jury, a annoncé le nom du lauréat du Prix international HEMINGWAY 2010. Cette année, c’est Jean-Paul DIDIERLAURENT, pour sa nouvelle intitulée Brume, qui a le privilège d‘inscrire son nom au palmarès déjà prestigieux de ce prix qui récompense depuis 2005 la meilleure nouvelle à thématique tauromachique.
 
Devant plus de 450 personnes, la présidente a confié que les délibérations du jury avaient nécessité trois tours de scrutin avant d’élire la nouvelle lauréate parmi les 20 finalistes (sur 87 nouvelles reçues cette année).
 
En finale, Brume, qui raconte l‘histoire d’un ancien puntillero qui, reclus dans une maison de retraite, n‘a rien perdu de ses réflexes taurins. La nuit, il déambule dans la couloirs  et  coupe avec application le fil qui relie les autres pensionnaires à la vie lorsqu‘il juge que ces derniers ont accompli leur destin et qu ‘ils ont enfin «mérité l‘estocade »…
 
Véritable réflexion sur la vie – donc sur la mort -,  sur le temps qui passe, l’héritage à laisser à ceux qui restent, et sur la façon de se comporter en torero en dehors de l‘arène, Brume s‘est retrouvée en finale face à Zebumachie et vieux fauteuils en cuir,  rédigée par Nicolas Ancion.
 
Duel au sommet entre deux habitués du Prix Hemingway, puisque les deux auteurs ont été plusieurs fois finalistes au cours des éditions précédentes… Inutile de dire à quel point il fut difficile pour le jury de départager ces deux nouvelles... A l ‘issue du troisième tour, l‘égalité était parfaite entre les deux auteurs. Comme le prévoit le règlement du prix en pareil cas, c‘est le vote de la présidente qui compte double et fait basculer la décision, ce qui permet à Jean-Paul DIDIERLAURENT de remporter le prestigieux trophée, doté par Simon CASAS Production d’un cheque de 4000 euros et d’ un abonnement à la prochaine feria.  

J'ai donc loupé le prix à une petite voix (ou une grande, vu que c'était celle de Laure Adler, présidente du jury) et je dois avouer que ça me fait très plaisir pour plein de raisons :

- d'abord parce que le lauréat de cette année ne connaît rien à la corrida non plus (c'est réjouissant, ça montre que la littérature est plus importante que le sujet lui-même), il n'a jamais assisté aux festivités taurines et habite dans les Vosges ;

- ensuite parce que, petit à petit, je monte dans le palmarès et que je sais que je suis persévérant et que je serai encore au départ l'an prochain et les années qui suivent (au pire, je finirai par disposer d'un recueil de nouvelles complet sur le monde de la corrida  !) ;

- enfin, parce que le prix est organisé par les éditions Au Diable Vauvert, que j'aime beaucoup et que, si je n'ai pas eu le prix, c'est sans doute que Marion Mazauric défendait mon texte (elle m'a confié que ce n'était jamais le texte qu'elle défendait qui remportait le prix).

Du coup, rendez-vous l'année prochaîne à la Feria de Pentecôte pour les prochains résultats !

08/04/2010

Achève-moi donc cette nouvelle

achevemoi.jpgAchève-moi, c'est l'invitation lancée par un formidable concours d'écriture ouvert à tous, dans le monde entier, à l'initiative de la Province de Liège.

 

Huit débuts de nouvelles, écrits par huit écrivains belges, sont proposés au public. Chacun est libre de choisir celui qui lui parle plus particulièrement et, avant le 15 mai, de rédiger la suite (et la fin) du texte en question.

 

Les auteurs qui vous proposent un bout de démarrage sont Christine Aventin, Luc Baba, Vincent Engel, Jean-Luc Fonck, Bernard Gheur, Caroline Lamarche et Grégoire Polet. Puis moi, aussi, c'est vrai.

 

Pour montrer le bon exemple, je vous propose ici le début de texte que j'ai rédigé, en espérant que cela vous donne envie d'écrire la suite !

 

Si on t'avait dit qu'un jour, tu marcherais à pied, le long de la route, avec un jerrycan d'essence au bout du bras, tu ne l'aurais pas cru. Pas sur la nationale qui passe derrière chez toi, pas à cinq minutes à pied de ta villa. On tombe en panne au bout du monde, au coin d'un bois, au bord d'une falaise, aux portes du désert, pas dans l'allée de son garage, entre le portillon électrique et la boîte aux lettres. Pourtant, cette nuit, tu marches et tu sais que la station-service la plus proche est à douze kilomètres. Une fameuse distance, à tailler dans le noir, guidé par la peinture blanche au bord de la route, la silhouette des poteaux parfois et la lumière aveuglante des phares, de temps à autres.

Les voitures te dépassent sans s'arrêter.


Un homme seul au bord de la route, ça fait peur. On appuie sur la pédale, le moteur gronde et toi, toujours silencieux, tu vois les feux rouges s'éloigner, rapetisser puis disparaître. Tu marches sans tourner la tête et cette solitude te fait un bien fou. Même si le bidon de plastique pèse dans ta main, même si le bruit de l'essence secouée flique et floque au rythme de tes pas, tu savoures le calme de cette route de nuit.


Tu te demandes d'ailleurs pourquoi tu marches si rarement, pourquoi, comme tous les autres, tu t'assieds derrière ton volant pour le moindre déplacement. Sans doute parce qu'on a toujours payé ta voiture, ton essence, ton assurance. Parce que tu travaillais pour une des plus grosses compagnies pétrolières aussi. Tu roulais en quatre-quatre comme tu portais la cravate, le costume trois pièces et les valises pleines de billets pour graisser les rouages des administrations un peu poussiéreuses. Tu en as vu, du paysage : des pays sans touristes en Asie du Sud-Est, des coins reculés en Afrique et des anciennes républiques soviétiques, dont tu n'as pas même retenu les noms; tous ces paysages, tu les as regardés de haut tandis que ton jet atterrissait, puis défiler derrière les vitres teintées des voitures de fonction, avec chauffeur et air conditionné, tu avais de la chance, c'est ce que tout le monde disait autour de toi, un boulot bien payé, qui te faisait voyager, un employeur royal, qui n'avait jamais hésité à récompenser ta fidélité : vacances au Vanuatu, aux îles Fidji, à la Barbade, tu aurais pu te lasser des îles et des mers vertes mais tu as profité de tout ça sans compter et tu n'as jamais imaginé que tout cela pourrait avoir une fin.

(à suivre... mais c'est à vous de vous charger de la suite)

 

Et si l'envie vous vient de participer au concours d'écriture, rendez-vous sur le site http://www.achevemoi.be pour obtenir tous les rensignements pratiques.

04/02/2010

Le Liégeois de l'année 2009 est une Liégeoise !

guillemins4840ble1.jpgBonne nouvelle ! Le Liégeois de l'année est une Liégeoise !

Moins bonne nouvelle : c'est une casquette une gare, qui emporte le titre !

Ben oui, le jury n'a pas fait dans la dentelle, il a carrément craqué pour le béton blanc de Calatrava et ses faux airs de star internationale. Et reste ainsi fidèle à ue vieille tradition du coin : on investit tout dans les briques et on laisse les habitants filer au loin.

C'est amusant, comme le hasard fait bien les choses : deux heures avant la proclamation des résultats, j'écoutais Fernando Arrabal sur France Inter répondre aux questions d'Yves Calvi. Il expliquait qu'il n'était ni Français ni Espagnol mais exilé, que son pays c'était l'exil, et qu'il partageait cette nationalité avec Cioran, Ionesco, Picasso, Beckett...

Puis comme le journaliste insistait pour qu'Arrabal avoue qu'il avait des racines en Espagne, celui a répondu cette phrase magnifique :

"Nous avons des racines, bien sûr, mais nous avons surtout des jambes".

Je n'ai rien à ajouter, la formule est trop belle.

PS : je signale que la photo de la baleine en cours de décalcification osseuse est de Dominique GOLDO Houcmant, dont le blog est toujours aussi formidable. Allez-y vite !

20:44 Publié dans Liège | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : liège, la meuse, vlan, rtc, arrabal, concours, liégeois de l'année | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

23/08/2009

Un concours pour publier votre roman pour ados

J'adore les concours d'écriture. Dès que j'en vois un, je fonce dessus, surtout si - et exclusivement si, d'ailleurs - il est anonyme. VOici que la très sérieuse revue Ado-Livres lance un concours pour trouver un manuscrit de roman pour ados inédit.

Il y a deux jurys, un jury pro (ce sont les adultes qui jugent) et un vrai jury d'ados (qui décident du manuscrit qui leur plaît le plus). La récompense, c'est la publication, tout simplement.

Vous avez un bon manuscrit dans le tiroir de votre disque dur. Alors, qu'attendez-vous ? Voici le règlement résumé puis le règlement complet.

Bonne chance à toutes et à tous !

« Ado-Livres » organise un concours de romans sur manuscrits écrits par des auteurs connus ou inconnus...

Genre(s) et thème(s) au choix !

Dead-line : fin octobre 2009 !
Public-cible : adolescents entre 12 et 16 ans

Ceux qui veulent en savoir plus peuvent laisser un commentaire sur Facebook ou m'écrire sur profsdefrancais@live.fr ou angelique.rousselle@skynet.be.

N’hésitez pas à prévenir vos amis et collègues !

PREMIER CONCOURS D’ECRITURE SUR MANUSCRIT – FCL ASBL

ARTICLE 1

L’Asbl Formation, Culture et Loisirs (éditrice de la revue « Ado-Livres ») organise un concours de romans ouvert à tous les auteurs d'expression française n’ayant pas de contrat pour ce roman-là avec une Maison d’édition.

Sont donc acceptés, d’une part, les manuscrits d’auteurs publiés et, d’autre part, les manuscrits d’auteurs non encore publiés.

ARTICLE 2

Les auteurs déposant un manuscrit non sélectionné pour le concours s’engagent à ne pas poursuivre les démarches de publication entreprises jusqu’à présent et à ne pas en mener d’autres jusqu’à la clôture de la sélection le 30 décembre 2009. Ils s’engagent aussi à refuser toute proposition de publication qui leur parviendrait jusqu’à cette date.

Par ailleurs, la présentation d’une oeuvre au présent prix est exclusive de toute participation à une compétition similaire pour cette oeuvre jusqu’à l’annonce de la sélection le 30 décembre 2009.

ARTICLE 3

Les auteurs déposant un manuscrit sélectionné pour le concours s’engagent à ne pas poursuivre les démarches de publication entreprises jusqu’à présent et à ne pas en mener d’autres jusqu’à la clôture du concours en mai 2010. Ils s’engagent aussi à refuser toute proposition de publication qui leur parviendrait jusqu’à cette date.

Par ailleurs, la sélection d’une oeuvre au présent prix est exclusive de toute participation à une compétition similaire pour cette oeuvre jusqu’à l’annonce des lauréats en mai 2010.

ARTICLE 4

Les auteurs déposant un manuscrit primé acceptent de voir leur œuvre publiée par notre Maison au plus tard le 30 juin 2011.

Au-delà de cette date et en cas de non-publication, ils sont libres d’opter eux-mêmes pour l’éditeur de leur choix.

ARTICLE 5

 

Les candidats garantissent qu'ils sont les auteurs des oeuvres inscrites et qu'ils en détiennent tous les droits. Ils s'engagent à prendre fait et cause pour les organisateurs du Prix pour les pertes, frais, dommages et autres dépenses encourues à la suite de réclamations de toute nature découlant d'une violation de cette garantie, directement ou indirectement.

ARTICLE 6

 

Le gagnant ou, s'il s'agit d’un mineur ses parents ou tuteurs, accepte, le cas échéant, que son nom, son image, plus spécifiquement son portrait, ou sa voix, puissent servir à des fins publicitaires pour les besoins du Prix, sans frais additionnels.

ARTICLE 7

 

La participation au concours est gratuite.

ARTICLE 8

Le manuscrit doit être inédit mais il peut traiter de n’importe quels thèmes et relever de n’importe quel(s) genre(s). Mais il doit d’adresser aux adolescents entre 11 et 16 ans.

ARTICLE 9

Le manuscrit doit comporter 100 000 caractères (espaces non compris) au minimum et 300 000 (espaces non compris) au maximum.

ARTICLE 10

 

Chaque auteur peut présenter au maximum deux manuscrits.

ARTICLE 11

Chaque manuscrit sera envoyé au format word* (et non en pdf) par mail à l’adresse « profdefrancais@live.fr » pour le 30 octobre à minuit au plus tard.

Dès réception, un mail de confirmation sera adressé à l’auteur dans les cinq jours.

* L’association effectuant elle-même les photocopies destinées aux nombreux  membres du jury, elle souhaite pouvoir réduire au maximum les frais de photocopiage.

ARTICLE 12

 

Deux jurys seront constitués afin de primer les meilleurs ouvrages :

-  Les prix du public seront attribués par les adolescents (de 11 à 18 ans).

- Les prix des professionnels seront attribués par des professeurs de français et des étudiants de français.

ARTICLE 13

Les décisions du Comité  d’organisation sont sans appel. Il se réserve le droit de ne pas désigner de lauréat si le niveau des textes soumis est jugé insuffisant.

ARTICLE 14


Le fait de participer au concours implique l'acceptation du présent règlement.

02/04/2009

Le Prix Interrégional Jeunes Auteurs : qu'attendez-vous ?

PIJABelgique-medium.JPG

J'ai le très grand plaisir de vous prier de bien vouloir faire circuler l'info au sujet de ce prix littéraire réservé aux 15-20 ans.

Vous avez l'âge ? Tant mieux, foncez à votre clavier ! Tiens, ça tombe bien, vous y êtes déjà, ouvrez un fichier texte et mettez-vous au boulot.

Vous n'avez pas l'âge ? Tant mieux, foncez à votre clavier ! Tiens, ça tombe bien, vous y êtes déjà, ouvrez votre logiciel de courrier électronique et envoyez l'info à tous vos amis qui ont l'âge ou à leurs profs ou leurs parents.

(J'aime beaucoup ce prix, car c'est celui que j'ai remporté quand j'avais 17 ans. Sans lui, je n'écrirais peut-être plus aujourd'hui...)

Allez, je vous laisse avec l'appel à texte et les liens vers le réglement. Bonne chance à toutes et à tous !

Le monde vous intéresse, vous interpelle,
vous révolte, vous étonne, vous émerveille,
vous agace, vous angoisse, vous fait rire,
vous fait pleurer, vous est indifférent,
vous met sens dessus dessous, vous met dans
tous vos états, vous alarme, vous séduit,
vous effraie, vous taraude, vous… ?
Vous vous sentez l’âme d’un grand reporter ou
d’un épistolier des temps modernes ?
Racontez-le nous !
N’hésitez plus : le PIJA attend vos textes :
article de presse ou lettre, osez la merveilleuse
aventure de l’écriture !

Le dépliant complet du PIJA 2009

Le bulletin d'inscription du PIJA 2009

Une candidature en quelques mots, c'est :

  • sept exemplaires du texte rendus anonymes

  • un bulletin d'inscription complété

  • une photocopie de la carte d'identité

Remise des textes : 29 mai 2009 au Théâtre de L'L -

rue Major René Dubreucq 7 - 1050 Bruxelles

20:28 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, medias, presse, concours, pija | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

11/11/2008

Benoît remporte 11 mois de cinéma au Cinémovida

Hier soir, dix novembre 2008 à minuit, le grand concours que j'avais organisé sur ce blog s'est achevé avec les derniers votes des internautes, on sait désormais qui a gagné un abonnement pour 11 mois de cinéma gratuit à Châteauroux au Cinémovida et cet heureux bloguben20.JPGeur n'est autre que...

- Oh, un instant, pas si vite, il faudrait d'abord que je rappelle comment je me suis moi-même retrouvé en possession de ce pass, grâce à une nouvelle que j'ai présentée au Prix Jean Lescure

- Pas la peine, tu as déjà tout expliqué dans ce blog il y a quelques semaines à peine. Ceux que ça intéressent peuvent y retourner sans peine.

- Et les autres ?

- Ben, les autres, justement, ça ne les intéresse pas, ils attendent le nom du vainqueur, c'est tout.

- Tu crois ? Il est dans le titre, de cette note, le vainqueur...

- Alors, ils attendent juste que tu l'annonces officiellement pour le féliciter. Pourquoi est-ce que tu traînes comme ça ?

- Tu as raison, je fonce.

C'est avec grand plaisir que je déclare Benoît, animateur officiel de BenSite 2.0 et connu également sous le sobriquet de Ben Kenobi, grand vainqueur du concours. Il remporte donc un pass d'un an dont il reste encore 11 mois à utiliser. Félicitations. N'hésitez pas à lui laisser vos messages de félicitations sur ce blog.

Beau 11 novembre à tous ! Et merci pour votre avalanche de commentaires !

05/11/2008

NaNoWriMo, c'est parti

nanowrimo.pngMieux vaut partir en retard que ne pas partir du tout, dit un proverbe finois mal traduit. J'ai donc décidé de me lancer en ce 5 novembre, jour de victoire de Barak Obama sur le conservatisme américain, dans un défi amerloque, justement, celui d'achever un roman de 50000 mots (oui, vous avez bien lu, cinquant mille mots) avant la fin du mois de novembre, qui, cela tombe bien, coïncide avec le jour d'anniversaire d'Axelle, ma femme, qui attend depuis de très longs mois que j'achève enfin un roman. Et un bon, si possible. Un joli cadeau, en perspective, donc. Si je bosse ferme, cela va de soi.

Mieux vaut tricher un peu que ne rien faire du tout, dit un proverbe wallon mal traduit en finois. La règle du Nanowrimo (comprenez National Novel Writing Month) est qu'on démarre le 1/11 à partir de rien et qu'on écrit un premier jet de 50 000 mots en trente jours. Je triche doublement, d'abord parce que je démarre le 5/11, avec cinq jours de retard sur les autres, et parce que j'ai déjà écrit la moitié du roman au moins. Ce n'est pas grave, car le Nanowrimo n'est pas un concours, c'est un défi. On joue contre soi-même et contre le temps, pas contre les autres. C'est juste un moyen concret de me fixer une date butoir et de bosser comme un arraché pour finir à temps, ce roman que j'adore mais qui me dépasse un peu en ce moment...

Deux mots sur le roman ? Il s'inititule "L'homme qui valait 45 milliards" et il prend à bras le corps le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous nous débattons, plutôt, où l'on croise des gens dans la merde jusqu'au cou et d'autres dans le caviar jusqu'à la glotte. Le roman, au fond, ne fait que provoquer la rencontre entre ces deux  univers parallèles en un clash que j'espère drôle, allumé, revigorant.

Bon, pour les détails, on verra le 30 novembre. D'ici là, je me mets au travail.

Ah, oui, encore un détail, le National Novel Writing Month célèbre son dixième anniversaire et j'en avais eu vent, il y a deux ans, je pense par Monsieur Somebaudy lui-même, qui s'y était collé à plusieurs reprises. Je ne pense pas qu'il en soit cette année, mais si vous en êtes, n'hésitez pas à m'ajouter à vos writing buddies...