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05/10/2012

L'homme qui valait 35 milliards : du roman à la scène

Homme qui valait 35 milliards, Lakshmi Mittal, Arcelor Mittal, Liège, théâtre, nicolas ancion

Et voilà, nous y sommes presque : ce mardi 9 octobre 2012, après de longs mois de préparation, d'écriture et de répététitions, le Collectif Mensuel créera dans les murs du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Liège (MAMAC) la version scénique de "L'homme qui valait 35 milliards".

Les représentations auront lieu du 9 octobre au 3 novembre à Liège, puis le spectacle tournera beaucoup, notamment à Charleroi, Courtrai, Lille, Monpellier, Turin et au Luxembourg... Tous les renseignements et le calendrier sont disponibles ici.

Pour ceux qui auraient loupé un épisode, la pièce, comme le roman, raconte comment un artiste platsicien et quelques copains kidnappent Lakshmi Mittal, le patron du groupe ArcelorMittal, pour se venger en grandeur nature de la fermeture des hauts-fourneaux à Liège et de la mise à pieds de près de 10000 personnes dans une ville déjà bien endommagée par la crise économique des quarante dernières années.

Je ne veux pas vous dévoiler ce que vous verrez sur scène, puisque je le découvrirai moi-même ce mardi soir. Je peux juste vous dire que la pièce est entièrement interprétée par trois comédiens et deux musiciens, que la musique y prend une grande place et que le cinéma s'y invite avec une projection surprise en plein milieu du spectacle. Pour vous donner un avant-goût, voici la bande annonce de la pièce :

 

Si vous avez envie qu'on se retrouve lors des représentations, je peux déjà vous confirmer que je serai présent au MAMAC pour les représentations du 9 au 13 octobre et du 31 octobre au 3 novembre.

En particulier, je participerait à une rencontre avec les spectateurs à la fin de la représentation du mercredi 10 octobre, pour discuter, notamment, de la façon dont l'histoire est passée du papier à la scène.

Je serai aussi là le jeudi 11 octobre pour une séance de signature du roman, organisée par la libraire Livres aux trésors, avant et après la réprésentation.

Enfin, vous pouvez déjà le noter, le jeudi 1er novembre, la représentation sera suivie par une première en Belgique : Monsieur Delagare en personne viendra chanter et triturer les textes de Burododo, tiré de Métro, boulot, dodo et d'autres recueils poétiques que j'ai pondus. Comme l'entrée est gratuite, venez nombreux écouter cela en chair et en os !

Ultime info, n'oubliez pas que le roman est plus que jamais disponible en librairie ;-)

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01/05/2012

A quoi ressemble un auteur tout nu ?

Liège, roman, film, théâtre, L'homme qui valait 35 milliards,lakshmi mittalPour répondre à la question, il faudra venir vous déshabiller dans la banlieue de Liège le week-end prochain. Ceci dit, je pense qu'un auteur nu ça ressemble parfaitement à un type de quarante ans tout nu, peu importe qu'il soit boulanger ou comptable, bouliste ou conteur professionnel.

C'est justement l'intérêt de la nudité de mettre tout le monde sur le même pied ou presque (pas les unijambistes, peut-être), ouvriers comme patrons (mais des patrons unjambistes, y en a-t-il beaucoup ?)

L'autre état qui remet tout le monde à plat (joliment utilisé par François Villon il y a bien longtemps de cela, souvenez-vous) c'est celui de squelette. Mais une photo collective d'une assemblée de squelettes est plus difficile à organiser. On reste donc sur l'idée de la tenue d'Adam (et d'Eve, vu qu'ils avaient à peu près la même).

Ce samedi 5 mai à 14h, donc, je tomberai la veste et tout le reste dans le cadre d'un tournage et d'une séance photo à Liège.

Et c'est bien le moins que je puisse faire car le film tourné servira dans le cadre de l'adaptation sur scène de mon roman : « L'homme qui valait 35 milliards ».

La scène qui sera filmée, je l'ai précisément décrire dans le roman. Elle est un peu trop longue pour que je la retranscrive ici au complet, voici juste l'ouverture de la séquence :

 

« Richard tend la laisse à Octavio et s'avance à grandes enjambées vers l’immense esplanade, un terrain en friche, au cœur de la ville, où une poignée d'ouvriers sont rassemblés près d'une tente kaki. Il tombe une pluie fine, légère, qui ne semble troubler personne, elle humidifie les anoraks et les vestes en jeans, les cheveux coupés courts et les capuchons colorés. Il y a quelques vieux, deux enfants, des ouvriers aux mains épaisses et au regard buté, d'autres plus fluets, l'air de manquer de tout, à commencer par la nourriture. Toledano s’approche de Richard.

J'ai bien cru que vous n'arriveriez jamais. J'ai appelé plusieurs fois de suite sur ton portable, mais je suis chaque fois tombé sur le répondeur.

Je n'aime pas les portables, dès que je l'allume, je le coupe. Il y a combien de personnes?

On n'a pas compté… Une petite centaine, maximum.

C'est très bien comme ça. Léon, tu distribues les boulons? Je mets mon appareil en place. »

 

Si je partage cette activité de mon agenda avec vous, c'est que l'équipe est encore à la recherche de figurants qui n'ont ni froid aux yeux ni aux fesses. Et que tout le monde est le bienvenu, sans réserve ni d'âge ni de sexe ni de quoi que ce soit d'autre...


Voici l'appel, répondez-y nombreux !

Un couscous festif, c'est meilleur quand on est nombreux !

Et n'hésitez pas à relayer l'info autour de vous. Merci !

 

AVIS à TOUS !!
Pour le petit film qui sera intégré à notre futur spectacle "L'homme qui valait 35 milliards" (adaptation du roman de Nicolas Ancion , récit de Richard, un plasticien liégeois,qui,  en réaction à la fermeture du site Arcelor Mittal, enlève Lakshmi Mittal et lui fait réaliser des œuvres d'art ), nous cherchons toujours des personnes qui figureraient la préparation d’une photo genre Spencer Tunick (voir photo:il s'agit donc d'être nu!).

Le tournage aura lieu à Liège, sur un site privé, le samedi 5 mai, et se terminera par un grand couscous festif ! Nous offrons des invitations pour le spectacle et un tirage de LA photo (c'est Goldo qui sera notre Spencer Tunick liègeois!)


 Vous devez vous inscrire à l’adresse: 35milliards@hotmail.be ou télèphoner au : 0470/60 72 90 où notre chef de file vous indiquera l'adresse, les modalités...

01/03/2012

On cherche des figurants nus pour l'adaptation de mon roman

Lakshmi Mittal, Liège, arcelormittal, théâtre, collectif MensuelDepuis ce 28 février, dans le cadre de l'adaptation de "L'homme qui valait 35 milliards" pour la scène (première en octobre 2012), un casting est organisé pour recruter :

- une cinquantaine de figurants nus pour rejouer la scène de la photo avec les ouvriers d'ArcelorMittal dévêtus qui accueillent Lakshmi Mittal à Liège (une journée de tournage début mai);

- un sosie de Lakshmi Mittal (cinq journées de tournage début mai).

Le tournage aura lieu dans la région liégeoise.

Si vous êtes intéressé(e), vous pouvez envoyer un mail à l'adresse 35milliards@hotmail.be.

Et pour en savoir plus sur la pièce et le casting, la Meuse a publié un long article ce matin, que je vous joins ici.

Bonne lecture !

13/10/2011

ArcelorMittal ferme le dernier haut-fourneau de Liège

L'annonce est tombée hier en fin de journée : ArcelorMittal met un terme à la sidérurgie à chaud à Liège.

Ca jette un fameux froid sur la Cité Ardente. Le choc est profond.

Et pourtant tout était annoncé depuis des années. Le détestable jeu joué par le groupe ArcelorMittal, ce chantage permanent aux aides publiques et aux réductions d'impôts, ne laissait pas planer le moindre doute sur l'avenir du bassin liégeois : ils allaient tout fermer. La date était d'ailleurs dépassée depuis plusieurs années. Le maintien de l'activité avait été une surprise. Sa fin ne pouvait en être une.

Je partage le désarroi de la population, l'effroi des ouvriers, la crainte de toute la région.

J'entends que les syndicats vont mobiliser les troupes, j'entends les hommes politiques se relayer pour clamer leur indignation.

Tout cela est inutile et vain. Tout cela arrive trop tard.

C'est contre ceux qui ont vendu Arcelor au groupe Mittal qu'il faudrait se retourner, contre ceux qui ont fait croire que la fermeture n'était pas inéluctable, contre ceux qui avaient pour mission publique de mettre en place la reconversion du bassin et qui n'ont rien fait, contre ceux qui ont détourné l'attention de la population de ce problème majeur pendant des années et des années. Contre tous ceux qui ont accepté de dormir sur leurs deux oreilles depuis des décennies en espérant que le malheur annoncé n'arriverait pas.

Puis contre celui qui a le pouvoir, à lui seul d'inverser le cours des choses. Ou de les laisser aller à leur perte tout en tirant des dividendes.

Dans la même journée du mercredi 12 octobre 2011, ArcelorMittal a annoncé que l'entreprise était modérément optimiste pour les prévisions de demande d'acier mondial et qu'elle fermait la phase à chaud à Liège.

Le problème est si complexe qu'on ne le résoudra ni avec une manifestation ni avec des cris d'indignation.

On ne le résoudra pas.

Pas même dans la fiction, je peux vous le garantir. J'ai essayé et ça ne marche pas.

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PS : le hasard du calendrier éditorial fait que mon roman où je raconte l'enlèvement de Lakshmi Mittal par des Liégeois est disponible en poche depuis le 6 octobre. Il ne résoud rien, c'est certain, mais il ose rêver que quelques types, quelque part, au lieu de rester assis à attendre un miracle, se lèvent et kidnappent l'un des hommes les plus riches du monde, celui qui a mis tous les ouvriers dans la merde.

11/10/2011

L'homme qui valait 35 milliards, la bande annonce

Ca y est, "L'homme qui valait 35 milliards" ressort en poche chez Pocket, avec cette jolie couverture :

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Et comme le court métrage pour annoncer la sortie en grand format avait bien marché, voici la nouvelle version pour la sortie en poche:

23/02/2011

Who's Nicolas Ancion - Qwiki answers

For those who don't like to read Wikipedia and like to see images while surfing, Qwiki is the perfect search engine.

It reads results aloud and displays images.

You wanna see how it works, here's an example :

 

09/01/2009

Quatrième de couverture de L'homme qui...

2207431055_934cf78257.jpgUne ville un poème me demande d'en dire un peu plus sur ce roman achevé il y a 16 heures à peine... quand un lecteur est curieux, peut-on vraiment refuser de lui offrir quelques mots à lire ?

Non, bien entendu.

Et comme de nombreuses requêtes arrivent sur ce blog à la recherche de "quatrième de couverture" ou de "résumé roman Nicolas Ancion", voici une proposition de C4 pour ce roman qui n'a pas encore passé une nuit complète. L'exercice est amusant, non ?

Ça me permet de signaler aux lecteurs peu habitués des moeurs et usages du milieu de l'édition que la plupart des éditeurs demandent aux auteurs de soumettre eux-mêmes une proposition de texte pour afficher au dos de leur livre. Ils retravaillent ce texte par la suite, le formatent pour coller à leur canevas de mise en page, le polissent pour le rendre plus vendeur, plus putassier, mais tout de même, la base, c'est souvent l'auteur qui la fournit.

Voici donc une première proposition.

Est-ce que ça donne envie d'ouvrir le bouquin ?

L'homme qui valait 45 milliards

 

Un jolie fille en bottes court à travers la ville, un vieil homme attend le visite de son fils toxicomane, un ouvrier sidérurgiste a décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds et un artiste conceptuel passionné d'art vidéo passe à l'action. Au même moment, l'un des hommes les plus riches du monde, magnat de l'acier passé maître dans l'art du licenciement collectif, rend visite à de hauts fonctionnaires de la Commission européenne. Voilà les ingrédients de ce roman explosif, à mi-chemin entre la réalité sordide des frères Dardenne et l'impertinence pâtissière de l'Entarteur. Nicolas Ancion réussit le tour de force d'émouvoir et de faire rire dans le même élan. « L'homme qui valait 45 milliards » est un roman palpitant, une fresque juste et écorchée, qu'on garde longtemps en mémoire.

 

Tu es à présent le geôlier de l’un des hommes les plus riches de la planète. Le rôle te plaît. Comment tu en es arrivé là, tu ne pourrais pas l’expliquer en deux mots. Moi non plus, d’ailleurs. Il va falloir y consacrer tout un chapitre.

Ou plus.

On verra.

Est-ce que ça donne envie d'ouvrir le bouquin ?

 

PS : le stormtrooper qui lit dans une librairie, c'est un clin d'oeil au boulot de traduction d'un roman de la série Star Wars, que je continue encore, à côté de l'écriture de fiction.

L'homme qui valait 45 milliards - manuscrit achevé

fragneeGoldo.jpgIl était 2h du matin, cette nuit, quand j'ai achevé le manuscrit de mon roman "L'homme qui valait 45 milliards", sur lequel je bossais depuis de longues semaines.

J'ai lancé un cri de joie, à voix basse pour ne pas réveiller Axelle et les enfants. J'ai fait quelques bonds sur place, puis j'ai filé au lit parce qu'il gelait ferme à cette heure-là et que c'est sous la couette que la température était la plus agréable. Ah oui, je me suis brossé les dents et jai uriné, avant.

N'empêche, au réveil, ce matin, le résultat est toujours là. Déjà envoyé à l'équipe de mon éditeur (le Grand Miroir) et soigneusement backupé aux quatre coins du Net, mon bouquin peut courir sur ses propres pattes, à présent, il n'a presque plus besoin de moi.

Presque.

Tout est dans la nuance.

Maintenant vont commencer les semaines d'attente avant que n'arrivent les premiers avis de lecteurs; pendant ce temps, les idées que j'ai laissées de côté qui vont reprendre le dessus... Est-ce que je ne changerais pas le prénom de ce personnage ? Et ce projet, de lui faire raconter ce truc-là, pourquoi est-ce que je ne l'insérerais pas quelque part ? Et quand j'aurai bien tout oublié, j'écouterai les remarques, les suggestions, les reproches et je me lancerai dans un nouveau travail de réécriture et de toilettage.

Il y en a encore pour quelques mois. Mais c'est normal.

Le roman sera en librairie en août 2009.

Que puis-je déjà en dire ?

Il s'appelle donc "L'homme qui valait 45 milliards". Il se passe à Liège. Il y est question de sidérurgie, de toxicomanie, d'art contemporain et de fast-food. De bord de Meuse, de reportage télévisé, de politique et de Lakshmi Mittal.

C'est drôle et percutant (j'espère), c'est gros et passionnant (j'espère aussi), ça va marcher du tonnerre (espère mon éditeur).

Vivement dans quelques mois, que je puisse vous présenter la couverture du livre !

PS : la magnifique photo du Pont de Fragnée est signée Goldo, bien entendu.