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04/02/2009

Le 4 février à 20h07 c'est maintenant

reveil-ikea.jpgJe vous l'avais annoncé.

Ceci est donc un simple rappel.

Eh bien, c'est maintenat que ça se passe : http://les807.blogspot.com/

 

Enlivrons-nous à Uccle ce lundi !

Christian et Nicolas.jpgCe lundi soir, le 9 février si mon agenda est correct, je serai à Uccle, au Centre Culturel, pour une rencontre publique avec les lecteurs.

Le cycle de rencontres s'intitule "Enlivrez-vous", ce qui m'amuse beaucoup car c'était également le titre d'une séquence radio, que j'animais avec un immense plaisir dans "Bonjour quand-même", l'émission matinale de Jean-Pierre Hautier sur la première. Le titre me plaisait, mais il passait très mal en radio. On n'appelait jamais la séquence par son nom et JPH disait le plus souvent "Nous alllons retrouver Nicolas Ancion pour parler des rencontres qui se déroulent en librairie dans les prochains jours", ce qui n'était pas plus mal, ça permettait au moins aux auditeurs de comprendre tout de suite de quoi on allait parler.

Pour la petite histoire, la séquence en question était liée au sponsoring de la SMAP, qui, lorsqu'elle a changé de nom, a suspendu ce genre de projet pendant quelques semaines, histoire de voir si ça collait toujours avec la nouvelle étiquette, Ethias. Les choses ont traîné, la séquence a disparu et j'ai arrêté de me lever avant le soleil pour rejoindre les studios de la RTBF à temps pour passer en direct à l'antenne. Liège-Bruxelles à ces heures-là, c'était le parcours du combattant.

On ne parlera sans doute pas de cela, lundi soir à Uccle, mais vous êtes les bienvenus quand-même !

C'est à 18h30 et pour toutes les infos pratiques, vous n'avez qu'à vous rendre ici.

PS : je n'ai évidemment pas de photo de cette rencontre, puisqu'elle n'a pas encore eu lieu. J'ai donc placé une photo prise l'an dernier, à l'abbaye de Stavelot, lors d'une rencontre avec une douzaine de classes du secondaire, autour de mon recueil "Nous sommes tous des playmobiles".

02/02/2009

Je ne suis pas d'accord avec Beigbeder

 

 

frederic_beigbeder_reference.jpgAllez, rien qu'à lire le titre, vous allez me dire : « Mais on s'en doutait bien, Nico, tu n'es jamais d'accord avec personne. » Et vous aurez bien raison.

N'empêche, dans sa chronique mensuelle dans « Lire », l'ex-publicitaire, ex-présentateur télé, ex-directeur de collection, ex-auteur de best-sellers enrage contre Didier Jacobs du Nouvel Obs, parce que ce dernier a étalé au grand jour les foirages du petit milieu éditorial parisien, dans une chronique où il donnait les chiffres, non seulement des ventes des grosses locomotives littéraires de la dernière rentrée, mais aussi des avances que les auteurs avaient touchées.

Frédéric Beigbeder s'est senti visé et, lui qui a toujours argué qu'il vendait beaucoup pour rejeter les critiques qui disaient du mal de ses bouquins, se fait soudain le chantre de l'art pour l'art et reproche à Jacobs de parler argent là où on ne devrait discuter que de qualité littéraire, de personnges, de thématique et de style. Soit. On peut dire les âneries qu'on veut quand on se sent blessé, c'est le droit de chacun, En état de légitime défense on peut même taper sous la ceinture, ce n'est pas grave.

On peut se montrer con et peu argumenté, c'est un droit inaliénable et les lecteurs pardonneront toujours aux plumes emportées.

Mais on ne peut tout de même pas écrire n'importe quoi.

Je citerai intégralement le passage qui me fait bondir :

Personnellement je me suis toujours réjoui que des éditeurs soient prêts à donner des centaines de milliers d'euros à des auteurs non rentables, considérant que cet argent était toujours plus à sa place dans la poche d'un artiste oisif que dans celle d'un banquier véreux.

Oh, que l'argument paraît juste ! C'est bien mieux de donner de l'argent à des auteurs qu'à des banquiers... qui voudrait s'opposer à ça ? Personne, bien sûr..

Eh bien, si.

Je suis outré.

Parce que ce sont précisément ces avances colossales qui nécessitent des campagnes marketing nuisibles à la création littéraire (pour rembourser les sommes payés à Millet, Angot, Houellebecq, Beigbeder... il faut mettre le paquet pour assurer les ventes, donc occuper l'espace médiatique, donc occuper les tables des libraires, donc préoccuper la critique avec des débats stupides...).

Parce que ces sommes sont prélevées sur le budget des maisons d'édition, par sur celui des banques et que, du coup, les autres auteurs de la maison continuent, eux, à être payés au prorata des ventes, non pas en fonction de leur travail réel.

Parce que les auteurs, dans leur infinie majorité sont traités comme des moins que rien dans le monde du livre (savez-vous que l'éditeur, l'imprimeur, le metteur en page, le chauffeur de camion qui livre les bouquins, l'attachée de presse, le libraire, l'emballeur chez le distributeur et la secrétaire de l'éditeur, tous, absolument tous sont payés en fin de mois grâce à leur travail ?) Il n'y a que l'auteur qui sera payé, si tout va bien, dix-huit mois après les ventes, en fonction de ce qui aura été réellement écoulé de ses livres.

J'ai la chance de toucher des avances sur droit. Elles sont dérisoires mais raisonnables. Elle sont calculées par les éditeurs en fonction des ventes qu'ils attendent, avec tous les paramètres réglés pour envisager le pire des cas (aucune traduction n'est vendue, le livre ne marche pas bien, la presse n'en parle pas). Ces avances, seules, ne me permettent pas de couvrir le temps de travail d'écriture du livre (je ne parle pas, dès lors, du travail de promotion qui l'accompagne). Soyons transparents, je touche entre 2000 et 6000 euros par livre que j'écris. Il me faut entre trois mois et deux ans d'écriture pour écrire un livre ! Faites le calcul...

Si j'avais le double en avance, je pourrais ne plus me tracasser. Je ne serais pas riche mais je ne devrais pas courir sans cesse pour trouver un truc mieux payé que l'écriture de fiction.

Par exemple, je suis mieux payé pour traduire le roman d'un autre que pour écrire un texte original.

On n'est jamais payé correctement comme écrivain...

Pourquoi ?

Parce que les auteurs ne sont pas regroupés, qu'il ne sont ni syndiqués ni revendicatifs, parce que ceux qui touchent de l'argent en réclament toujours plus, y-compris avec des arguments aussi stupides que celui que FB a avancé dans sa chronique.

Pfff.

On n'est pas sorti de l'auberge.

Ceci dit, je ne me plains pas. Je ne fais plus qu'écrire, je n'ai plus d'autre métier à côté, j'ai constamment trois bouquins en cours et autant qui attendent d'être imprimé.

Ça bouillonne, ça pétille et ça marche. Petit à petit, de nouveaux lecteurs sont conquis.

Mais si je m'en sors aujourd'hui, ce n'est certainement pas grâce à l'argent dilapidé par les maisons d'édition lors de la dernière rentrée, c'est un fait!

PS : la photo, c'est FB, elle vient du site de l'excellent hebdo Voir à Montreal

 

Nous sommes tous des orphelins

playmobiles.gifTriste nouvelle, le papa des bonshommes Playmobil, le grand-père de mon dernier recueil de nouvelles, donc, est décédé à l'âge de 79 ans. Voici le communiqué publié par l'agence l'agence Belga il y a quelques minutes :

Hans Beck, l'homme qui a inventé les jouets Playmobil, petits personnages que tous les enfants connaissent, est décédé à l'âge de 79 ans, a indiqué lundi l'entreprise allemande pour laquelle il travaillait. Les figurines Playmobil, petits personnages haut de 7,5 centimètres aux bras et jambes amovibles, ont développé au fil des années tout un univers fantastique avec des bureaux de police, trains, bateaux et autres châteaux forts, pour le plaisir des petits et des grands. La marque Playmobil a été lancée en 1974 et dès l'année suivante l'entreprise allemande Geobra rencontre un important succès grâce à ces petits personnages. Playmobil a fêté ses trente ans en 2004. A l'époque, environ 1,8 milliard de personnages Playmobil avaient été fabriqués et exportés dans septante pays. Hans Beck, le créateur, est décédé vendredi dernier des suites d'une grave maladie, a indiqué l'entreprise, où il a travaillé de 1958 à 1998. L'entreprise a enregistré l'an dernier un chiffre d'affaires de 452 millions d'euros. (DAD)

© BELGA

En guise d"hommage, vous pouvez, au choix :

  • marcher les bras raides et tendus, les mains légèrement écartées (proposition de Joris Vandendooren via Facebook)
  • dormir dans une boîte bleue en carton ou dans une maison en plastique
  • lire ou relire "Nous sommes tous des playmobiles" avec compassion ;-)

PS : Merci à Robert Bosmans pour le titre de cette note.

18:09 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : playmobil, littérature, deuil, hans beck, nouvelles | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

L'adresse du classemement Wikio 2009

wikio.jpgC'est bien beau de palabrer au sujet du classement Wikio mais il me semble que je n'ai même pas donné l'adresse de ce merveilleux outil de compétition entre blogueurs littéraires. Ça fait un peu brouillon, non ?

Alors je corrige ça illico et je vous envoie en direct vers le classement de février 2009, qui deviendra bientôt classement de mars 2009, puis classement d'avril 2009 et ainis de suite, puisque ce hit-parade sans chanteurs est mis à jour, à la même adresse au début de chaque mois.

Intéressant, n'est-il pas ? Non, vous avez raison, les classements, ce n'est pas terrible, ça n'a d'intérêt que quand on les remonte avec fulgurance. Sinon, on les snobe bien volontiers.

10:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : wikio, classement, top, technocrati, mensuel, blog, popularité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

01/02/2009

Classement Wikio février 2009

tv.jpgA tout seigneur, tout honneur, je viens tout bonnement d'emprunter au blog Les peuples du soleil, le texte qui suit car il me convient parfaitement... J'y ai juste ajouté des renvois vers quelques autres blogs que je suis de temps à autre, auxquels je suis ravi de faire un peu de publicité...

Chaque fin de mois, les blogueurs les plus z'influents connaissent quelques sueurs froides, poussées d'adrénaline, craintes, espoirs,... C'est que le classement Wikio arrive à grands pas! Personnellement, je suis surtout amusé par cette effervescence.

Alors allons-y:

Partageons mon avis restera-t-il le premier dans la catégorie "Politique"?
De Tout, de Rien
regagnera-t-il une place dans la catégorie "Divers"?
Georges Flipo avancera-t-il de quelques rangs suite à la publication de son nouveau roman ?
Cathulu dépassera-t-elle La République des livres et le sieur Balmeyer ?

Voilà des vraies questions qui devraient apparaître sur ce blog au lieu d'inepties précolombiennes qui sont presque toutes tombées dans l'oubli. Au moins, j'aurais une chance de passer dans les cent premiers de la catégorie "Littérature" ^__^.

Puis, après avoir collé ça, je me souviens que l'émission la plus regardée de tous les temps à la télévision française était un reportage consacré à l'Audimat, ce petit appareil, placé à côté de quelques milliers de téléviseurs, pour mesurer l'audience des émissions. L'émission avait-elle vraiment drainé 100% ou presque des Français ce soir-là ? Non, bien sûr, mais elle avait remporté un franc succès auprès des ménages équipés de l'appareil, qu'on avait d'ailleurs interviewés pour le reportage. Pour une fois qu'on parlait d'eux dans le poste, il fallait qu'ils regardent. Et c'est ainsi que le premier reportage sur l'Audimat a complètement faussé les résultats de l'appareil de mesure, ce soir-là.

Jolie parabole, non ?

A force de parler des classements dans les blogs, on génère des notes, voire des blogs entiers qui ne font plus que ça, tenter d'augmenter leur visibilité et leur popularité dans les classements.

12:37 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : wikio, classement, top, technocrati, mensuel, blog, popularité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer