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28/10/2008

Une interview en blog

gerladine.jpgJ'ai eu le plaisir de répondre à une avalanche de question de Géraldine, une blogueuse qui n'avait pas beaucoup aimé mon recueil "Nous sommes tous des playmobiles" mais qui n'est pas rancunière. J'ai répondu en mon âme et conscience et le résultat est publié sur le blog de Géraldine.

Envie d'en savoir plus ? Alors ce n'est pas ici qu'il faut traîner, c'est ;-)

Bonne lecture.

23/10/2008

A quoi sert Facebook et comment l'utiliser

douggriess3.jpgHier soir, j'ai accepté mon millième ami sur Facebook. Mille amis ? C'est que ce ne sont pas de vrais amis, me rétorqueront les grincheux. Qu'ils grinchent tant qu'ils veulent, les amis Facebook sont des amis s'ils en ont envie. C'est-à-dire s'ils s'amusent à lire et à répondre aux petits riens dont je pollue ràgulièrement mon profil. S'ils m'envoient des messages intéressants, s'ils sont suffisamment civilisés pour éviter de m'asperger d'invitation débiles. Et, franchement, l'écrasante majorité de mes mille amis est plutôt bien élevée. C'est un plaisir de lesfréquenter.

Je ne sais plus quand je me suis inscrit sur Facebook, au printemps 2008, je pense. Comme tout le monde, j'ai commencé par publier un statut du genre "Nicolas se demande à quoi sert ce machin et explore". Comme tout le monde, j'ai installé un tas d'applications nullissimes : test pour savoir quels sont nos films préférés (oh, que c'est utile, surtout quand le choix propose Titanic, King Kong ou Ghostbuster), test pour savoir à qui on ressemble, d'abord à quel acteur, puis à quel politicien, puis à quelle sorte de papier cul ou quel genre de brouette. J'ai fini par comprendre que ces tests sont mal conçus, bourrés de fautes d'orthographe, qu'ils ne testent rien du tout mais servent de cheval de troie pour que les créateurs dudit test puissent accéder à nos données et à celles de nos amis. J'ai donc supprimé toutes les applications un beau matin, y-compris mon Vampire, mon loup-garou et autres avatars que j'avais pris du temps à élever à coups de combats virtuels. Je me suis retrouvé nu comme un ver et beaucoup plus léger.

Il faut que la chenille crève un peu pour devenir papillon. Facebook avait subi sa première mue, il devenait fréquentable.

Je n'ai gardé que l'essentiel, c'est-à-dire presque rien (1). Le statut qui change tout le temps, le partage de photos, les groupes comme des badges qu'on accrocherait au revers de la veste. Facebook devient alors un outil simple et amusant, beaucoup plus agréable que Messenger, plus complet que Twitter, moins rébarbatif que LinkedIn pour entrer ou rester en contact avec des tas de gens de partout.

Des vieux copains, des anciens collègues, des lecteurs, des bédéastes, des traducteurs, des éditeurs, des auteurs...

Des n'importe qui à l'humour dévastateur.

Des bouffeurs d'heures entières.

Je colle de temps à autre sur mon profil des liens vers les trucs poignants que j'ai vus en ligne, je renvoie vers mes blogs, vers les textes que je publie à l'occasion, je ne préviendrai tous mes contacts avec un message que pour les grands événements : la sortie d'un bouquin (qui sait, peut-être, si j'arrête de perdre mon temps sur Facebook, finirai-je par boucler le manuscrit ?), mon décès (ah non, ce statut-là, il sera difficle à mettre à jour), la distribution gratuite de confiture de figues et cannelle (1000 pots, ça devient colossal, je laisse tomber), la réouverture de mon site (grrr, ils font chier chez iBelgique, ils ne répondent pas aux messages alors qu'ils ont retiré mon site sans me prévenir, les cochons) et ainsi de suite...

Peut-être pour la mise en ligne de cette note ?

Mais je me rends compte que je n'ai pas parlé de l'essentiel : à quoi sert donc Facebook pour un écrivain ? A plein de trucs, que je cite en vrac :

  • A se sentir moins seul tandis qu'il passe ses journées à écrire à l'ordi (c'est faux, on est toujours tout seul mais on s'en rend moins compte) ;
  • A entrer en contact avec des tas de lecteurs potentiels (c'est vrai, en partie, surtout pour tous les amis perdus de vue, qui peut-être auront envie d'acheter un bouquin le jour où ils le croiseront en librairie ; j'y crois moins pour les nouveaux contacts jamais rencontrés en chair et en os) ;
  • A entrer en contact avec des lecteurs enthousiastes (ah, ça, c'est vrai, et ça fait plus que plaisir à lire) ;
  • A tisser des liens avec des gens du métier, journalistes, éditeurs, critiques, auteurs, qu'on n'oserait pas contacter en direct sans Facebook (oui, c'est vrai, mais on ne va pas très loin dans les contacts, ça reste très superficiel, ce n'est qu'une des approches possibles, il en faudra bien d'autres pour arriver à un résultat) ;
  • A communiquer vite et sans chichi quand on a une question à poser à l'un de ses contacts (testé des tas de fois et ça marche toujours, c'est presque aussi efficace que le téléphone) ;
  • A s'amuser et prendre l'air sans quitter son clavier (ça, c'est indubitable) ;
  • A perdre beaucoup de temps en ayant bonne conscience (on se dit que ça crée du réseau, du buzz, et de la sympathie pour les bouquins qu'on publie même si au fond de soi, on sait qu'on y passe beaucoup trop d'heures pour que ce soit rentable) ;
  • A écrire une trop longue note de blog sur le sujet.

Ça doit servir certainement à plein d'autres choses, j'imagine. Mais je peux vous l'assurer, Facebook ne fait pas la vaisselle et ne remplit pas la déclaration d'impôts à votre place. Dommage. Ce sera à prévoir pour la prochaine version ?

 

(1) bon, d'accord, tout est dans le presque, j'ai tout de même conservé longtemps une application qui permettait de jouer à de vieux jeux d'arcade (en réalité, je ne jouait qu'à "Green Beret", c'est le seul qui tient la route sur le long terme), une autre pour défier les copains à des jeux de lettres rapides et une simulation de Donjons et Dragons, version apauvrie du jeu de rôle.

17/10/2008

Requêtes Google : les blogeurs n'on pas bon goût en littérature

googleplane.jpgLes statistiques sur Haut et Fort ne sont franchement pas terribles. Ça manque de détails, ça manque de précisions. Il n'est pas rare que je me retrouve avec 1500 lecteurs depuis le début du mois et pas une seule trace des mots-clefs qui ont amené les lecteurs jusqu'ici... "données indisponibles", voilà la seule réponse...

Heureusement, ce matin, j'ai trouvé l'explication à tout ça, ou, à tout le moins, une réponse qui me satisfait, les statistiques annoncent à présent la requête qui amène les lecteurs en masse : c'est tout simplement "(bon-goût-littérature" (sic, la parenthèse est d'origine, je n'ajoute rien).

Problème, j'ai voulu vérifier, j'ai donc entré cette recherche dans Google, je n'ai trouvé que 5 réponses et aucune qui pointait vers mon blog... Le mystère reste entier. "Moutons électriques", "Tranchant, Übersexuel, Bling-bling, Sarkozy sur Rue89" sont les deux premiers choix.

Peut-être fallait-il préciser la recherche, grâce aux multiples critères du moteur de recherche, j'ai donc restreint les résultats aux blogs et, là, belle surprise, j'obtiens une réponse catégorique et définitive :


Les termes de recherche spécifiés - (bon-goût-littérature – ne correspondent à aucun document.

si c'est Google qui le dit, M'sieur, c'est que c'est vrai, non ?

A se demander pourquoi on perd son temps dans la blogosphère. Le bon goût, comme la vraie vie, est ailleurs...

C'est certainement un coup de Lagarde & Michard pour faire remonter les ventes ;-)

Ah, oui, merde, à partir de dorénavant et jusqu'après, il y aura un résultat dans les blogs pour (bon-goût-littérature, ce sera cette note-ci. C'est vous dire si Google est fiable...

Bon, si vous êtes arrivés par ce biais-là, voici mes conseils du jour :

  • Christian Gailly, "K.622" aux éditions de Minuit
  • Madame de Lafayette, "La princesse de Clèves"
  • Roger Vailland, "La truite

Ces trois bouquins ont le bon goût d'être de la littérature.

Le deuxième, je l'ai juste mis pour le président pour le cas où il vérifierait ce qu'on dit sur lui en ligne, comme j'ai cité son nom plus haut, on ne sait jamais.

15/10/2008

Une BD d'horreur dessinée sur post-it

treize ans.jpgArgh! Une BD entièrement dessinée sur Post-It ! Il fallait absolument que j'en touche un mot ici, d'autant plus qu'elle est formidable, cette petite histoire horrible et nostalgique, fantasmatique et pleine de suspense. C'est Max de Radiguès qui l'a publiée il y a quelques mois sur le site Grand Papier, vous pouvez la lire en ligne en cliquant ici. Ça vaut le détour.

treize deux.jpgJ'avais déjà beaucoup aimée les albums de Max disponibles en librairie mais il aura fallu ce petit album pour que je ;e rende compte à quel point son dessin est proche des albums d'Emilie de quand j'étais gamin. Trait régulier et ultra-simple, grands yeux sombres, tout y est. Plus le skate, l'adolescence et les filles aux grands yeux, bien sûr. Allez, filez, il y a de la lacture qui vous attend ;-)

11:37 Publié dans Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : max de radiguès, post-it, bd, blog bd | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

14/10/2008

Une BD pour expliquer la crise financière

Sur les recommandations d'un ami, je suis depuis plusieurs jours et avec beaucoup d'attention, un blog qui porte bien son nom, La crise pour les nuls, mais qui ne prend pas ses lecteurs pour des abrutis, bien au contraire. Il démonte avec soin les couleuvres que les gouvernements et les grands financiers tentent de faire avaler au public, à travers un travail de désinformation dans les médias. On nous fait peur, on nous rassure, on nous dit que tout va bien alors qu'on nous endette à long terme pour sauver un système pourri jusqu'à l'os piloté par une bande de sauvages sans morale et surpayés.

C'est sur ce blog que j'ai pu lire aujourd'hui une planche de BD en anglais (désolé pour les non anglophones) qui parvient à résumer en une page le tour de passe-passe foireux dont nous venons d'être collectivement l'objet en dix jours.

Comme un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, je vous laisse lire la planche de Sinfest :

sinfest.jpg