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27/05/2008

Liège 2015: l'aiguille qui fait vaciller la meule de foin

548240891.pngA Liège, si l'on en croit le bourgmestre et son équipe de rigolos dépressifs qui gèrent la ville, tout va toujours pour le mieux. Même quand la catastrophe est imminente et que l'on court dans la mauvaise direction...

Les bonnes nouvelles viennent de tomber du Feder, annonce-t-on à grands renforts de communication. Puisque l'argent va pleuvoir dans les prochaines années sur la Cité Ardente et ses environs, pourquoi de tristes sires viennent-ils réclamer plus encore ? Ne peuvent-ils se contenter de ce qu'on leur offre ? De beaux murs pour les musées, une belle gare et bientôt, de belles rues pour accueillir les voyageurs... Et puis, le Standard est champion...

Que réclament-ils, au fond, ces sinistres enthousiastes ?

Un projet pour la ville ? Une proposition concrète derrière laquelle les énergies pourraient se rassembler ? Mais pourquoi donc ? On peut tenir dix ans sur une victoire en championnat de foot, vingt ans sur le fantasme d'une gare qui drainerait les touristes et les investissements par miracle, trente ans au moins sur l'inertie collective qu'on ravive deux fois par an dans les beuveries interminables du village de Noël et du village gaulois...

Passe par Liège, on fait si bien la fête qu'on ne fait plus que ça...

Au point de s'asseoir largement des deux fesses sur tout projet citoyen qui n'est pas directement issu du microcosme politique (j'utilise expressément ce mot, car je viens de le lire sous la plume de Marie Liégeois dans La Gazette de Liège : « Le microcosme liégeois s'agite, depuis début mai, autour d'un débat de fond bouillonnant : Liège va-t-elle/peut-elle/ose-t-elle présenter sa candidature au titre de capitale européenne de la culture pour 2015 ? », il s'oppose dans mon esprit au terme « métropole » que tous les partis ont galvaudé lors des dernières élections communales... Non, 7500 signataires pour une pétition ce n'est pas un microcosme, pas plus qu'une ville de 200000 habitants, qui ne rayonne guère au-delà de 60 kilomètres de rayon, ne peut être qualifiée de métropole.) Voilà le problème criant : à Liège, il n'y a plus de culture qui ne soit politique, il n'y a plus d'initiative qui ne soit récupérée. Cela semble agréer tout le monde quand on trouve du soutien : il y a toujours bien un baron ou l'autre pour apposer son logo sur les affiches et les invitations de n'importe quel spectacle de quartier ou exposition suivie d'un souper interculturel. Mais quand il s'agit de fédérer, de rassembler, d'unir les forces autout d'autre chose qu'une beuverie, les portes se referment, les volets restent clos. L'exemple de « Liège ville des mots », projet pourtant piloté par des piliers ombragés du PS liégeois et soutenu par la Ministre PS de la Culture, qui ne bénéficiait du relais de personne dans la Cité Ardente (et certainement pas de l'échevin de la culture, qui a collé environ 600 fois plus d'affiche pour sa propre campagne électorale que pour la promotion de tous les projets culturels depuis son entrée en fonction) en est un exemple criant (cette phrase est un peu longue, vous vous souvenez encore du début, vous ?)

Demeyer soutient le basket, Firket le pied, le cheval et le vélo, Hupkens soutient les autres lors du vote et tout le monde fait comme si ces miettes de festivités composaient un projet de ville... Quelle honte !

Et lorsque un projet émane des citoyens, soit on le récupère, on le rabote, on le sabote, soit on l'ignore complètement, pire, on le détruit avec soin. C'est ce qui vient d'arriver à l'initiative Liège 2015, torpillée verbalement par le brillant Willy, qui a dû faire bosser tout son cabinet deux jours entiers pour trouver autant d'argument en faveur de la soumission à Mons... Liège est déjà, de fait, la capitale culturelle de la Wallonie, proclame-t-il fièrement. On se demande bien aux yeux de qui...

C'est surtout la capitale du renouveau du PS : de peur de faire des conneries, on ne fait plus rien ; de peur de déplaire à une partie de la population, on ne prend plus position ; de peur de déplaire à l'Empereur, on ne soutient plus que les initiatives venues d'en haut et l'on discrédite les projets venus d'en bas.

Il y a quelques semaines, je proposais de juger l'équipe en place suivant sa réaction face à la pétition Liège 2015 : le verdict est tombé. Puisque cette équipe n'en veut pas, il faudra donc changer d'équipe. Prendre des gens qui défendent Liège et ses artistes, pas ceux qui les bâillonnent et cherchent à les tourner en ridicule.

Le Collège de Liège, c'est comme un gros tas de foin. Vous l'arrosez un peu, ça devient du fumier. Vous lui tendez un bon cigare et tout s'envole en fumée. Si vous n'y touchez pas, c'est juste bon à donner comme fourrage aux bestiaux.

Dans la meule de foin, la seule chose qui m'intéresse, c'est l'aiguille, celle qui vient piquer les fesses, instiller l'énergie, aiguillonner les esprits. Elle était là hier soir, au conseil communal, elle reviendra bientôt, toujours plus fine et plus pointue. Elle finira par crever les baudruches politiques qui se sont gonflées d'orgueil lors des dernières élections. Je l'espère de tout mon cœur....

Et pour signer la pétition, il n'est jamais trop tard : http://petitions.agora.eu.org/liege2015/index.html 

11:31 Publié dans Liège | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : liège, demeyer, ps, cdh, europe, culture, 2015 | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

Commentaires

Allons allons, on se calme, les déçus principautaires ! C’est votre chauvinisme qui vous guide.

Une capitale européenne de la culture se doit être un phare culturel, ce qui implique a priori une vie culturelle intense tournée vers l’avenir et qui ne soit pas basée sur son passé historique. Objectivement, Liège tiendrait-elle la route ? Il ne suffit pas de quelques musées et d’un opéra pour être un phare.

C’estpeut-être dommage mais c’est ainsi.

Écrit par : François | 27/05/2008

Salut François,
Si vous avez lu ce que j'ai écrit jusqu'ici, le projet de Liège2015 n'est pas un élan principautaire, c'est une pétition citoyenne, tout simplement. Je suis personnellement persuadé que la Ville de Liège, dans son équipe actuelle, est bien incapable de prendre en charge l'organisation d'un tel événement, elle qui ne répond déjà que du bout des lèvres aux invitations concrètes de l'Euregio... Mais je pense qu'il est crucial que le citoyen se rende compte que le monde politique à qui il a confié la charge de la ville n'a pas les idées et les épaules suffisamment larges pour endosser la fonction...
Par ailleurs, sur la question de savoir si Liège tiendrait la route, je vous la pose pour Mons: vous y croyez, vous ? L'argent ou le pouvoir ne suffit pas, il faut surtout de l'énergie et un mouvement populaire, sinon le projet n'est qu'une belle vitrine... de boutique en faillite!

Écrit par : Nicolas Ancion | 27/05/2008

François : On voit les dégats de la mauvaise info distillée. Celle qui ferait croire que l'on doit choisir un candidat. C'est faux, et contre le principe même qui a motivé l'europe. La majorité liégeoise, soumise à la majorité régionale, se permet de trier.. les candidature. De réduire les candidatures..à une seule. C'est ce principe même qui est répréhensible. Pour faire simple, c'est comme si le PS/CDH choisissait (imposait ? ) le seul coureur wallon à pouvoir courir le Liège-Bastogne-Liège ou le tour de France. Une fois tous les candidats allignés, et bien, que le meilleur gagne, que la wallonie l'emporte, que la culture se développe, s'émule, se motive. Mais tout est axé sur la particratie, l'argent ou les projets immobiliers. Ce que le Liégeois réclame, c'est un vrai projet culturel cohérent, et la possibilité de présenter sa candidature. Sans marche sur qui que ce soit...

Écrit par : Alain | 27/05/2008

Impeccable, Alain, on ne peut mieux résumer la situation... Dans d'autres domaines (la littérature), j'ai déjà vu ce phénomène à l'oeuvre. En sport, on n'oserait jamais se permettre ce qu'on impose systématiquement à la culture. En sport, on souhaite que le meilleur gagne; en culture, c'est le copain du Prince qui l'emporte toujours. Sous la applaudissements de la Cour du Prince, qui fait semblant de féliciter les mérites de l'artiste...

Écrit par : Nicolas Ancion | 27/05/2008

Mr Jean-Pierre Grafé a préféré le béton de CHB à la culture:

""Derrière cette position, se cache un « donnant-donnant » que Jean-Pierre Grafé nous dévoile. « Nous avons promis à Elio Di Rupo de respecter l’accord de 2004 sur Mons 2015 en lui demandant de respecter l’accord sur la réalisation de la liaison autoroutière CHB ». ""

http://www.lesoir.be/regions/liege/le-cdh-liegeois-soutient-le-2008-05-27-601222.shtml

Écrit par : JeanMichel | 27/05/2008

CHB, c'est l'aboutissement de la logique du tout à la bagnole, qui a d'abord défiguré Liège (les quais, Fontainebleau...) avant de la vider de tous ses habitants. La droite avait lancé l'opération, la gauche la parachève. Quel conception désuète et passéiste de la gestion publique...

Écrit par : Nicolas Ancion | 27/05/2008

J'ai vécu et travaillé à Liège en tant que responsable bancaire durant de nombreuses années (je suis originaire de Theux) et je ne parle donc pas de ce que je ne connais pas. Il est évident que la candidature de Mons n'est pas plus crédible que celle de Liège. Il est évident aussi que Liège n'est politiquement pas capable - du moins actuellement - d'organiser un grand évènement de carrure internationale, qu'il soit culturel, sportif ou autre. Liège a gardé l'esprit principautaire et Bruxelles, c'est à l'étranger. Mons aussi, d'ailleurs. En plus; le politique se moque de la culture englué qu'il est dans la particratie. Il suffit de voir la sage Duesberg obligé de se carapater à ... Mons. D'ailleurs, il y a-t-il une ville wallonne capable d'organiser une manifestation d'envergure ? A ma connaissance, il y a Spa avec ses Francofolies. Spa, 15.000 habitants, parce là, la politique à suivi une initiative privée.

Allez, sans rancune !

Écrit par : François | 27/05/2008

la SAGA Duesberg et non la sage ...
Désolé.

Écrit par : François | 27/05/2008

Tout est lié. Il faut tuer CHB, le reste suivra : liege 2015, le tram, les projets de centre ville sans auto, les parkings de sissuasion... CHB représente des intérets privés énormes. Ne nous éparpillons pas.

Écrit par : Alain | 27/05/2008

Après les déclarations de Grafé, la résistance à CHB et la promotion de Liège 2015 ne sont plus très loin désormais d'apparaître comme un seul et même combat :
http://stopchb.be/Baroud-d-honneur-des-betonneurs.html

Écrit par : Franz | 28/05/2008

Mon cher Nicolas,
La facilité de ton fiel n'a sans doute d'égal que la distance qui te sépare de ceux qui pourraient te répondre un peu plus dignement que tu ne t'épanches (voudrais pas être en dessous de toi dans ces moments-là!!).
Mon cher ami,
Lorsqu'on fait royalement (même si on n'aime pas le roi) 500 voix parmi les 200.000 habitants (tous ploucs?) aux élections communales de cette bonne ville de Liège, on tente de garder une certaine modestie dans le ton.... Les pourfendeurs de la juste cause dont tu te réclames n'ont pas encore le caractère socratique inné. Tu te compares à un aiguillon, et rien n'est peut-être plus juste si l'on pense outre la piqure du taon sur le cheval à celle de l'écharde qui pourrit les corps les plus sains si l'on ne la retire assez rapidement.
Oh, je sais, je suis socialiste, donc moi-même un peu pourri. T'es-tu seulement questionné sur les partis signatiares de l'aval de la candidature de Mons? Trop éloigné, tu as raté quelques informations, sans doute. Eh bien le parti que tu as représenté aux élections l'a signé cet aval. Le parti que tu portes a d'ailleurs été au pouvoir à Liège, jadis. Souviens-toi.... Proposez l'installation de panneaux photovoltaïque aux bobos du coin, ça c'est une bonne action que tous les pourris n'ont pas été capables d'imaginer. Et pour cause, certains ne pense pas que la misère humaine se fasse la main sur des panneaux photovoltaïques, tu vois. Là où le soleil luit, d'autres problèmes ont la priorité....
Mon cher Socrate,
Défendre les artistes est certes un beau projet. Les fédérer, dis-tu. Qu'as-tu fait toi-même pour fédérer tout ce beau monde qui, tu n'es pas sans le savoir, est positivement incapable de se mettre d'accord sur un projet commun (tout le monde n'a pas envie d'écrire aussi bien que toi). L'acte artistique est, par définition, individuel et égotiste. Qu'un artiste se prête au jeu des bonnes oeuvres n'y change rien ni même qu'il en fasse l'objet facial de son art.
Tu vitupères les colleurs d'affiches. Mais, mon bon, que faisaient tes amis artistes lorsque tu t'es présenté aux élections. N'ont-ils pas pressenti en toi le génie gestionnaire urbain méconnu que tu es très certainement? C'est dommage, ils auraient collé pour toi et tu aurais fait 750 voix au lieu de 500.
Entre être un rigolo dépressif et ne plus faire rire que les dépressifs, le choix est facile. Evidemment, toi l'artiste nietzschéen, tu brasses les sommets du détachement et te permets, Sirius, de critiquer, tirer à vue d'oeil.
As-tu retenu quelque chose des jésuites qui t'ont façonné avec une certaine réussite? En tous les cas, pas d'étudier TOUS les aspects d'une question avant de se lancer à corps perdu dans une critique sensée et argumentée de cette question.
Personnellement, j'ai été ému aux larmes de voir tes copains écologiques applaudir à tout rompre le fer de lance de libéralisme débridé qu'est Didier Reynders. Les socialistes portant le badge dont je faisais partie (tu peux vérifier) se sont abstenus d'en arriver là.
Mon bon ami,
T'es-tu seulement interrogé sur le jeu politique et son fonctionnement? T'es-tu seulement interrogé sur le pourquoi l'Echevin a collé plus d'affiches que tu n'as fait de voix (outre le fait d'être une victime passionnée d'un monde qui n'a pas encore su prendre la mesure de Nicolas Ancion)?
Socrate présente cet avantage de n'avoir pas écrit.....

Écrit par : jean-paul | 02/06/2008

Bonjour Jean-Paul,
Hé, hé, la distance te fait du bien à toi aussi, voilà que tu m’adresses de nouveau la parole, même si c’est par clavier interposé. Cela me fait plaisir J
Je m’en vais te répondre par le détail, car je pense qu’il y a manifestement une incompréhension permanent entre nous. Il faudra bien que tu comprennes que je ne travaille pas pour ecolo, que je ne suis pas membre, que je ne l’ai jamais été, que depuis toujours je vote pour des gens que j’apprécie, sur des listes variées, que je ne me reconnais absolument pas dans le fonctionnement actuels des partis, que je ne prendrai donc jamais la pose soumise que ce genre d’adhésion exige. Ecolo le sait et l’a accepté, c’est d’ailleurs notamment pour cette manière de voir la politique que je respecte intimement les gens qui se bougent pour ce mouvement. Ma candidature aux communales, tu le sais, était une candidature d’ouverture. Je n’agis pour le compte de personne, quand j’écris, ce n’est que moi qui parle et si j’écris souvent contre c’est parce que je pense qu’il y a des choses à dire, parce qu’elles ne vont pas de soi. La preuve : même quand je les écris tout le monde ne les comprend pas.
Relis la note à laquelle tu réagis, je ne me prends par un aiguillon, je dis juste que l’aiguille était là au conseil communal, le 26 mai. Tu le sais, tu y étais, tu portais le badge, l’aiguille dont je parle, c’est toi et pas moi ;-) Je ne me prends certainement pas pour plus que je ne suis, c’est-à-dire pour pas grand chose.
Cependant, sache que l’argument massue que tu m’assènes ne me touche pas du tout : au nom des 500 voix aux communales, je devrais me taire et m’incliner devant eux qui en ont plus ? Mais je ne parle pas en tant qu’homme politique, Jean-Paul, c’est le citoyen liégeois qui a quitté la ville qui s’adresse à ceux qui y sont encore, c’est l’écrivain qui déplore l’indifférence des politiques, pas le candidat que j’ai été pendant quelques semaines, qui a poussé sa gueulante.
Je pense que nous serions d’accord sur bien des points de la gestion de la chose publique, à mon avis, mais nous sommes en profond désaccord sur la manière de faire de la politique. Pour moi, la politique englobe bien autre chose que le système des partis et des clans. Quand j’écris de la fiction, quand je parle à la radio, quand je rédige mon blog, je fais de la politique. Je n’ai aucune envie d’embarquer mes amis artistes dans une camionnette pour coller des affiches, je n’ai pas envie de faire 750 voix parce que ma tête est plus visible que celle des autres, tout cela n’a, à mes yeux, aucun sens. Je ne sais pas si j’aurais fait un bon gestionnaire pour Liège, je ne l’ai moi-même jamais prétendu. Je n’ai jamais fait croire que j’allais apporter des solutions de gestion. Mais de l’énergie, de l’enthousiasme, de l’honnêteté, des idées et l’envie de fédérer, cela, oui, je pense que j’aurais pu y contribuer et que je peux continuer à le faire, d’ailleurs, même de loin.
L’art engagé et la politique sont très proches, ils parlent de la même réalité mais n’ont pas les mêmes armes, les mêmes énergies et les mêmes objectifs. Mon envie, c’est de poser les questions et, surtout, de mettre en lumière les fausses réponses qui sont trop souvent apportées. Rien de plus. Je n’attaque le collège et ses deux partis endormis que parce qu’il est au pouvoir. Ce n’est pas une prise de position partisane, c’est un point de vue citoyen. Je ne passe pas mon temps à reprocher à Didier Reynders les imbécillités dont il nous rebat les oreilles, je laisse pisser, ses mots à lui ne sont que du vent. Les mots du bourgmestre et de son équipe, leurs actions et inactions, elles, sont dignes d’être évaluées et débattues.
Puisque tu portes le badge de Liège 2015, tu dois bien admettre que Liège gagnerait à faire preuve d’ambition et de poigne, non ?
Merci d'avoir pris le temps de philosopher ici quelques minutes, en tout cas!

Écrit par : Nicolas Ancion | 03/06/2008

Cher Nicolas,

Liégeois d'adoption, moi aussi j'ai bondit en apprenant que Mons avait été préféré à Liège.

Finalement, je me suis dit : l'important est-il d'être capitale culturelle "légale" avec ses quelques petits musées, cinéma, cafés, grands noms, ses quelques lieux de rencontre et un Mundaneum (que j'apprécie tout particulièrement) OU être, une capitale culturelle de fait... grâce à la "culturalité" qui transpire de notre cité Ardente???
Une bataille est perdue - certes - mais la réalité est toute autre et la Belgique sait que Mons est autant proche de la culture que Fafa... Enfin, il s'agit ici d'un autre débat...

Bonne continuation et merci pour ce coup de gueule bien construit comme on les aime.

Écrit par : tex_242 | 17/07/2008

Cher Tex242,
Merci pour votre gentil petit mot, qui fait plaisir après que des amis liégeois m'ait justement parlé de ce texte pour me reprocher de l'avoir écrit. Ils étaient d'accord avec ce que j'y dis mais pas sur la manière de les dire. Je persiste et signe, je ne retire rien du tout et je suis ravi chaque fois que je découvre un nouveau lecteur qui aimé ce coup de gueule. Ils sont bien plus nombreux que ceux qui trouvent qu'on ne devrait jamais rien reprocher au monde politique, sous prétexte que les poujadistes font la même chose ;-)

Écrit par : Nicolas Ancion | 18/07/2008

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