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23/02/2009

Le Jeu des Dictionnaires, c'est de lundi à jeudi

facultés.jpgTous les soirs, de lundi à jeudi, de 17h15 à 18h, je suis invité au Jeu des Dictionnaires, l'émission de radio qui déconne à longueur d'année sur La Première, en Belgique. Vous pouvez l'écouter en direct, bien entendu (sur les ondes radio ou sur Internet) ou, si vous arrivez un peu en retard, télécharger les émissions pendant une semaine à cette adresse : Podcast du jeu des dictionnaires.

Amusez-vous bien !

21/02/2009

Bienvenue sur le blog totalitaire

Tout aura été permis au cours de la campagne qui a mené à la consultation populaire à Liège demain matin.

Dernière péripétie en date : je découvre qu'on reproche au mouvement citoyen et aux initiateurs de la demande de consultation d'avoir fait preuve d'une "pensée totalitaire". En quoi ? Ce n'est pas expliqué avec précision...

On reproche aux initiateurs d'avoir fait preuve de trop d'enthousiasme, d'avoir cru en leurs idées, d'avoir été convaincants, persuasifs, au point de faire plier l'opinion publique et de contraindre les élus locaux à revenir sur leurs déclarations et décisions.

En quoi est-ce totalitaire ?

Ils n'ont pas laissé suffisamment de place au débat et à la contradiction ?

Allez, mieux vaut en rire ! Les commentaires des blogs ont toujours été ouverts, les pages des journaux également, la parole est offerte à chacun et c'est le silence des défenseurs du NON qui est incompréhensible, pas la ferveur des  enthousiastes.

Pour terminer, avant de vous laisser aller voter demain matin, si ce choix vous concerne, je voulais juste signaler au passage qu'on m'accuse et me reproche d'avoir pris la parole dans ce dossier.

On me reproche d'avoir ouvert ma gueule. A lire certains commentateurs, un écrivain ne devrait pas faire des choses pareilles.

Un bon écrivain, à Liège est-il un écrivain mort ou un écrivain muet ?
Mort et muet, voilà l'idéal, sans doute.

Allez, votez en votre âme et conscience demain. Comme je l'ai déjà dit, dans un grand élan totalitaire dont je suis coutumier, votez oui ou votez non mais votez. Si vous ne vous exprimez pas demain, ne vous plaignez pas ensuite des décisions qui sont prises dans votre dos tout le reste du temps.

Mais je vous connais, amis lecteurs, vous n'aurez pas envie de grasse-matiner demain jusqu'à 13h.

Un réveil démocratique, ça fait du bien à tous, même un dimanche de carnaval.

PS : selon la bonne habitude totalitaire, les commentaires de cette note sont ouverts ;-)

22:20 Publié dans Liège | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : liège, politique, débat, littérature, consultation populaire | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

19/02/2009

L'enregistrement, c'est ce soir

L'enregistrement du Jeu des Dictionnaires, c'est ce soir. Je ne recopie pas toute l'info, il suffit de lire ceci pour en savoir plus.

Belle journée à vous !

18/02/2009

Une BDDD (= une BD en 3D)

case05anim.gifC'est l'excellent Didier Millotte qui m'a fait découvrir les recherches de Vincent Giard sur son blog A Encre. On y trouve plein de petits bouts d'essais assez passionnants parce qu'ils explorent les possibilités de la BD en GIF animés. Pas de la simple animation, non, du récit en cases avec des images qui bougent.

De la BDDD, en quelque sorte, de la BD en 3 D : hauteur, largeur et... temps !

Il y en a en tout cas une qui est formidable et vaut le détour, c'est celle dont j'ai extrait la case qui illustre cette note. Allez la lire, vous ne regretterez pas le détour. Mais accorchez-vous, ça va tanguer !

Imprimer un roman, c'est comme imprimer un mémoire

AALFB_U_G0891.gifQui a dit que les hommes étaient monotâches ? Alors que je suis installé dans la cuisine avec ma bonne vieille imprimante laser (c'est la même depuis 8 ans, une Brother HL-1250, elle est solide, j'ai achevé trois PC entretemps, elle tient encore) pour sortir les deux exemplaires réclamés par l'éditeur (Fleuve Noir) du roman que j'ai traduit avec Axelle, qui s'intitule Le Pouvoir de la Force et qui sortira dans quelques mois (oui, vous avez bien deviné, il s'agit d'un roman tiré du jeu vidéo Lucasarts du même nom, The Force Unleashed en anglais), je reçois quelques messages sur Facebook pour me prévenir que je passe à la télévision en ce moment et que c'est magique d'être devant son poste avec l'ordi sur les genoux, à écrire à l'auteur qui, justement, dans le téléviseur, parle de Facebook. Le monde n'est-il pas merveilleux ? Non, car, le temps qu'on achève de rédiger le message, l'émission est déjà achevée. La littérature à la télé, c'est bien, mais aux heures sombres de la nuit et sans s'apesantir. N'empêche, qu'est-ce que ça me fait plaisir d'avoir été sur le plateau ce soir (pas en direct, vous l'aurez compris) pour répondre aux compliments de Thierry Bellefroid et sourire pour les photos de Michel Dufrasne (elles sont déjà sur Facebook depuis plusieurs jours, cherchez un peu).

Pendant ce temps, mon imprimante continue à cracher des feuilles. Imaginez un peu : 525 pages de manuscrit en deux exemplaires, sur une imprimante solide mais datée, ça ne sort pas en dix minutes. Mon pain a eu le temps de lever, de cuire et de refroidir. La cuisine n'est plus très chaude non plus. La lumière reste pareille à elle-même, ampoule économique mais suffisante.

Le rythme de l'impression bruite la nuit, on est loin du cri strident de l'imprimante à marguerite mais le bruit des pages et du mécanisme rotatif couvre largement celui de mes doigts sur le clavier.

Où voulais-je en venir, ah oui, les souvenirs qui remontent à la surface au moment où j'attaque l'impression. Le toner laisse des bavures dégueulasses sur toutes les pages. On parvient à peine à déchiffrer la police fadasse que j'ai utilisée pour calibrer le texte (1500 signes par page, pas plus, c'est prévu dans le contrat). Je sors la grosse artillerie. Un toner neuf (heureusement que j'en trimballe un dans mes armoires depuis trois ans, juste pour le cas où... ce soir arriverait un peu tôt). Je retire l'ancien, lis et relis es instructions, secoue la nouvelle cartouche comme demandé, place le papier dans le tiroir (il en faut des feuilles pour imprimer 1050 pages ! Faites le calcul vous-mêmes !) et ça démarre.

Puis ça dure. Ça dure encore au moment où j'écris ceci et ce n'est pas près d'arrêter. Je me demande si je ne ferais pas bien d'écrire un roman, plutôt qu'une note de blog. Il me semble qu'il faut à peu près autant de temps pour le matérialiser sur papier que pour l'écrire.

Toutes ces aventures, voilà où je voulais en venir, me rappellent les nuits de fièvre où l'on imprime le premier exemplaire de son mémoire, toujours à la dernière minute, pour le porter à photocopier. Il y a toujours quelque chose qui foire. L'imprimante mal configurée, la boutique de copie fermée, le recto verso qui a foiré...

Allez, je vous laisse, je dois vérifier s'il ne manque pas de pages au premier exemplaire. Bonne nuit.

17/02/2009

Dans la Cité Volta, portrait sonore d'une cité sociale

Je vous transmets avec plaisir ce joli communiqué, que je viens de recevoir et qui me réjouit :

Ce mercredi 18 février 2009

à 20.00 au Petit Théâtre Mercelis à Ixelles

Dans la Cité Volta, portrait sonore d'une cité sociale

cité volta.jpg

Dans la cité Volta, le roman de Nicolas Ancion, prend pour décor un quartier aux confins d’Ixelles. Des habitants de la cité Volta, rejoints par d’autres ixellois et des amoureux de la littérature, se sont emparés du livre, ont choisi des extraits et les ont lus à haute voix lors d’une lecture-promenade.

Un enregistrement radiophonique prolonge le projet initial : il fait la part belle aux voix, à la ville et à ses bruits, ainsi qu’aux rapports qui se tissent entre ces éléments.

Le mercredi 18 février 2009, des extraits du roman Dans la cité Volta, envahiront le Petit Théâtre Mercelis plongé dans la pénombre pour une écoute tout en émotion.

* En partenariat avec Catherine Vanandruel (asbl Fables rondes), Philippe Delchambre (Radio Campus 92,1 MHz) et CFC-Editions.

Entrée gratuite. La Commune d’Ixelles, à l’initiative du projet, est fière de vous présenter le fruit d’une belle aventure collective.

Petit Théâtre Mercelis
13 rue Mercelis - 1050 Ixelles
02 515 64 63
culture@ixelles.be

PS : pour les amateurs d'aventures sonores inédites, je précise que l'écoute de ce projet radio se fera entièrement dans le noir. A vous d'imaginer le film qui va avec...

Djian, Cestac et Teulé, c'est ce soir (et demain matin)

reveil-ikea.jpgCertains visiteurs m'avaient demandé de mettre un rappel aujourd'hui, je le fais donc très volontiers : il y a une bonne émission littéraire ce soir à la télé et les infos sont ici.

Et comme la critique précède parfois la diffusion, voici ce qu'en disait La Libre ce matin :

Le zoom du jour

Mis en ligne le 17/02/2009

L’enjeu de la littérature contemporaine est une question de regard, d’angle de vue. "Comment parler de choses qu’on a déjà vues cent fois ?" s’interroge Philippe Djian, auteur du récent "Impardonnables" (Gallimard), romancier ("37,2 le matin") mais aussi parolier ("Déjeuner en paix" de Stephan Eicher, c’est lui !). "Ce que l’on peut faire, c’est placer la caméra autrement, différemment".

Face à Thierry Bellefroid, l’écrivain, en général plutôt discret, se livre peu à peu dans Mille-feuilles (La deux, 22h50) , dévoilant sa vision de l’écrivain qui "se sert de toutes les vies qu’il n’a pas vécues", imaginant tous les possibles et, pour cette raison, se permet d’intervenir au cours du récit pour rappeler au lecteur que la narration n’est pas seulement une question de fond mais fait aussi l’objet d’un souci de style.

Prolixe, - Philippe Djian vient d’achever l’écriture d’une série littéraire en six épisodes, "Doggy bag", à l’instar des séries télévisées -, l’écrivain rappelle les efforts et les difficultés rencontrées lors du processus de création et que celle-ci est, rarement, indolore. C’est pourquoi rappeler ce fait lors d’interruptions n’est pas narcissique mais une évocation de la naissance de l’art, pratique dont use Jean Rouaud également.

Dans l’ambiance intime de ce face à face, le "jeu" de la critique mesquine parisienne est évoqué sans détour. Ce genre de critique dont l’effet - celui de propulser, souvent, l’ouvrage en tête des meilleures ventes - est bien loin de celui escompté. "Ces propos très négatifs sont bons pour mon ego," souligne Philippe Djian, non sans ironie.

Malheureusement, nous n’avons pas pu voir la suite de l’émission -appétissante puisqu’elle voyait intervenir Jean Teulé, à l’humour décapant et l’écrivain liégeois Nicolas Ancion, auteur de nouvelles, pièces de théâtre et romans.

En tout cas, l’entretien entre Thierry Bellefroid et Philippe Djian s’est achevé avec l’écoute d’un document sonore étonnant et émouvant : l’écrivain lisant les paroles d’une chanson qu’il venait d’écrire à son ami Stephan Eicher, touché. (C.P.)

16/02/2009

Liège 2015 : quand les langues se délient

phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgJ'en avais parlé ici il y a longtemps déjà : depuis le vote unanime du conseil communal de Liège pour organiser une consultation populaire (le 22 février, pour ceux qui l'ignorent encore), j'avais l'impression que cette belle unanimité de façade cachait une arrière-cuisine moins reluisante. A l'époque, Hassan Bousetta avait pris la parole pour expliquer que, bien qu'il avait voté pour la consultation, en tant que membre du PS, il voterait non le 22 février.

Si un élu osait écrire cela sur son blog, il ne devait pas être le seul à penser de cette façon...

Eh bien, les langues finissent par se délier et, ce matin, je lis les propos de Jean-Maurice Dehousse, interviewé par La Gazette de Liège :

Les rumeurs vont actuellement bon train. Est-il exact que le PS liégeois a donné instruction à ses membres et sympathisants de boycotter les urnes le 22 février prochain ?

Réponse de Jean-Maurice Dehousse, président de l’Union socialiste communale de Liège : "Non, nous ne donnons pas de mot d’ordre. Je n’interviens pas, je ne suis pas comme François Hollande au PS français, je ne veux pas diviser le parti. Car nous avons aussi des partisans du oui parmi nos affiliés, essentiellement chez les culturels et les plasticiens. Du côté du non, majoritaire, c’est d’abord le coût d’une telle année culturelle qui est stigmatisé. Et puis les gens sont préoccupés par le pouvoir d’achat, l’emploi, la crise financière : pas de quoi rameuter les foules, en 2009, avec Liège 2015. Que la Ville organise un débat ? Sur quoi donc ? Il n’y a pas pour l’instant de projet concret".

Je me suis permis de souligner quelques mots, pour attirer l'attention sur les sous-entendus : "nous avons aussi des partisans du oui" implique que tous les autres sont censés, à l'intérieur du parti, voter non, ce que confirme l'expression "non, majoritaire". Ces mots ne sont pas innocents, prononcés par un homme comme Dehousse, ils expliquent bien ce qu'il est de bon ton de voter à l'intérieur du parti. Les ordres ne viennent peut-être pas du boulevard de l'Empereur, comme on a tendance à l'imaginer, les membres influents se chargent de relayer la bonne attitude à observer, sans que Bruxelles ne doive les rappeler à l'ordre. C'est ce qui s'appelle intégrer la loi du plus fort. Ou savourer l'imbuvable ;-)

Quant à l'expression finale "Il n'y a pas pour l'instant de projet concret", on ne peut qu'en sourire. S'il n'y a pas de projet concret, c'est que le collège n'a pas suivi l'avis du bourgmestre qui demandait de préparer au plus vite le dossier de candidature.

Mais c'est surtout de la désinformation, car le dossier existe bel et bien, la preuve, j'en ai une copie ici, sur mon bureau.

Mais je ne commenterai ce dossier qu'après le 22 février, il faut laisser un peu de suspens...

P.S. : Pour ceux que cette note laisse sur leur faim, prenez une feuille blanche et dissertez sur la distinction à opérer entre "culturels" et "plasticiens". Les plasticiens ne sont-ils pas des culturels ? Y a-t-il une coquille dans la Gazette ? Fallait-il lire "culturels et plasticine" ? C'est réjouissant de voir qu'au PS la question de Liège 2015 ne touche que les culturels, dans la vraie vie, elle concerne avant tout les démocrates ;-)