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28/12/2007

Les playmobiles sont en marche

A lire aussi “Nous sommes tous des playmobiles”

De ces petits bonshommes standardisés, tout en plastique lisse, affichant un sourire identiquement figé, peuvent surgir des histoires surprenantes, inquiétantes même. “Nous sommes tous des playmobiles” regroupe dix nouvelles de Nicolas Ancion, publiées récemment.

Dix histoires d’hommes qui à partir de presque rien dérapent, glissent vers l’insoupçonnable. “Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu’une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l’absurde redonne des couleurs à une existence terne”. Se mêlent alors un arrière-goût de plaisanterie sur fond de drame, voire d’horreur. 

Un banquier victime de home jacking profite de la situation et se mue volontiers en assassin. Un directeur commercial à la recherche d’une chemise net pour son rendez-vous dans la minute, file aux entrepôts de marchandises et découvre l’envers du décor. Deux jeunes anars aux yeux desquels la langue appartient à ses usagers, et doit être libérée de tout académisme, font vivre un véritable calvaire de tortures à un octogénaire, malheureusement sociétaire de l’Académie française. Un gamin s’évertue à coller sur un carton des chevaliers et des dragons découpés dans les paquets de cigarettes de son père, il se construit une icône, une histoire. 

A découvrir aux éditions Le Grand Miroir (groupe Luc Pire).

Et dans le même numéro du périodique "En marche", on peut lire une nouvelle intitulée "Tête de Turc", tirée du recueil "Les ours n'ont pas de problème de parking".

21/12/2007

"tendre, poétique, cocasse, décalé, déjanté" (le Monde des Livres)

Bon, ben, il y a des matins comme ça où on n'a pas grand chose à ajouter. On ouvre le journal (enfin, ce n'est pas vrai, on se lève avant le soleil et on roule dix minutes pour trouver une librairie ouverte à 7h du mat dans le froid humide) et on lit ceci:

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Après ça, on peut remonter se coucher, on n'a pas perdu sa journée. Et on se dit qu'on a bien fait d'insister auprès de l'éditeur pour publier ces nouvelles... Merci, Christine Rousseau, pour votre fidélité et votre enthousiasme!

PS: zut, l'article est illisible, il va falloir trouver un autre moyen de le mettre en ligne, je n'ai pas trop envie de tout retaper, moi...

PPS: du coup, je me dis que je peux refaire le coup tous les jours: demain, je fais croire qu'il y a un papier dans les Inrocks, puis ce sera au tour de Libé, puis Elle, la Croix, la gazette de la Coupole (non, ça, c'est une blague, à leur âge, les Immortels ne lisent plus, ils bavent d'ennui).

PPPS: ça y est, j'ai trouvé un hébergeur sympa, voyons si ça fonctionne: vous voyez quelque chose? EN CLIQUANT ICI

10:55 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, belgique, Le Monde des Livres, nouvelles, Ancion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

15/12/2007

Les playmobiles dans la Dépêche du Midi

79fb081216c8abeb969a16151989826a.jpg« Ses nouvelles sont des petites merveilles de précision, caustiques et loufoques. Crime crapuleux, sabotages divers et variés, changement de cap inopiné, banal quotidien sur lequel s’entrouvrent d’impensables issues… Dans une langue truculente, verte et jubilatoire, l’auteur n’a pas son pareil pour triturer notre société de frappadingues. Et en extraire un jus à l’humour noir bien trempé mais pas désespéré. On pense au cinéma des frères Cohen, aux rouages implacables des petites histoires d’Alfred Hitchcock, mâtinées de dialogue façon Audiard ou San-Antonio. Ça fait un bien fou ! » Surtout à moi, dois-je bien avouer, qui ai pu découvrir cette critique enthousiaste dans la Dépêche du Midi sous la plume (bien trempée !) de Céline Samperez-Bedos. Après ça, tout Carcassonne ou presque était présent pour la rencontre à la librairie Mots et Cie ce matin. Gâteaux aux noix, abricots et dattes, piles de livre et parlotte, une matinée plus que réussie et qui remonte fameusement le moral après la dérouillée que « Nous sommes tous des playmobiles » n’a pas pris face à la critique parisienne. A ce jour, pas une seule recension (ce que je peux comprendre, il n’y a pas beaucoup de place et les grandes maisons verrouillent tout) mais, bien plus grave à mes yeux, pas un critique pour lire mon recueil. Pas un qui soit suffisamment curieux ou téméraire. Juste bon à gratter le papier dans le sens que leur indiquent Galligraseuil ? Sans doute. Mais pas tous, en réalité, car il se chuchote de source plutôt bien informée que Christine Rousseau, qui avait déjà écrit du bien de « Ecrivain cherche place concierge » dans le Monde des Livres, prépare un papier sur le recueil de nouvelles. Plus que quelques semaines à patienter… Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude d’attendre et, pour faire passer le temps, je peux toujours relire le papier de ce matin dans la Dépêche ou celui du Midi Libre, il y a quelques semaines.