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20/01/2010

Deux de mes romans lisibles sur Iphone !

Depuis ce matin, deux de mes romans pour ados sont disponibles pour lecture sur iPhone et sur iPod Touch ! Ils ont chaucn fait l'objet d'une application spécifique, qui permet de lire le texte intégral du roman sur téléphone portable. Le livre numérique, ce n'est pas demain ou après-demain, c'est déjà aujourd'hui (et ça l'était déjà hier, d'ailleurs) et sans devoir acheter des liseuses très chères (suffit d'avoir un téléphone hors de prix, ce que je ne possède pas, personnellement, je le signale au passage, mais bon, il y a quelques millions de personnes qui en ont déjà un dans la poche depuis belle lurette, c'est plutôt pour eux que cette application est conçue).

La société qui a réalisé l'application est celle qui a réussi la version du quotidien Le Soir pour iPhone.

Et voici la présentation des deux titres.

Bonnes lectures à tous les aventuriers du numériques et les geeks de passage ;-)

 

 

Le garçon qui avait mangé un bus.jpgLe garçon qui avait mangé un bus

Depuis l'accident qui a totalement détruit le bus dans lequel il était, Joseph a mal à la tête. Et quelques méchants trous de mémoire: impossible de se souvenir d'où sort la boue qui macule le bas de son pyjama. Ni de ce qu'il fait en ce moment sur le boulevard, les bras chargés de courses, alors qu'il devrait être à l'école. Et pourtant, cela aurait pu être bien pire: certains passagers du bus sont toujours à l'hôpital, plongés dans le coma...

Taille : 0,8 MB

Prix : 4,99 EUR

Parution : 20 janvier 2010

Lien iTunes : http://itunes.apple.com/be/app/id350541217?mt=8


 

Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3.jpgLe garçon qui avait avalé son lecteur MP3

Joseph doit perdre du poids. Ce n'est pas lui qui l'a décidé, c'est le docteur. Pour l'encourager, on lui a offert un magnifique baladeur MP3.

Lorsque Joseph s'était mis en route, la matinée était belle. Pourtant, voici que le ciel s'assombrit soudain et qu'au détour du bois surgit un chien aux yeux rouges comme la braise. La course qui s'engage risque bien d'entraîner Joseph beaucoup plus loin qu'il ne le pense...

Taille : 0,8 MB

Prix : 4,99 EUR

Parution : 20 janvier 2010

Lien iTunes : http://itunes.apple.com/be/app/id350540197?mt=8

26/01/2009

Du roman sur votre téléphone portable

chiottes et pc.jpgLa question à un centime (de franc français, de franc belge ou suisse ou même d'euro, peu importe), qui revient sous la plume des journalistes comme la floche au-dessus de la tête, à chaque tour de carrousel, c'est celle qui consiste à savoir quand la lecture sur les horribles machines électroniques supplantera la lecture sur papier.

La preuve, encore un billet à ce sujet publié récemment au Canada, qu'on peut lire ici.

La seule réponse que j'aime c'est celle qui consiste à dire que c'est déjà le cas depuis longtemps.

Je passe bien plus de temps, et je ne suis pas le seul, à lire sur mon écran bien plus que sur papier. Internet est devenu mon premier loisir, loin devant tous les autres, c'est à travers le courrier électronique que je suis en contact avec les éditeurs, les lecteurs et les critiques, c'est à travers les blogs que je suis l'actualité du livre, c'est sur des sites web spécialisés que je trouve la documentation pour mes propres histoires, des dictionnaires compétents, des atlas pointus, des encyclopédies d'une richesse incroyable. Et je lis encore bien d'autres choses, de l'actualité, surtout, parce que le web se nourrit de vitesse et de nouveauté comme le WC de déjections.

Le pire, c'est que je ne suis pas le seul. On chatte, on passe du temps sur Facebook, on twitte. Tout ça c'est du texte. Et c'est de la lecture.

Alors, la question n'est pas de savoir quand on lira sur des écrans plutôt que dans des livres mais... quand se mettra-t-on enfin à lire des choses intéressantes sur tous ces écrans ? Quand la littérature, la vraie - celle qui bouscule et irrite, celle qui fait sourire et émeut, celle qui change le monde -, fera-t-elle son entrée sur l'Internet et les téléphone portables ?

Dès que j'attaquerai pour de bon ce roman pour téléphone portable ?

Non, sérieusement, à votre avis, ça commence quand, la littérature sur le Net ?

26/10/2008

Le blog d'Henri Michaux

 

michaux.jpgDes questions idiotes, il m'en passe beaucoup par la tête. Celle-ci, par exemple : qu'est-ce qu'Henri Michaux aurait bien pu publier sur son blog ?

Bien entendu, les érudits et les pisse-froid me répondront que Michaux n'aurait jamais tenu de blog, lui qui ne voulait déjà pas que ses textes soient publiés au format poche et qui résistait, des quatre fers, pour que son œuvre ne soit pas accessible au plus grand nombre. Avec une posture pareille, on n'achète pas une Livebox ou Asus EEE pour bloguer sans interruption.
Encore moins un Iphone.
Pas même un vieux PC avec une connexion par modem téléphonique.
C'est sans doute vrai.

Mais comme Michaux l'écrivit très justement, même si c'est vrai, c'est faux.

Parce qu'il ne faut pas imagine le vieux Michaux, reclus et replié, quasi ermite, celui qui refuse de se faire photographier ou interviewer entrer dans une boutique de téléphonie ou un Apple Store, mais le tout jeune Henri, celui qui n'a pas encore traversé l'Atlantique, mieux encore, celui qui n'a pas quitté la Belgique. Après être passé à la Fnac, une fois branché son routeur sans fil et allumé son iBook, ne se sentirait-il pas autorisé à écrire et publier, d'où qu'il soit ? Internet et un blog gratuit ne suffiraient-ils pas comme tribune pour son imaginaire sans limite ou presque ?

Mettons que cette hypothèse tienne ; on en revient alors à la question du début : que publierait-il ?

  • La nuit, je ne remue pas ? (essai sur le chat et les mondes virtuels)
  • Un certain Clavier ? (les aventures poétiques d'un pauvre type perdu dans un monde qui lui échappe)
  • Connaissance par les gaufres ? (une spécialité culinaire belge qui vaut bien la mescaline pour qui n'a pas beaucoup voyagé)
  • Epreuves, exorcismes ? (son compte-rendu des soirées de week-end sur les télés du monde entier)

Oh, et puis non, une fois connecté à l'Internet, Michaux ferait sans doute comme des tas de types mal sociabilisé, il téléchargerait des films X, se ferait passer pour une gothique sur IMVU et se défoulerait en lâchant des commentaires poujadistes au bas des articles des grands quotidiens. Il perdrait ses plus belles heures à visiter des blogs au lieu d'écrire. Comme tout le monde ou presque. Comme vous, comme moi, par exemple.

Au fond, je me dis qu'Henri Michaux a bien fait de naître en son temps, de se barrer d'où il était né, de se replier, de s'exiler de tout, y-compris de lui-même, de ne pas tenir de blog, de ne pas afficher sa photo sur Facebook, de ne pas répondre à ses mails.

Allez, je vais éteindre mon ordi et me replonger dans Ailleurs ou dans Ecuador, je ne le regretterai pas.

 

25/10/2008

Est-ce une bonne idée d'écrire sur l'horoscope ?

Grrr. J'avais écrit une super note de blog. Je la trouvais drôle, légère, informative. J'étais d'autant plus content que je l'avais écrite en cinq minutes en direct sur www.hautetfort.com, sans perdre de temps.

Grrr. J'ai appuyé sur le bouton enregistrer et mon routeur m'a affiché la page de mise à jour des paramètres sécurité pour enfants, qui m'emmerde depuis trois ans et n'apparaît jamais que dans des moments comme ça.

Grrr. Je hais les ingénieurs de chez Belkin. Tous. Même ceux qui sont sympas. Tant pis pour eux.

t-horoscope2.jpgDans cette note, je vous expliquais  comment j'avais trouvé une idée pour mon roman-feuilleton commandé par un éditeur québécois (si vous n'avez pas suivi cette histoire, il est toujours temps de la relire ici) et que je me demandais si elle était bonne. J'avais trouvé des tas d'arguments, que j'avais organisés en une jolie liste pour vous expliquer mon point de vue et vous demander quel était le vôtre. Il me semblait, de mémoire, que parler de l'horoscope dans un roman feuilleton était une bonne idée parce que :

  1. tout le monde lit son horoscope (sauf moi et des tas d'autres gens qui trouvent qu'il y a mieux à faire que lire la mauvaise prose d'un pigiste philosophe sous-payé) ;
  2. tout le monde dit qu'il se fout de son horoscope (sauf Soeur Emmanuelle et DSK, ils ont d'autres chats à fouetter, ils ne répondent d'ailleurs plus aux questions ces dernières heures et sont difficlement joignables) ;
  3. quand on écrit une connerie au sujet de n'importe quel signe du zodiaque, il y a au moins un lecteur sur douze qui se sent concerné (et une lectrice sur six, parce qu'elle s'intéresse aussi à ce qu'on dit du signe de son compagnon ou de sa meilleure amie) ;
  4. j'ai un ami qui a écrit des horoscopes pour des magazines pendant des annés pour gagner sa croûte et qui s'est bien amusé ;
  5. ma femme a publié un horoscope dans un hebdo toutes les semaines et le type qui les fournissait, lorsqu'il prenait des vacances, demandait à la rédaction de "republier des anciens en décalant les signes" ;
  6. c'est la première idée qui m'est venue à l'esprit et elle a continué à trottiner dans ma tête, c'est un signe qui ne trompe pas, ça signifie que j'ai envie d'écrire là-dessus ;
  7. parce que parce que parce que ;
  8. enfin et surtout parce que je n'ai pas encore trouvé d'argument fort pour m'empêcher d'aller dans cette direction-là.

Bon, dès que j'aurai réécrit cette note, je me mets à penser sérieusement à ce roman-feuilleton pour GSM qui parle d'horoscope.

Sauf si vous avez une meilleure idée à me proposer...

Et si vous la trouvez bonne, vous pouvez aussi me suggérer une idée de titre...

21/10/2008

Robert ne veut pas lire mais me prie d'écrire

douggriess.jpgUne proposition alléchante m'est arrivée dimanche dans la nuit : un éditeur québécois spécialisé dans les nouveaux canaux de diffusion (livres électroniques du genre Kindle d'Amazon et autres machins bricolés par Sony, iPhone, autres téléphones portables 3G, PDA...) me demande si je serais partant pour publier de la littérature par épisodes par son biais. En clair, au minimum un épisode toutes les deux semaines, pour des lecteurs sur téléphones et autres gadgets électriques qui se font passer pour des livres.

Franchement, est-ce qu'on refuse ce genre de proposition ?

Est-ce qu'un auteur, un tout petit peu passionné par le fait d'écrire et par les multiples formats de diffusion, peut décliner si gentille invitation ?

Non, non et mille fois non, bien entendu.

Même s'il n'y a pas d'autre rémunération que 25% sur les ventes en ligne (ce qui est déjà très bien, en théorie, mais qui n'est pas beaucoup, en réalité, tant que les ventes sont dérisoires), le simple fait d'avoir une commande hebdomadaire avec, derrière, une poignée de lecteurs fidèles, voilà qui est emballant.

Quant à savoir ce qu'il convient d'écrire pour ces nouveaux supports, je vais accorder quelques minutes de réflexion à la question avant de répondre... De nouvelles aventures du poète ? Un nouveau personnage aux enquêtes passionnantes ? L'horoscope du jour ? J'ai quelques idées en tête mais je n'en dis pas plus. Puisque cette nouvelle collection aime le suspense et la suite au prochain épisode, je vais suivre ces deux préceptes et vous promettre d'en dévoiler davantage très bientôt... dès que j'en saurai plus !

En attendant, vous pouvez déjà visiter le site de Robert ne veur pas lire, l'éditeur en ligne et en question...

Si vous avez des suggestions pour mon texte, elles sont les bienvenues... Les commentaires sont ouverts.

 

PS: je ne sais pas qui est l'auteur de l'illustration que j'affiche, je l'ai trouvée dans une collection d'images bizarres amassées par un de mes contacts Facebook. Elle m'a semblé parlante, je l'ai copiée et voici que je la colle. Que le dessinateur me pardonne et me contacte pour que je rende à César et à ses arts graphiques ce qui lui appartient. Je la remplacerai par des images classiques du net comme celles-ci :

 

bloIphone.jpgReader Digital Book.jpg blokindlehand.jpg