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06/04/2010

Envie d'écrire dans un château ?

Vous rêvez de vous faire inviter dans un château pour écrire ?

Ce n'est pas impossible. Il suffit d'avoir un projet d'écriture et d'avoir déjè publié au moins un livre. Alors qu'attendez-vous pour lire la suite ?

Ecrire dans un château, 4e édition: du 9 au 27 août 2010
Attention: date limite de soumission des candidatures:
30 avril 2010


Situé à l’orée de la forêt d’Anlier, le château du Pont d’Oye se transforme en résidence internationale d’auteurs durant une session de 19 jours.

Du 9 au 27 août 2010, onze auteurs (romanciers, poètes ou dramaturges d’expression française, déjà publiés au moins une fois) pourront donc séjourner dans cette résidence du XVIIIe siècle, chargée d’une très longue tradition littéraire, afin de mener à bien un manuscrit en cours. Sept auteurs (belges, français et luxembourgeois, en vertu de bourses octroyées par la Communauté française de Belgique, la Région française de la Lorraine et le ministère de la culture du Grand-Duché de Luxembourg) ainsi que deux auteurs québécois - pris en charge par la Province de Luxembourg - sont sélectionnés par un jury « Grande Région » composé de neuf femmes et hommes de lettres. Par ailleurs, afin de permettre à des artistes de Port-au-Prince de reprendre leur travail dans des conditions paisibles, Wallonie-Bruxelles International (ex CGRI) finance le séjour de deux auteurs haïtiens (comme ce fut le cas en 2009 et après accueilli le Mali, le Bénin et le Congo).

L’offre faite aux auteurs est de travailler dans la beauté calme d’un vaste cadre forestier et en régime de chambres d’hôtes.

Véritable ruche littéraire – les auteurs résidents bénéficiant d’un temps d’échanges lors du repas du soir –, la résidence du Pont d’Oye a ceci de spécifique qu’elle convoque toute la chaîne textuelle. En témoigne la lecture spectacle du 22 août 2010: il s’agit en fait d’un parcours à la fois musical et littéraire assuré par des comédiens professionnels, ouvert au plus large public, à d’autres auteurs, à des professionnels de la scène et autres responsables culturels. A mi-parcours de la résidence, le 17 août août, une soirée sera consacrée à une lecture de textes par les auteurs résidents eux-mêmes (soirée ouverte au public).

Le candidat à la résidence doit remplir deux conditions : avoir déjà produit au moins une œuvre littéraire éditée par un éditeur professionnel et avoir un manuscrit en cours.

Le dossier de candidatures doit comporter :
• une lettre de motivation
• un CV
• un extrait du projet d’écriture en cours (une page)

C’est au CRPO (Centre de rencontre Château du Pont d’Oye)
– à l’attention de Marie-Anne Lorgé ou de Louis Goffin
– que doivent parvenir les dossiers de candidature pour le 30 avril 2010 au plus tard, à l’adresse : 1, rue du Pont d’Oye, B/ 6720 – Habay-la-Neuve.

Infos par courriel : lh.goffin@skynet.be ou mlorge@netcourrier.com

14/10/2009

Farfouillons la bibliothèque

enfant_bebe_livre.jpgA l'invitation de Valy Christine Oceany, je réponds à un questionnaire qu'elle avait elle-même reçu de Daniel Fattore. En règle générale, je ne suis jamais les chaînes de blogs mais ce questionnaire-ci m'a semblé plus amusant et plus intéressant que d'autres. Il invite les blogueurs à replonger le nez dans leur bibliothèque sous un jour un peu différent. Et c'est une excellente idée.

Pour certaines questions, j'ai répondu en tant qu'auteur, ce qui n'était pas prévu initialement, je pense, ce n'est pas grave, il me semble. J'ai juste trouvé bon de signaler cela par une astérisque avant le numéro de la question. Vous voilà prévenus.

Bonne lecture !

1. A quel livre dois-tu ton premier souvenir de lecture?

Selon l'heure du jour ou de la nuit, les souvenirs varient. Il y a les aventures de Petzi chez Casterman (des BD sans bulles, traduites du danois, où la tête du personnage apparaît sous les cases à côté du texte), les grand albums de Richard Scarry, dans lesquels on se perd pendant des heures. Ces deux-là c'est pour la journée. Quand j'y pense au milieu de la nuit, ce sont les grandes doubles pages des albums de Philippe Fix pour illustrer les aventures de Séraphin qui me reviennent à l'esprit puis les escaliers infinis remplis de monstres aux yeux globuleux dans « L'apprenti Sorcier » de Tomi Ungerer.

2. Quel est le chef-d'œuvre "officiel" qui te gonfle ?

Sans hésitation aucune, « Le Petit Prince » et son cortège de bons sentiments à bas prix.

3. Quel classique absolu n'as-tu jamais lu?

Tout Hemingway, entre mille autres. Je n'ai pas une grande culture de la littérature classique. Celui que j'aimerais beaucoup lire, ces temps-ci, c'est Don Quichotte.

4. Quel est le livre, unanimement jugé mauvais, que tu as "honte" d'aimer ?

Je n'ai honte de rien. Mais j'admets volontiers que j'ai lu avec beaucoup de plaisir des tas de volumes des aventures de Sylvie, hôtesse de l'air (par René Philippe dans la collection Marabout Mademoiselle) alors que je n'ai jamais lu une ligne de Bob Morane, publié par le même éditeur au même moment. Sylvie, c'était pour les filles. Et ce n'était pas de la grande littérature.

5. Quel est le livre que tu as le sentiment d'être la seule à aimer ?

Le seul, je ne pense pas que ce soit possible. Quand un lecteur est convaincu, il partage au moins son enthousiasme avec l'éditeur qui a publié le livre :-) Disons que je n'ai jamais croisé personne qui citait « L'employé » de Jacques Sternberg parmi les romans qui avaient compté dans sa vie de lecteur.

6. Quel livre aimerais-tu faire découvrir au monde entier ?

Il y en a des tas. Le dernier grand enthousiasme, c'était peut-être « Épépé » de Ferenc Karinthy, un roman hongrois écrit en 1970, qui mérite de figurer à côté du « Procès » de Kafka et de « Voyage au bout de la nuit » de Céline, parmi les romans les plus forts du XXe siècle. Je ne sais pas à combien de personne j'en ai parlé après l'avoir lu.

7. Quel livre ferais-tu lire à ton pire ennemi pour le torturer ?

Pour que la torture m'amuse, je ferais Livre Jockey (LJ) et je mélangerais les passages de centaines de titres qui me tombent des mains. Citer un titre en particulier serait faire trop d'honneur à un auteur qui ne le mérite pas. Je crois que le pire qu'on trouve aujourd'hui, ce sont les traductions faites à bon marché où il faut retraduire la phrase en anglais pour saisir son sens. Le pire que j,aie lu récemment (et c'était à haute voix en plus) c'est « Le fait du prince » d'Amélie Nothomb. Penser que ce livre a été lu par des centaines de milliers de lecteurs, dont beaucoup l'ont aimé, fait craindre le pire pour la faculté de juger des lecteurs d'aujourd'hui.

8. Quel livre pourrais-tu lire et relire ?

« Un homme si simple » d'André Baillon.

* 9. Quel livre faut-il lire pour y découvrir un aspect essentiel de ta personnalité ?

Ben, au risque de passer pour nombriliste, je dirais que c'est dans mes propres bouquins qu'on me découvre sans doute le mieux.

10. Quel livre t'a fait verser tes plus grosses larmes ?

Je ne me souviens pas d'avoir pleuré avec un livre entre les mains à part pour « Mon bel oranger » quand j'avais douze ans.

11. Quel livre t'a procuré ta plus forte émotion érotique?

Le Larousse 1981.

12. Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

Pas le Larousse 1981, en tout cas. Peut-être « Don Quichotte », pour ne pas finir mes jours sans l'avoir lu.

* 13. De quel livre attends-tu la parution avec la plus grande impatience ?

« Quatrième étage », en poche chez Pocket (en janvier 2010, on y sera vite).

14. Quel est selon toi le film adapté d'un livre le plus réussi ?

Les films de Kubrick sont à mes yeux des modèles d'adaptation de bouquins au grand écran. « The Shining » est impeccable, on ne sent pas le moins du monde qu'il y a un livre derrière (de Stephen King), au contraire, on dirait que ça a été pensé pour l'image. Sinon, plus récemment, c'est « Requiem for a Dream » de Darren Aronovski (d'après Hubert Selby Jr.) qui m'a soufflé. Et il y a à coup sûr une filiation entre les deux.

Pour terminer, si vous avez envie de répondre à votre tour à ce questionnaire sur votre blog, n'hésitez pas. Si vous le signalez dans les commentaires, j'irai volontiers vous lire.

 

17:12 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : lecture, bibliothèque, livres, classiques, roman | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

31/08/2009

Vous adorez la lecture : ce questionnaire est fait pour vous !

3350.jpgEn cette période de rentrée littéraire, on parle beaucoup des livres qui déboulent par caisses entières, des libraires qui ne suivent pas, des auteurs qui croient à leur bouquin et à ses chances, des journalistes qui doivent faire semblant de tout lire et on passe sous silence l'essentiel :

Les lecteurs !

Sans eux, tous ces livres ne serviraient à rien du tout. Et les histoires qu'ils contiennent resteraient à tout jamais de bêtes alignements de mots sans signification.

Heureusement, l'Université du Québec à Montréal a pensé aux lecteurs et, plus particulièrement aux gros lecteurs (qui sont souvent des lectrices), ceux qui dévorent les livres et ont fait de la lecture une de leurs passions.

Un quart d'heure suffit pour répondre au questionnaire en ligne.

Pour être plus précis, voici l'intro du questionnaire. Si vous pensez correspondre au profil, n'hésitez pas à répondre à l'étude, vous aiderez la science à mieux connaître les passionnés de lecture !

Merci pour elle.

Le Laboratoire de Recherche sur le Comportement Social de l’Université du Québec à Montréal effectue présentement une étude visant à mieux connaître les attitudes et les comportements des personnes qui adorent lire. Dans les pages suivantes, vous serez invité(e) à nous décrire vos attitudes face à cette activité et de quelle façon vous percevez certains éléments de votre vie en général. Nous tenons à préciser que cette étude n’est ni un test, ni une évaluation. Il n’y a donc pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Nous vous demandons simplement de répondre aux questions de façon honnête et spontanée. Les renseignements qui vous seront demandés demeureront CONFIDENTIELS et ne serviront que pour les fins de cette recherche.

 

26/02/2009

Les poètes belges (au moins deux) débarquent à Paris le 7 mars

moules_frites.jpgDans le cadre du Printemps des Poètes, le samedi 7 mars prochain à 20h30, deux poètes belges, Eric Dejaeger et Nicolas Ancion font arrêt à Gare au Théâtre à Vitry-sur-Seine pour une soirée de lecture-spectacle suivie de moules-frites.

Une vraie soirée pour démontrer que la poésie est un genre vivant et poilant.

Ne me dites pas que vous avez mieux à faire...

Ecoutez plutôt la présentation alléchante tirée du site de Gare au Théâtre :

En invitant à Vitry sur seine, deux auteurs belges, Nicolas Ancion et Eric Dejaeger nous souhaitons faire connaître deux hommes qui saisissent, croquent le quotidien avec humour et poésie.
Parce que « rire est le propre de l’homme », notre humanité ressort à gros traits dans ces poèmes inspirés du réel.

En décembre 2006, Gare au Theatre invitait 6 auteurs belges pour participer à une manifestation littéraire : Le Bocal Agité.
Nicolas Ancion, Eric Dejaeger, Claire Gatineau, Marie Henry, Jean-Louis Lippert et Luc Malghem nous avaient rejoint à Vitry pour 3 jours d'intense création artistique.

La plume de Nicolas Ancion séduit Mr. Delagare qui décide de travailler sur cette écriture singulière.
Mr. Delagare présentera cette première étape de travail sous la forme d'un cabaret poétique "Du belge plein les poches" : 50 minutes de textes savoureux, pour vous faire découvrir la plume, la verve, l'humour et la tendresse de ces deux auteurs : Nicolas Ancion et Eric Dejaeger.

-SAMEDI 7 MARS à 20h30 : Présentation du spectacle " Du Belge plein les poches" en présence des auteurs. Suivi d'une rencontre- débat. Et l'entrée est GRATUITE.


Nous nous interrogerons, avec humour et sans intellectualisme forcené, sur le comique dans l’art poétique.

Est ce une désacralisation ?
Pourquoi l’humour rendrait-il moins noble la Poésie ?
Est ce propre aux auteurs belges ?
Le poème est-il simplement un texte qui sublime les petits riens pour en faire des grandes choses, propres à traverser les siècles ?

Pour rester dans le ton, vous pourrez partagez avec nous les célèbres "MOULES FRITES" comme au Vieux Bruxelles !

 

adresse.jpg

 

 

17/02/2009

Dans la Cité Volta, portrait sonore d'une cité sociale

Je vous transmets avec plaisir ce joli communiqué, que je viens de recevoir et qui me réjouit :

Ce mercredi 18 février 2009

à 20.00 au Petit Théâtre Mercelis à Ixelles

Dans la Cité Volta, portrait sonore d'une cité sociale

cité volta.jpg

Dans la cité Volta, le roman de Nicolas Ancion, prend pour décor un quartier aux confins d’Ixelles. Des habitants de la cité Volta, rejoints par d’autres ixellois et des amoureux de la littérature, se sont emparés du livre, ont choisi des extraits et les ont lus à haute voix lors d’une lecture-promenade.

Un enregistrement radiophonique prolonge le projet initial : il fait la part belle aux voix, à la ville et à ses bruits, ainsi qu’aux rapports qui se tissent entre ces éléments.

Le mercredi 18 février 2009, des extraits du roman Dans la cité Volta, envahiront le Petit Théâtre Mercelis plongé dans la pénombre pour une écoute tout en émotion.

* En partenariat avec Catherine Vanandruel (asbl Fables rondes), Philippe Delchambre (Radio Campus 92,1 MHz) et CFC-Editions.

Entrée gratuite. La Commune d’Ixelles, à l’initiative du projet, est fière de vous présenter le fruit d’une belle aventure collective.

Petit Théâtre Mercelis
13 rue Mercelis - 1050 Ixelles
02 515 64 63
culture@ixelles.be

PS : pour les amateurs d'aventures sonores inédites, je précise que l'écoute de ce projet radio se fera entièrement dans le noir. A vous d'imaginer le film qui va avec...

03/12/2008

Ça prend du temps de traduire un roman

copie.jpgLire un bouquin, c'est déjà un bel effort, pour bon nombre de gens. Mais traduire, là, alors, c'est de l'endurance ! On sait quand on commence, on avance, on avance encore, mais on n'est jamais très loin. Si ce n'est loin du but.

Puis à chaque page on tombe sur un passage si mal dit dans la langue originale qu'on est gêné de le retranscrire en français, on crève d'envie de l'améliorer...

Puis à chaque page encore, on tombe sur une phrase si juste dans la langue originale qu'on s'embourbe à tenter de la rendre en français...

Mais on s'amuse aussi. Le cerveau fonctionne, les mots s'écrivent.

Reste à découvrir si le bouquin, au bout du compte, sera lisble.

Pour se rassurer, on se dit que ce n'est jamais qu'un roman tiré d'un jeu vidéo, jamais qu'un roman de la série Star Wars, jamais qu'un bouquin qui écoulera en grande surface plus d'exemplaires en quelques semaines que je n'en vendrai de mes propres bouquins pendant toute la décennie...

Allez, courage !

Elle est jolie, hein, la photo, elle vient d'ici, il y en a plein d'encore plus belles...