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07/09/2009

Le Mensuel, c'est reparti pour un an !

Bonne nouvelle pour tous ceux qui aiment rire de tout et surtout de ce qui est peu correct : le Mensuel est reparti pour une nouvelle saison, sur les scènes de Belgique.

En deux mots, on peut en dire ceci :

Tout au long de la saison, le Mensuel vous donne rendez-vous pour déguster une tranche d'informations subjectives et subversives, passée à la moulinette maison !
Farce, poésie, parodie, pamphlet, vidéo, musique et mauvaise foi : tout est bon pour tourner l'actualité en dérision. Chaque mois, le spectacle est écrit sur le vif, répété en catastrophe et proposé à chaud pour le plus grand plaisir des spectateurs.  Avec son rythme endiablé, le Mensuel ne laisse le temps ni de s'ennuyer ni de reprendre son souffle entre deux éclats de rire !
Le Mensuel, un remède choc contre la morosité !

On peut aussi en dire que les comédiens ressemblent à ça : mensuelAffiche2009.jpg

Et que pour les textes, je me sens un peu coupable puisque je suis occupé à écrire une bonne partie du spectacle, plus précisément, les textes suivants :

- Laeken-sur-Mer, un feuilleton en 7 épisodes avec des portes qui claquent, qui éreinte (et le terme est faible) la famille royale ;

- des lettres de dénonciation anonymes ;

- des petits tableaux sur l'état de la Belgique, qui seront projetés en vidéo d'animation.

Je m'amuse comme un gamin. C'est sot, c'est bête et c'est méchant. J'ai toute liberté et je m'amuse à en abuser, comme un gamin !

Le résultat sera visible dès cet automne sur scène. Réservez vos places...

14/11/2008

Les Prétendants débarquent en Suisse cet hiver

pretendants2.jpgJ'ai eu le plaisir de collaborer, il y a quelques mois à l'écriture collective d'une pièce de théâtre, pour un projet allumé du collectif Iter, compagnie théâtrale active en Suisse romande (merci, au passage, à Caroline Lamarche qui a refilé mes coordonnées à ces gentils Helvètes et a permis ainsi que j'apporte une petite pierre belge à l'édifice).

J'ai écrit le monologue d'un des personnages, le texte d'un des vingt comédiens du spectacle.

La soirée se déroule tout simplement comme une soirée de speed dating. Vingt spectateurs (dix femmes, dix hommes) rencontrent en tête à tête les vingt comédiens (dix femmes, dix hommes, ça tombe bien) et font leur shopping sentimental...

Une soirée à chaque fois unique, pour sentir son coeur battre plus fort et le monde dériver toujours plus vite.

A découvrir cet hiver en Suisse romande :

2008

2009

conception et mise en scène Guillaume Béguin & Luisa Campanile

textes de Nicolas Ancion, Marine Bachelot, Guillaume Béguin, Rocco D’Onghia (traduit de l’italien par Christian Viredaz), Alexis Fichet, Pascale Fonteneau, Bastien Fournier, Gracco Gracci, Michel Layaz, Joël Maillard, Marc Olivetta, Anne-Frédérique Rochat, Noëlle Revaz et Antoinette Rychner

interprétation Carine Barbey, Luisa Campanile, Céline Cesa, Magdalena Czartoryjska Meier, Michel Demierre, Marco Facchino, Jean-Luc Farquet, Rita Gay, Marie-Aude Guignard, Piera Honegger, Jean-Louis Johannides, Joël Maillard, Jacques Maitre, Kathia Marquis, Olivier Nicola, Viviane Pavillon, Yann Pugin, Vincent Rime, Luca Secrest, Anne Salamin et Sylviane Tille

direction d’acteurs Guillaume Béguin

scénographie Sylvie Kleiber en collaboration avec Vincent Deblue

lumières, direction technique et régie Danielle Milovic

costumes Géraldine Orinovski et Karine Dubois

maquillage et coiffure Sorana Dumitru

assistanat à la mise en scène Anne-Frédérique Rochat

son Fabian Schild

informatique Diego et Matías Pizarro

photographies Hélène Göhring

 

27/06/2008

Les aventures du poète

Les aventures du poète, c'est une immense saga poétique (237 épisodes sont prévus au total par la boîte de production qu'on connaît aussi sous le nom de "mon crâne"), qui se publie de temps à autres, par monts, par vaux et par Barvaux (vieille blague éculée empruntée au répertoire des marionnettes liégeoises) et où même une châtelaine ne retrouverait pas ses petits fours.

Pour aider le lecteur de passage à s'y retrouver, je vais tenter de garder trace, ici, dans ce post, des épisodes publiés des aventures du poète.

Le premier, c'est facile, c'est daté, c'est publié chez Maelstrom dans la collection Booklegs (numéro 15, soyons précis), ça s'appelle

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Le poète fait sa pub (les aventures du poète, tome 1)

 

poetepub.jpg

et l'ouvrage a été couronné en 2006 par le PRIX GROS SEL.

Ca commençait bien. Je ne me suis donc pas arrêté de sitôt et j'ai publié un deuxième tome de cette série drôle et sotte à la fois, dans le cadre du projet Architexto, où l'on me demandait d'écrire au sujet de l'architecture et, plus particulièrement, en rapport avec le travail du bureau BHW. Ca a donné

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Le poète fait construire (les aventures du poète, tome 2)

 

fhw.jpg

qu'on peut lire dans ce livre publié aux Editions Fourre-tout.

Après, ça se complique. J'ai écrit, lors d'une résidence à Gare au Théâtre, à Vitry-sur-Seine, dans le cadre d'une opération joliment intitulée le Bocal Agité, un troisième épisode :

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Le poète fait sur scène (les aventures du poète, tome 3)

bocal_bocals_2.jpg

 

Ce texte a été publié partiellement aux Editions de la Gare, sous le titre "Sans faire de bruit / Sans faire de vagues"" Plus concrètement, ce livre reprend deux textes pour la scène, dont le deuxième montre un personnage tentant de lire "Le poète fait sur scène", sur scène (ça tombe bien). Le texte du poème en lui-même a été un peu recoupé au passage. Mais l'essentiel y est.

Pour le 4e épisode, c'est plus facile, c'est un texte très bref intitulé

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Le poète fait très court (les aventures du poète, tome 4)

microbe.jpg

 

Et il a été publié dans la revue Microbe, du remuant Eric de Jaeger (qui, depuis, est complice du projet de revue en ligne La Belle-Mère dure). Pour trouver la revue Microbe, il vaut mieux avoir l'adresse de l'éditeur, la voici donc (Eric de Jaeger - Launoy 4, 6230 Pont-à-Celles  -Belgique).

La plus grosse diffusion en date, c'est celle du cinquième épisode, rédigé à la demande du quotidien "Le Soir" dans le cadre de l'opération "Pas d'avenir 100 projets". J'étais invité à proposer un projet pour l'avenir incertain du petit royaume et j'ai répondu en publiant

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Le poète fait son devoir (les aventures du poète, tome 4)
100projets.jpg
 
Si vous cliquez gentiment ici, vous pourrez même lire le texte au format PDF. Vous ne serez pas passé ici pour rien.
Ce n'est pas beau, Internet?
 

Le poète perd son boulot (les aventures du poète, tome 5)

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Un épisode très court, paru en 2009 dans la revue C4, désormais introuvable, à lire ici en très brève intégrale !

 

Mais ce n'est pas fini. Pendant le confinement de 2020, j'ai écrit une petite pièce de théâtre à la demande du Centre des Ecritures Dramatiques et ça a donné naissance à :

 

Le poète tombe le masque (les aventures du poète, tome 6)

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Le texte complet est accessible sur le site du Centre des Ecritures Dramatiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles et si vous préférez téléchargez directement le PDF, cliquez donc de droite sur ceci.

Bon, il a évidemment plein de tomes en préparation, le poète au chômage, le poète en vacances, le poète au bout du monde...

Encore un peu de patience... Et bonnes lectures!

02/10/2007

Le MENSUEL rit de tout et du reste

1427382e99216e2cf492665d20af7a4b.jpgCa faisait deux ans qu'on attendait ça! "L'hebdo du lundi", le spectacle qui tournait tout en ridicule (l'actualité, les politiques, la culture) chaque lundi refait surface après deux années d'hibernation. La formule est rénovée. Au lieu d'une seule représentation par semaine, il y en a désormais 5... mais chaque mois pendant toute la saison: à Liège, Bruxelles, Huy et Chênée.

Le reste du magazine théâtral n'a pas vraiment changé, on retrouve les séquences actu, météo, no TV tonight, en direct du Cirque Royal, la limousine, la Belgitude, la baignoire, le timbre royal et quelques surprises détonnante, que vous découvrirez vous-même. Et une galerie de personnages méconnus: Elio di Rupo, Yves Leterme, Anne-Marie Lizin, Joëlle Milquet, Fadila Laanan pour ne citer que les personnalités artistiques. 

Et puis il y a aussi "Panique au Forem", une farce dramatique en 7 épisodes, dont on retrouvera une nouvelle tranche chaque mois. Et cette partie-là, c'est moi qui l'ai écrite. Et je me suis bien amusé.

Attention, à Liège et Huy, on joue presque à bureaux fermés, il n'y a déjà plus que quelques places pour novembre (octobre, c'est loupé, désolé): le meilleur moyen de ne rater aucun numéro, c'est de courir au Jacques Franck à Bruxelles, la première c'est lundi 8 octobre et on me dit qu'il y a encore moyen de réserver. Vite!

Pour vous mettre l'eau à la bouche, le Mensuel a son blog. Allez-y mettre quelques commentaires, ça fait toujours plaisir. Et si vous avez vu le spectacle, venez un peu raconter ce que vous avez pensé de Panique au Forem. Je me réjouis de vous lire.

11/07/2005

Grand Hôtel à Bruxelles

Comme il y a aura toujours des esprits chagrins pour regretter que ce qui se passe à Liège ne se passe pas à Bruxelles ou l'inverse, je signale tout de suite que mon monologue "Grand Hôtel" est programmé dans le cadre des Giboulées au Théatre de l'L à Ixelles.
Là aussi, je connais les dates.
C'est du 1er au 4 mars et du 8 au 11 mars 2006.
Si vous ne saviez pas encore quoi faire un des ces soirs-là, il est encore temps de noter tout ça dans votre agenda.
Comment, ça, vous n'avez pas encore d'agenda 2006?

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Grand Hôtel à Liège

C'est au mois de novembre (décidément, tout se passe en novembre pour mon écriture), que "Grand Hôtel", le monologue que j'ai écrit l'an dernier dans le cadre du festival Enfin Seul à Ixelles sera créé à Liège. Avec Ingrid Hederscheid seule en scène et Elisabeth Ancion (oui, ma soeur) à la mise en scène. C'est dans le cadre du festival "Emulation" du Théâtre de la Place (sous la direction de Serge Rangoni) et ça se jouera au Théâtre de l'Etuve.
Je connais même les dates : c'est du 16 au 26 novembre 2005.
Ne me dites pas que vous êtes déjà pris, je ne le croirais pas.
Mais d'ici là, vous avez le temps de l'être, bien sûr.
Si vous voulez en savoir plus, voici la critique publiée par Marie Baudet dans "La Libre Belgique" du 15 octobre 2004, à l'occasion de la création du spectacle au théâtre de l'L à Ixelles:
Mademoiselle Rose, enfin seule
La Biennale du monologue, à L'L, se décline sous diverses facettes, dont les «Chantiers».
Parmi eux, «Grand hôtel», un voyage au bout des ondes, de l'humour, de la nuit.


Mademoiselle Rose, dans le studio, avec le poisson rouge. Ce n'est pas une partie de Cluedo, c'est la situation plantée par le jeune auteur liégeois Nicolas Ancion, mise en scène par sa soeur Elisabeth (on est en famille: sur le gradin du reste les Liégeois sont légion, dirait-on), investie par la comédienne Ingrid Heiderscheidt.

Une jeune femme donc déboule, l'oreille vissée à son portable. «Je dois te laisser, j'arrive au studio. Toujours en chantier, oui... mais on s'habitue.» L'attendent là ses habitudes vespérales: d'un côté le micro, le casque, la petite lampe rouge qui s'allumera quand elle prendra l'antenne, de l'autre la table de mixage. Et un peu plus: des fleurs, un cadeau, une carte qui chante. Et un peu moins: le technicien, Manu, ne viendra pas ce soir.

Ah. Mais Rose a commencé à chauffer sa voix, préparé son cocktail habituel, déjà grillé deux cigarettes. Rose est arrivée avec tant d'entrain. Rose a le virus de la radio. Rose ne renoncera pas à son émission, dût-elle jongler avec câbles, disques, conduite, jingles et curseurs. La voilà partie, embarquant l'auditeur à destination de son «Grand hôtel». Affûtant son personnage, voix chaude en bandoulière, musique originale en stock (Jarby McCoy, Ruddy Toorop, Zop Hopop), elle assure, seule - enfin seule. Elle déroule son fil rouge soyeux (voyage, luxe, exotisme), s'y prend les pieds quelquefois (le 39e épisode de «Massacre au Grand Hôtel» est introuvable), se rattrape avec les moyens du bord (soit! elle le jouera en direct), va jusqu'à le lâcher, dans une grande bouffée de liberté radiophonique.

Quant à la liberté scénique, elle s'appuie ici sur l'astuce du texte et ses épices kitsch, sur la physicalité d'une mise en scène pourtant simple, sur le punch et l'expressivité du jeu. Sur l'ensemble en somme: textuel, visuel, sonore.

Balisé «chantier» par L'L qui rappelle ainsi une de ses missions: suivre et soutenir la jeune création en train de se faire, «Grand hôtel» ne souffre pourtant guère d'inachèvement. S'il doit grandir, souhaitons lui de garder son esprit, vif et langoureux, acide et spontané.



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