31/01/2006
Je suis infecté par le ver à blog!
C'est arrivé comme ça, ce soir, en visitant le site de somebaudy, j'ai choppé son virus. Faites gaffe, il est contagieux...
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27/01/2006
Septième ciel Belgique: on se fout de nous en 16:9
Si vous habitez la Belgique ou que vous y passez de temps en temps, vous n'aurez pas manqué la campagne de matraquage publicitaire pour la nouvelle série télé de la RTBF, annoncée depuis de longs mois comme "la première série télé 100% belge et 100% love". Et les journaux de reprendre l'info telle quelle sans se poser de question. Il y en a pourtant une, cruciale, que personne n'a soulevée: qui sont donc les scénaristes qui ont imaginé cette série (je me suis posé la question parce que je me demandais bien qui avait pu pondre un scénario d'une inconsistance pareille, qui endormirait la cannette de bière et le paquet de chips en même temps que le reste de la famille)? Des Belges, bien entendu.
Eh bien, non, pas du tout. La RTBF, qui croit aux talents de notre Communauté française (par laquelle elle est financée, rappelons-le, et notamment pour mettre en valeur notre patrimoine, en ce compris le talent de nos écrivains et scénaristes), a fait appel à une équipe française. Voilà pourquoi Tournai ne ressemble pas à Tournai et que cet équipe de rédaction n'est pas plus belge que Pierre Mondy ou les rois maudits. Vous n'y croyez pas, consultez le site :
C'est vrai, qu'au fond, le scénario n'est jamais qu'un détail! Qu'en collant des comédiens et des réalisateurs belges, un décor belge et de l'argent belge, on donnerait bien l'illusion que tout ça a des racines de chez nous et que ça touchera le public! Quelle triste ratage.
Suis-je le seul à m'être rendu compte de cela? Je n'en sais rien. Mais j'ai bien envie de demander à la SCAM, la société des auteurs multimedias, qui défend les droits des auteurs de fiction télé, notamment, d'interpeller la RTBF à ce sujet.
La série n'est en tout cas pas du tout 100% belge. Les pubs qui le prétendent le sont bien, elles. Et c'est de la publicité mensongère!
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26/01/2006
Du Parrondo brillant sur papier mat
« Ni plus ni moins », le dernier album de José Parrondo est tout simplement envoûtant. Vu de l’extérieur, il peut sembler anodin, avec sa couverture qui représente un gros nuage blanc, sur fond de ciel bleu, où deux bonshommes sans bras semblent scruter le plancher des vaches. Le trait naïf, l’écriture cursive, les à-plats de couleurs vives, tout cela doit sembler bien enfantin à la plupart des lecteurs. Et un coup d’œil rapide à l’intérieur du livre confortera sans doute cette impression. 46 planches de trois fois trois cases chacune, avec le même trait, les mêmes couleurs vives et les mêmes bonshommes, voilà qui ne semble guère passionnant. Eh bien, détrompez-vous, c’est exactement le contraire. Les 414 cases de l’album suivent les péripéties rocambolesques d’un bonhomme de neige, d’une bande de fourmis, d’un somnambule, d’un oiseau ou d’une camionnette de shampooing, dans un enchaînement hallucinant, qui semble réinventer les principes de la causalité et les ressorts de l’humour pince-sans-rire.
S’il s’agissait de résumer l’histoire, il suffirait de dire que l’assaut des fourmis sur un bonhomme endormi finira par entraîner la chute d’une montgolfière, ce qui ne révèlera rien du tout, si ce n’est la complexité de l’esprit du facétieux Parrondo, toujours prêt à rebondir à la case suivante dans un nouveau repli de son univers faussement enfantin. Il est bien difficile de mettre des mots sur un livre pareil. On se contentera de dire que le dessin et la narration, réduits à leur plus simple appareil, à leur essence presque, réussisse à emporter le lecteur dans un tourbillon quasi magique. Une prouesse que Lewis Trondheim, pourtant génial par ailleurs, ne parvient pas à réussir dans ses albums sans parole comme le tout récent « Mister I » publié chez Delcourt. José et Lewis ont bien des choses en commun, le premier est, avec cet album, passé maître dans l’art de la narration sans parole, le second reste à l’heure actuelle l’un des meilleurs dialoguistes de la BD française. On attend d’ailleurs toujours la suite de leur collaboration sur la série « Allez raconte ». Mais c’est une autre histoire.
« Ni plus ni moins », en tout cas, n’en raconte pas une seule mais des tas d’un coup. Et c’est aussi un objet magnifiquement réalisé. Chapeau aux Requins marteaux pour la qualité du travail éditorial !
José Parrondo, « Ni plus ni moins », Les Requins Marteaux, 2006. 46 planches couleur. 14 €
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« Écrivain cherche place concierge » de retour en librairie
Le roman était épuisé (son auteur, ça va, il est plutôt en forme en ce début d’année) dans l’édition originale, le voici qui ressort, en Belgique et en France, au Grand Miroir. L’histoire est toujours la même : Victor, jeune écrivain sans talent, cherche un boulot pour gagner sa vie mais garder du temps libre pour écrire. Il place donc une petite annonce pour trouver… une place de concierge. Il trouvera une place et c’est à ce moment-là que tout bascule, puisqu’on lui propose de veiller à la destinée d’un château, perdu dans la campagne. Un roman à rebondissements, farfelu et décalé, qui mélange sans retenue le réel et l’imaginaire, les animaux, les peluches et les humains. Oserez-vous plonger dans ce livre piégé ?
Nicolas Ancion, Écrivain cherche place concierge, roman, Le Grand Miroir, 2006
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25/01/2006
Darkplanneur.com met la Belgique à l'honneur
"Le poète fait sa pub" en exclu sur le Net!
Dans le cadre de la semaine belge sur le blog tendance darkplanneur.com, Eric B. (celui qui chantait en duo avec Rakim il y a quinze ans? je n'en sais rien ;-) fait de la pub pour le bouquin à paraître dans quelques semaines aux Eidtions Maelström. L'occasion de lire un premier texte de ce micro-recueil. Et de lire interview de Brice Depasse, l'animateur en ligne, en ondes radio et en Podcast de "Lire est un plaisir".
C'est confus, vous n'avez rien compris? Ben, alors, cliquez ci-dessous et tout s'éclairera!
Le site darkplanneur.com http://www.darkplanneur.com/2006/01/un_peu_de_posie.html
15:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
20/01/2006
Nouvelle sortie pour la Foire du Livre de Bruxelles
La publicité est partout: sur les boîtes de céréales, les sièges de tram, les casquettes des gamins, les arrêts de bus et les bords de route. Et la poésie pendant ce temps-là? Où se cache-t-elle?
Dans les bouquins, peut-être, mais pas que là. Ce texte à lire à haute voix et en bonne compagnie est un pamphlet poétique qui cherche à réunir les contraires: la poésie et la publicité.
Comme un petit extrait vaut mieux qu'un long discours, voici la première page:
C’est ainsi que ça commence
La poésie ne peut pas rester aux seules mains des poètes :
ces types-là ne savent pas ce qu’ils font.
A force de jouer avec les mots dans son coin, comme un adolescent découvre les plaisirs solitaires, le poète finit par devenir sourd au monde qui l’entoure
(et le lui rend bien).
- Poète, à table ! crie la mère du poète.
Le poète solitaire se lave les mains, descend dans la cuisine et se met à table.
Le voilà assailli : étiquettes criardes, céréales bariolées, slogans sur la bouteille de bière, jingle à la radio, écran de pub au milieu du JT. Le poète s’en fout, il attend de remonter dans sa chambre pour écrire le monde plein d’oiseaux, de levers de soleil et de jeunes filles assises au bord des puits.
Qu’il aille à la merde.
Qu’il s’y enfonce.
Par les pieds, d’abord, puis les genoux et les mains. Le stylo embourbé pour de bon. La merde jusqu’aux dents. Que seul son chant s’échappe et monte vers l’azur, où les oisillons lui chieront dessus.
Le monde n’attend pas.
Pendant que le poète cherche l’inspiration, Coca-Cola a placé trois distributeurs de boissons dans des écoles primaires. Mc Donald’s a tronçonné quelques hectares de forêt tropicale. Halliburton a revendu des millions de litre de pétrole aux types qui les ont puisés.
C’en est assez, dit le poète.
Il voudrait sortir de là.
Mais c’est trop tard.
Personne ne l’écoute.
Il n’y a que les publicitaires qui ont droit à la parole de masse.
Je ferai la pub, dit le poète.
Et il sort de la merde en y laissant ses lauriers.
Pour lire la suite:
"Le poète fait sa pub", Editions Maelström, 3 euros chez tous les libraires sauvages, dès le 15 février 2006!
16:30 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
15/01/2006
"Dans la cité Volta" sur Lire est un plaisir
Brice Depasse est l'infatigable animateur du blog le plus littéraire de Belgique ET de la séquence littéraire de radio Nostalgie. A l'occasion de la sortie de "Dans la cité Volta", il m'a invité à venir répondre à ses questions dans les bureaux très classe de la radio, en plein coeur de Bruxelles, ce que j'ai fait bien volontiers. Le résultat peut s'écouter sur tous les ordinateurs ou presque, en visitant le blog "Lire est un plaisir", c'est-à-dire en cliquant sur le lien ci-dessous:
http://lireestunplaisir.skynetblogs.be/
Sur le blog, vous trouverez des tas d'interviews exclusives à écouter d'un simple clic, grâce à la magie du Flash Player. Alors qu'attendez-vous, que faites-vous encore à traîner sur ce blog où il n'y a que du texte. Allez, zou, il est temps d'aller à la rencontre de tas de bouquins passionnants!
Et remettez mes salutations amicales à Brice au passage!
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14/01/2006
« Carrière solo » sort en ce mois de janvier
Bonne nouvelle ! « Carrière solo », un roman pour adolescents sur lequel je travaillais depuis longtemps est enfin disponible en librairie. Il est publié dans la collection « Espace Nord - Zone J » des éditions Labor, avec une couverture qui flashe comme un prime de la Star Ac’ !
Et ça tombe bien, vu que le roman raconte l’histoire de Michaël, chanteur du boys band « Just 4 You » qui fugue pour retrouver sa liberté. Marre d’être sous les ordres de son producteur, de n’avoir ni le droit de fumer ni de draguer ni de jurer. Il retrouve sa liberté et, avec elle, la destinée de sa propre vie. Maintenant qu’il ne veut plus faire star, que va-t-il donc devenir ? A découvrir dans toutes les bonnes librairies.
Nicolas Ancion, Carrière solo, roman, Labor, Espace Nord Zone J, 2006
18:20 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (10) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
De la poésie sur le chemin du boulot !
A savourer au volant, dans le tram, en train ou en avion, caché sous son bureau, derrière le comptoir de la boutique, ou, mieux encore, allongé sous la couette.
Nicolas Ancion, Métro boulot dodo, poésie, L’Arbre à Paroles, 2005
18:20 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer