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31/05/2008

Les playmobiles vont à Montpellier

2025211824.gifEt zou, demain matin, après avoir fêté cette nuit la clôture du premier festival de la BD indé et du cinéma d'animation de Carcassonne ("Des mots, des bulles, des pellicules"), je prends (très tôt) le train rapide vers Montpellier, histoire de jouer dans la Comédie du Livre ce 1er juin.

Je serai sur le stand de la Librairie Sauramps de 15 à 17h pour signer "Nous sommes tous des playmobiles" en version Pocket. Si vous êtes dans le coin et que vous n'avez rien de mieux à faire, je vous acceuillerai avec plaisir.

Tiens, j'en profiterais bien pour écrire enfin cette dédicace virtuelle que j'ai promis à Somebaudy Van Humbeeck du site www.retiendra.com. Si je m'en souviens encore demain, bien sûr...

Et sur la route, je poursuis l'écriture de mon prochain roman, qui s'appellera peut-être "L'homme qui valait 45 milliards".

A demain? 

19:00 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

27/05/2008

Liège 2015: l'aiguille qui fait vaciller la meule de foin

548240891.pngA Liège, si l'on en croit le bourgmestre et son équipe de rigolos dépressifs qui gèrent la ville, tout va toujours pour le mieux. Même quand la catastrophe est imminente et que l'on court dans la mauvaise direction...

Les bonnes nouvelles viennent de tomber du Feder, annonce-t-on à grands renforts de communication. Puisque l'argent va pleuvoir dans les prochaines années sur la Cité Ardente et ses environs, pourquoi de tristes sires viennent-ils réclamer plus encore ? Ne peuvent-ils se contenter de ce qu'on leur offre ? De beaux murs pour les musées, une belle gare et bientôt, de belles rues pour accueillir les voyageurs... Et puis, le Standard est champion...

Que réclament-ils, au fond, ces sinistres enthousiastes ?

Un projet pour la ville ? Une proposition concrète derrière laquelle les énergies pourraient se rassembler ? Mais pourquoi donc ? On peut tenir dix ans sur une victoire en championnat de foot, vingt ans sur le fantasme d'une gare qui drainerait les touristes et les investissements par miracle, trente ans au moins sur l'inertie collective qu'on ravive deux fois par an dans les beuveries interminables du village de Noël et du village gaulois...

Passe par Liège, on fait si bien la fête qu'on ne fait plus que ça...

Au point de s'asseoir largement des deux fesses sur tout projet citoyen qui n'est pas directement issu du microcosme politique (j'utilise expressément ce mot, car je viens de le lire sous la plume de Marie Liégeois dans La Gazette de Liège : « Le microcosme liégeois s'agite, depuis début mai, autour d'un débat de fond bouillonnant : Liège va-t-elle/peut-elle/ose-t-elle présenter sa candidature au titre de capitale européenne de la culture pour 2015 ? », il s'oppose dans mon esprit au terme « métropole » que tous les partis ont galvaudé lors des dernières élections communales... Non, 7500 signataires pour une pétition ce n'est pas un microcosme, pas plus qu'une ville de 200000 habitants, qui ne rayonne guère au-delà de 60 kilomètres de rayon, ne peut être qualifiée de métropole.) Voilà le problème criant : à Liège, il n'y a plus de culture qui ne soit politique, il n'y a plus d'initiative qui ne soit récupérée. Cela semble agréer tout le monde quand on trouve du soutien : il y a toujours bien un baron ou l'autre pour apposer son logo sur les affiches et les invitations de n'importe quel spectacle de quartier ou exposition suivie d'un souper interculturel. Mais quand il s'agit de fédérer, de rassembler, d'unir les forces autout d'autre chose qu'une beuverie, les portes se referment, les volets restent clos. L'exemple de « Liège ville des mots », projet pourtant piloté par des piliers ombragés du PS liégeois et soutenu par la Ministre PS de la Culture, qui ne bénéficiait du relais de personne dans la Cité Ardente (et certainement pas de l'échevin de la culture, qui a collé environ 600 fois plus d'affiche pour sa propre campagne électorale que pour la promotion de tous les projets culturels depuis son entrée en fonction) en est un exemple criant (cette phrase est un peu longue, vous vous souvenez encore du début, vous ?)

Demeyer soutient le basket, Firket le pied, le cheval et le vélo, Hupkens soutient les autres lors du vote et tout le monde fait comme si ces miettes de festivités composaient un projet de ville... Quelle honte !

Et lorsque un projet émane des citoyens, soit on le récupère, on le rabote, on le sabote, soit on l'ignore complètement, pire, on le détruit avec soin. C'est ce qui vient d'arriver à l'initiative Liège 2015, torpillée verbalement par le brillant Willy, qui a dû faire bosser tout son cabinet deux jours entiers pour trouver autant d'argument en faveur de la soumission à Mons... Liège est déjà, de fait, la capitale culturelle de la Wallonie, proclame-t-il fièrement. On se demande bien aux yeux de qui...

C'est surtout la capitale du renouveau du PS : de peur de faire des conneries, on ne fait plus rien ; de peur de déplaire à une partie de la population, on ne prend plus position ; de peur de déplaire à l'Empereur, on ne soutient plus que les initiatives venues d'en haut et l'on discrédite les projets venus d'en bas.

Il y a quelques semaines, je proposais de juger l'équipe en place suivant sa réaction face à la pétition Liège 2015 : le verdict est tombé. Puisque cette équipe n'en veut pas, il faudra donc changer d'équipe. Prendre des gens qui défendent Liège et ses artistes, pas ceux qui les bâillonnent et cherchent à les tourner en ridicule.

Le Collège de Liège, c'est comme un gros tas de foin. Vous l'arrosez un peu, ça devient du fumier. Vous lui tendez un bon cigare et tout s'envole en fumée. Si vous n'y touchez pas, c'est juste bon à donner comme fourrage aux bestiaux.

Dans la meule de foin, la seule chose qui m'intéresse, c'est l'aiguille, celle qui vient piquer les fesses, instiller l'énergie, aiguillonner les esprits. Elle était là hier soir, au conseil communal, elle reviendra bientôt, toujours plus fine et plus pointue. Elle finira par crever les baudruches politiques qui se sont gonflées d'orgueil lors des dernières élections. Je l'espère de tout mon cœur....

Et pour signer la pétition, il n'est jamais trop tard : http://petitions.agora.eu.org/liege2015/index.html 

11:31 Publié dans Liège | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : liège, demeyer, ps, cdh, europe, culture, 2015 | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

14/05/2008

Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3

645565083.jpgPendant que j'écrivais ce roman, je pensais qu'il allait s'appeler "Le garçon qui avait avalé son iPod" puis, suite aux réactions un peu tièdes de la société qui détient les droits de la marque Playmobil après la publication de mon recueil de nouvelles, je me suis dit que ça ne servait à rien de lancer Apple sur le dos des éditions Averbode, mon héros se contentera donc d'avaler un baladeur mp3 générique, sans citer de marque. Notez, si je lui avais fait ingurgiter un Panasonic D-Snap audio, ça n'aurait pas sonné pareil pour le titre.

Que tout ça ne nous éloigne pas trop du sujet de cette note : la bonne nouvelle (pour moi, en tout cas), c'est que "Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3" vient de sortir chez Averbode dans la collection 7 en poche. Ce qui veut dire que le roman n'est disponible cette année que pour les courageux qui se sont abonnés pour l'année scolaire en cours (et on reçu les 7 romans, mois après mois); il sera disponible à la vente en ligne dès septembre prochain et en librairie plus tard mais je ne sais pas quand. Il sera surtout commandable pour les écoles au prix imbattable de 3 euros pièce pour les commandes groupées. Pour tout ça, je vous renvoie vers les éditions Averbode, qui ont également publié, il y a trois ans "Le garçon qui avait mangé un bus".

Le livre sur le site des éditions Averbode 

Mais que raconte ce bouquin, me direz-vous? Ah non, tiens, vous ne me posez pas la question... Bon, bien, je vous le dis quand même pour le cas où... Voilà ce que dévoile la quatrième de couverture : 

" Joseph doit perdre du poids. Ce n'est pas lui qui l'a décidé, c'est le docteur. Pour l'encourager, on lui a offert un magnifique baladeur MP3.
Lorsque Joseph s'était mis en route, la matinée était belle. Pourtant, voici que le ciel s'assombrit soudain et qu'au détour du bois surgit un chien aux yeux rouges comme la braise. La course qui s'engage risque bien d'entraîner Joseph beaucoup plus loin qu'il ne le pense... "

Et, en effet, Joseph va se retrouver catapulté, comme Bob et Bobette grâce au Télétemps du professeur Barrabas, à une époque bien différente de la sienne. Parviendra-t-il à s'en sortir vivant ? A retrouver son époque et ses parents ? Ne comptez pas sur moi pour vous donner la réponse.

416277670.jpgEt, puisque je suis en ligne, je découvre que le Midilibre vient de publier cette jolie photo prise par JC Sannicolas, dans la cour de ma maison, l'automne dernier, au moment précis où j'écrivais ce roman-là. Non, je ne suis pas assis devant un gigantesque planisphère mais devant un des murs en mauvais état de mon jardinet.  C'est beau comme des croûtes de lépereux dans les blagues de Toto.

08:03 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, jeunesse, ancion, mp3, ipod | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

10/05/2008

Le deuxième long métrage de Bouli Lanners est terrible

Le nouveau film de Bouli Lanners est une merveille. Je ne le dis pas juste parce que je suis occupé à écrire un scénario pour lui, je l'écris simplement parce que j'ai eu la chance de voir le film il y a quelques mois et qu'il est formidable.

Un road-movie sur fond de Wallonie méconnaissable, une histoire de cohabitation compliquée entre un tox et une vendeur de bagnole, qui montre le vrai visage de l'héro à Liège, celle d'un type paumé qui a perdu ses repères et qui casse les c... du reste du monde.

On y voit le parking de la défunte Grand-Poste, là où était l'appartement de ma grand-maman et tout le monde s'en fout. Pas moi, ça me touche. Comme tout le reste du film.

Il est sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes. Il s'appelle Eldorado, il faut aller le voir et, puisque vous avez gentiment lu jusqu'ici, je vous mets la bande annonce.  

 

22:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eldorado, bouli, lanners, cannes, cinéma, belgique, heroïne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer