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28/12/2007

Les playmobiles sont en marche

A lire aussi “Nous sommes tous des playmobiles”

De ces petits bonshommes standardisés, tout en plastique lisse, affichant un sourire identiquement figé, peuvent surgir des histoires surprenantes, inquiétantes même. “Nous sommes tous des playmobiles” regroupe dix nouvelles de Nicolas Ancion, publiées récemment.

Dix histoires d’hommes qui à partir de presque rien dérapent, glissent vers l’insoupçonnable. “Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu’une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l’absurde redonne des couleurs à une existence terne”. Se mêlent alors un arrière-goût de plaisanterie sur fond de drame, voire d’horreur. 

Un banquier victime de home jacking profite de la situation et se mue volontiers en assassin. Un directeur commercial à la recherche d’une chemise net pour son rendez-vous dans la minute, file aux entrepôts de marchandises et découvre l’envers du décor. Deux jeunes anars aux yeux desquels la langue appartient à ses usagers, et doit être libérée de tout académisme, font vivre un véritable calvaire de tortures à un octogénaire, malheureusement sociétaire de l’Académie française. Un gamin s’évertue à coller sur un carton des chevaliers et des dragons découpés dans les paquets de cigarettes de son père, il se construit une icône, une histoire. 

A découvrir aux éditions Le Grand Miroir (groupe Luc Pire).

Et dans le même numéro du périodique "En marche", on peut lire une nouvelle intitulée "Tête de Turc", tirée du recueil "Les ours n'ont pas de problème de parking".