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25/03/2009

Et zou, encore une interview

Puisque les étudiants sont nombreux à passer sur ce blog à la recherche d'informations bizarres et de réponses à des questions étranges, je place ici une interview publiée ce mois dans le magazine BSC News, dans le cadre d'un numéro consacré à la nouvelle. Ça les aidera peut-être à boucler le travail qu'on leur demande dans le cadre du cours de français ? Qui sait ?

Allez, je me tais, je parle déjà assez dans les quatre pages qui suivent !

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13/11/2008

Nous sommes tous des playmobiles néerlandophones

playmobilecamping.jpgAu moment où la Belgique a cessé de se fendre en deux pour cause de crise financière aggravée, voilà que, pour la première fois, un de mes livres va être traduit en flamand. C'est mon recueil de nouvelles « Nous sommes tous des playmobiles » qui est l'heureux élu. Et j'en suis tout heureux moi aussi.

Il y a quelques années, j'avais cru que « Quatrième étage » allait intéresser des éditeurs du nord, puisque ce roman avait obtenu le Prix des Lycéens et se vendait comme des broodjes met ham. Mais le projet ne s'est jamais concrétisé, sans doute faute de travail de prospection de la part de mon éditeur (qui n'a toujours pas compris qu'on pouvait gagner de l'argent en vendant des droits plutôt qu'en vendant des livres à la pièce).

Cette fois, c'est le traducteur, Marc Tiefenthal, qui a pris son baton de pèlerin et a frappé de porte en porte avec sa traduction sous le bras pour convaincre les éditeurs littéraires du nord de la Belgique et des Pyas-Bas de lire un bout de mon bouquin. Son acharnement a fin par payer car les très jeunes éditions Vrijdag à Anvers viennent d'annoncer la sortie des playmobiles au printemps 2009.

Plus qu'une centaine de fois dormir, si je compte plus ou moins bien !

Après ça, je pourrai aller signer des piles et des piles dans tous les Standaard Boekhandel de la planète. Je pourrai avoir mon stand à la Foire du Livre d'Anvers et ma villa dans les dunes d'Ostende. Comme je ne pète pas un mot dans la langue de feu Hugo Claus, j'ai déjà trouvé l'excuse parfaite pour ne pas devoir répondre aux questions lors des interviews : une extinction de voix me saisit à la gorge dès que je traverse la frontière linguistique. Ça amusera au moins le traducteur dont le nom se traduit "Profonde la langue".

Mais cette histoire d'extinction de voix n'est pas très adroite. D'autant plus que, dans quelques semaines, je vais rencontrer des élèves francophones à Commines. Est-ce qu'ils ne sont pas de l'autre côté du gordel, ceux-là ? Et j'ai très envie de leur parler.

Va falloir que je trouve un autre prétexte pour excuser mon non-apprentissage du néerlandais après dix-neuf années d'études en Belgique...

En attendant, je fais la fête pour célébrer cette bonne nouvelle. Si vous avez une autre excuse, n'hésitez pas à m'en faire part !

28/12/2007

Les playmobiles sont en marche

A lire aussi “Nous sommes tous des playmobiles”

De ces petits bonshommes standardisés, tout en plastique lisse, affichant un sourire identiquement figé, peuvent surgir des histoires surprenantes, inquiétantes même. “Nous sommes tous des playmobiles” regroupe dix nouvelles de Nicolas Ancion, publiées récemment.

Dix histoires d’hommes qui à partir de presque rien dérapent, glissent vers l’insoupçonnable. “Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu’une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l’absurde redonne des couleurs à une existence terne”. Se mêlent alors un arrière-goût de plaisanterie sur fond de drame, voire d’horreur. 

Un banquier victime de home jacking profite de la situation et se mue volontiers en assassin. Un directeur commercial à la recherche d’une chemise net pour son rendez-vous dans la minute, file aux entrepôts de marchandises et découvre l’envers du décor. Deux jeunes anars aux yeux desquels la langue appartient à ses usagers, et doit être libérée de tout académisme, font vivre un véritable calvaire de tortures à un octogénaire, malheureusement sociétaire de l’Académie française. Un gamin s’évertue à coller sur un carton des chevaliers et des dragons découpés dans les paquets de cigarettes de son père, il se construit une icône, une histoire. 

A découvrir aux éditions Le Grand Miroir (groupe Luc Pire).

Et dans le même numéro du périodique "En marche", on peut lire une nouvelle intitulée "Tête de Turc", tirée du recueil "Les ours n'ont pas de problème de parking".

15/12/2007

Les playmobiles dans la Dépêche du Midi

79fb081216c8abeb969a16151989826a.jpg« Ses nouvelles sont des petites merveilles de précision, caustiques et loufoques. Crime crapuleux, sabotages divers et variés, changement de cap inopiné, banal quotidien sur lequel s’entrouvrent d’impensables issues… Dans une langue truculente, verte et jubilatoire, l’auteur n’a pas son pareil pour triturer notre société de frappadingues. Et en extraire un jus à l’humour noir bien trempé mais pas désespéré. On pense au cinéma des frères Cohen, aux rouages implacables des petites histoires d’Alfred Hitchcock, mâtinées de dialogue façon Audiard ou San-Antonio. Ça fait un bien fou ! » Surtout à moi, dois-je bien avouer, qui ai pu découvrir cette critique enthousiaste dans la Dépêche du Midi sous la plume (bien trempée !) de Céline Samperez-Bedos. Après ça, tout Carcassonne ou presque était présent pour la rencontre à la librairie Mots et Cie ce matin. Gâteaux aux noix, abricots et dattes, piles de livre et parlotte, une matinée plus que réussie et qui remonte fameusement le moral après la dérouillée que « Nous sommes tous des playmobiles » n’a pas pris face à la critique parisienne. A ce jour, pas une seule recension (ce que je peux comprendre, il n’y a pas beaucoup de place et les grandes maisons verrouillent tout) mais, bien plus grave à mes yeux, pas un critique pour lire mon recueil. Pas un qui soit suffisamment curieux ou téméraire. Juste bon à gratter le papier dans le sens que leur indiquent Galligraseuil ? Sans doute. Mais pas tous, en réalité, car il se chuchote de source plutôt bien informée que Christine Rousseau, qui avait déjà écrit du bien de « Ecrivain cherche place concierge » dans le Monde des Livres, prépare un papier sur le recueil de nouvelles. Plus que quelques semaines à patienter… Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude d’attendre et, pour faire passer le temps, je peux toujours relire le papier de ce matin dans la Dépêche ou celui du Midi Libre, il y a quelques semaines.

21/09/2007

Enregistrement du Jeu des dictionnaires ce 27 septembre

2ef7d0a5c7d402e02835ee15fe647dd9.jpegQui a dit que la Belgique était en train de s'écrouler? Il y a des institutions qui résistent plutôt bien aux remous électoraux et aux revendications flamandes. A commencer par le Jeu des dictionnaires, la célèbre émission de radio que toute la planète qui n'écoute pas RTL nous envie. Eh bien j'auria le plaisir d'enregistrer l'émission ce jeudi 27 septembre à Bruxelles et en public. Ce ne se passe pas à Val Duchesse mais au Palais du Vin, 58, rue des Tanneurs à 1000 Bruxelles (et on peut encore réserver au 02/534.68.00, du lundi au vendredi de 10 à 17h00, mais si vous réservez vendredi prochain ce sera un peu tard).

36889a40f6eba2cbe2eeef2a27dcee21.jpgEt tant qu'on est dans les invitations, je vous engage de tous mes bras (je n'en ai que deux, désolé, on fait ce qu'on peut) à prendre vos deux jabes et à vous rendre la veille au vernissage d'une exposition que je devine déjà fantastique, celle de la collection Von Pischemeyer, du vrai faux art africain tout en plastique, c'est beau à tomber sur son cul en plastique, comme on dit entre playmobiles.

Bonne semaine d'ici-là!