Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/10/2008

Est-ce une bonne idée d'écrire sur l'horoscope ?

Grrr. J'avais écrit une super note de blog. Je la trouvais drôle, légère, informative. J'étais d'autant plus content que je l'avais écrite en cinq minutes en direct sur www.hautetfort.com, sans perdre de temps.

Grrr. J'ai appuyé sur le bouton enregistrer et mon routeur m'a affiché la page de mise à jour des paramètres sécurité pour enfants, qui m'emmerde depuis trois ans et n'apparaît jamais que dans des moments comme ça.

Grrr. Je hais les ingénieurs de chez Belkin. Tous. Même ceux qui sont sympas. Tant pis pour eux.

t-horoscope2.jpgDans cette note, je vous expliquais  comment j'avais trouvé une idée pour mon roman-feuilleton commandé par un éditeur québécois (si vous n'avez pas suivi cette histoire, il est toujours temps de la relire ici) et que je me demandais si elle était bonne. J'avais trouvé des tas d'arguments, que j'avais organisés en une jolie liste pour vous expliquer mon point de vue et vous demander quel était le vôtre. Il me semblait, de mémoire, que parler de l'horoscope dans un roman feuilleton était une bonne idée parce que :

  1. tout le monde lit son horoscope (sauf moi et des tas d'autres gens qui trouvent qu'il y a mieux à faire que lire la mauvaise prose d'un pigiste philosophe sous-payé) ;
  2. tout le monde dit qu'il se fout de son horoscope (sauf Soeur Emmanuelle et DSK, ils ont d'autres chats à fouetter, ils ne répondent d'ailleurs plus aux questions ces dernières heures et sont difficlement joignables) ;
  3. quand on écrit une connerie au sujet de n'importe quel signe du zodiaque, il y a au moins un lecteur sur douze qui se sent concerné (et une lectrice sur six, parce qu'elle s'intéresse aussi à ce qu'on dit du signe de son compagnon ou de sa meilleure amie) ;
  4. j'ai un ami qui a écrit des horoscopes pour des magazines pendant des annés pour gagner sa croûte et qui s'est bien amusé ;
  5. ma femme a publié un horoscope dans un hebdo toutes les semaines et le type qui les fournissait, lorsqu'il prenait des vacances, demandait à la rédaction de "republier des anciens en décalant les signes" ;
  6. c'est la première idée qui m'est venue à l'esprit et elle a continué à trottiner dans ma tête, c'est un signe qui ne trompe pas, ça signifie que j'ai envie d'écrire là-dessus ;
  7. parce que parce que parce que ;
  8. enfin et surtout parce que je n'ai pas encore trouvé d'argument fort pour m'empêcher d'aller dans cette direction-là.

Bon, dès que j'aurai réécrit cette note, je me mets à penser sérieusement à ce roman-feuilleton pour GSM qui parle d'horoscope.

Sauf si vous avez une meilleure idée à me proposer...

Et si vous la trouvez bonne, vous pouvez aussi me suggérer une idée de titre...

24/10/2008

Largo Winch surfe sous la crise financière

largo.gifLe surf, ce n'est pas trop mon truc, mais j'imagine qu'il doit y avoir un terme pour raconter qu'un gars et sa planche se retrouvent non pas tout au-dessus de l'immense vague mais juste dedans, en dessous, qu'ils se la prennent sur la gueule, droit sur leurs beaux cheveux longs qui volètent en vaguelette et leur menton carré dessiné au Rotring.

C'est ce qui arrive en ce moment à Largo Winch.

Pas tellement au héros mais à son équipe marketing.

Pour lancer le nouvel album, qui sort le 5 novembre, un jeu en ligne a été mis en place, sans doute planifié depuis de longs mois (il faut préparer un site web puis, pour ce projet en particulier, mettre au point une collaboration avec l'institut de sondages IPSOS). Une équipe complète de jeunes types aux dents longues, qui rêvent tous de ressembler un jour à Largo, ce qui signifie sans doute à leurs yeux avoir plein de fric, une belle bagnole et séduire les femmes à un rythme digne de SAS, a bossé jour et nuit sur ce plan média et marketing. Je vous en livre la version officielle communiquée à la presse pour qu'elle le relaie vers le grand public :

Avec l’institut de sondage IPSOS, partenaire de ce jeu, DUPUIS invite le joueur à se mettre dans la peau d’un trader pour pronostiquer les ventes hebdomadaires de l’album.

Toutes les semaines, pendant les 8 semaines de la durée du jeu, le chiffre des écoulements hebdomadaires de la semaine précédente sera publié sur le site : www.winwithwinch.com

Ce chiffre, communiqué par IPSOS, correspond aux ventes constatées sur un échantillon représentatif du parc des librairies en France.

Tous les joueurs possèdent une action du groupe W. La valeur de cette action augmentera d’autant plus vite que leur pronostic s’approche du chiffre de vente constaté pour la semaine.

Tout ça pour quoi ?

A l’issue des 8 semaines de jeu, les 120 meilleurs traders pourront participer au tirage au sort du jeu et gagner de nombreux lots, dont un week-end de milliardaire pour 2 personnes.

Voilà qui est plus clair, on doit tous avoir les mêmes fantasmes de fric et de poules de luxe, pendant un week-end, s'entend, le slogan du concours va d'ailleurs dans ce sens : « Gagnez un week-end de milliardaire ! » annonce-t-il fièrement.

Pas de quoi être fier, à vrai dire, quand la campagne médias se lance en pleine débâcle financière, alors que l'on découvre, avec stupéfaction, que les traders se sont précisément mis à vendre et acheter n'importe quoi, en ce compris des créances sur des crédits hypothécaires pourris.

Est-ce que chez Dupuis on lit parfois un journal autre que Spirou ? Je ne parle pas des équipes rédactionnelles et des auteurs, pour lesquelles j'ai non seulement du respect mais surtout de l'admiration, mais des équipes marketing qui oublient, me semble-t-il, que les consommateurs (eux ne parlent jamais de lecteurs, à mon avis, on doit être des cibles, à leurs yeux et pas grand chose d'autre) sont aussi et avant tout des humains et que, de nos jours, ils ne portent plus les traders et les milliardaires très haut dans leur estime.

Reste à espérer que les libraires raccrocheront au nez des sondeurs de chez Ipsos au nom de la décence humaine.

On ne sait jamais, on peut rêver...

08:06 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : largo winch, marketing, dupuis, pub, concours, bd, sondage | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

23/10/2008

A quoi sert Facebook et comment l'utiliser

douggriess3.jpgHier soir, j'ai accepté mon millième ami sur Facebook. Mille amis ? C'est que ce ne sont pas de vrais amis, me rétorqueront les grincheux. Qu'ils grinchent tant qu'ils veulent, les amis Facebook sont des amis s'ils en ont envie. C'est-à-dire s'ils s'amusent à lire et à répondre aux petits riens dont je pollue ràgulièrement mon profil. S'ils m'envoient des messages intéressants, s'ils sont suffisamment civilisés pour éviter de m'asperger d'invitation débiles. Et, franchement, l'écrasante majorité de mes mille amis est plutôt bien élevée. C'est un plaisir de lesfréquenter.

Je ne sais plus quand je me suis inscrit sur Facebook, au printemps 2008, je pense. Comme tout le monde, j'ai commencé par publier un statut du genre "Nicolas se demande à quoi sert ce machin et explore". Comme tout le monde, j'ai installé un tas d'applications nullissimes : test pour savoir quels sont nos films préférés (oh, que c'est utile, surtout quand le choix propose Titanic, King Kong ou Ghostbuster), test pour savoir à qui on ressemble, d'abord à quel acteur, puis à quel politicien, puis à quelle sorte de papier cul ou quel genre de brouette. J'ai fini par comprendre que ces tests sont mal conçus, bourrés de fautes d'orthographe, qu'ils ne testent rien du tout mais servent de cheval de troie pour que les créateurs dudit test puissent accéder à nos données et à celles de nos amis. J'ai donc supprimé toutes les applications un beau matin, y-compris mon Vampire, mon loup-garou et autres avatars que j'avais pris du temps à élever à coups de combats virtuels. Je me suis retrouvé nu comme un ver et beaucoup plus léger.

Il faut que la chenille crève un peu pour devenir papillon. Facebook avait subi sa première mue, il devenait fréquentable.

Je n'ai gardé que l'essentiel, c'est-à-dire presque rien (1). Le statut qui change tout le temps, le partage de photos, les groupes comme des badges qu'on accrocherait au revers de la veste. Facebook devient alors un outil simple et amusant, beaucoup plus agréable que Messenger, plus complet que Twitter, moins rébarbatif que LinkedIn pour entrer ou rester en contact avec des tas de gens de partout.

Des vieux copains, des anciens collègues, des lecteurs, des bédéastes, des traducteurs, des éditeurs, des auteurs...

Des n'importe qui à l'humour dévastateur.

Des bouffeurs d'heures entières.

Je colle de temps à autre sur mon profil des liens vers les trucs poignants que j'ai vus en ligne, je renvoie vers mes blogs, vers les textes que je publie à l'occasion, je ne préviendrai tous mes contacts avec un message que pour les grands événements : la sortie d'un bouquin (qui sait, peut-être, si j'arrête de perdre mon temps sur Facebook, finirai-je par boucler le manuscrit ?), mon décès (ah non, ce statut-là, il sera difficle à mettre à jour), la distribution gratuite de confiture de figues et cannelle (1000 pots, ça devient colossal, je laisse tomber), la réouverture de mon site (grrr, ils font chier chez iBelgique, ils ne répondent pas aux messages alors qu'ils ont retiré mon site sans me prévenir, les cochons) et ainsi de suite...

Peut-être pour la mise en ligne de cette note ?

Mais je me rends compte que je n'ai pas parlé de l'essentiel : à quoi sert donc Facebook pour un écrivain ? A plein de trucs, que je cite en vrac :

  • A se sentir moins seul tandis qu'il passe ses journées à écrire à l'ordi (c'est faux, on est toujours tout seul mais on s'en rend moins compte) ;
  • A entrer en contact avec des tas de lecteurs potentiels (c'est vrai, en partie, surtout pour tous les amis perdus de vue, qui peut-être auront envie d'acheter un bouquin le jour où ils le croiseront en librairie ; j'y crois moins pour les nouveaux contacts jamais rencontrés en chair et en os) ;
  • A entrer en contact avec des lecteurs enthousiastes (ah, ça, c'est vrai, et ça fait plus que plaisir à lire) ;
  • A tisser des liens avec des gens du métier, journalistes, éditeurs, critiques, auteurs, qu'on n'oserait pas contacter en direct sans Facebook (oui, c'est vrai, mais on ne va pas très loin dans les contacts, ça reste très superficiel, ce n'est qu'une des approches possibles, il en faudra bien d'autres pour arriver à un résultat) ;
  • A communiquer vite et sans chichi quand on a une question à poser à l'un de ses contacts (testé des tas de fois et ça marche toujours, c'est presque aussi efficace que le téléphone) ;
  • A s'amuser et prendre l'air sans quitter son clavier (ça, c'est indubitable) ;
  • A perdre beaucoup de temps en ayant bonne conscience (on se dit que ça crée du réseau, du buzz, et de la sympathie pour les bouquins qu'on publie même si au fond de soi, on sait qu'on y passe beaucoup trop d'heures pour que ce soit rentable) ;
  • A écrire une trop longue note de blog sur le sujet.

Ça doit servir certainement à plein d'autres choses, j'imagine. Mais je peux vous l'assurer, Facebook ne fait pas la vaisselle et ne remplit pas la déclaration d'impôts à votre place. Dommage. Ce sera à prévoir pour la prochaine version ?

 

(1) bon, d'accord, tout est dans le presque, j'ai tout de même conservé longtemps une application qui permettait de jouer à de vieux jeux d'arcade (en réalité, je ne jouait qu'à "Green Beret", c'est le seul qui tient la route sur le long terme), une autre pour défier les copains à des jeux de lettres rapides et une simulation de Donjons et Dragons, version apauvrie du jeu de rôle.

22/10/2008

La présipauté de Groland débarque à Liège (en duplex)

C'était la révélation de samedi dernier lors de la soirée annoncée comme historique dans l'ancienne Grand Poste de Liège (au bord d'un parking que le monde entier connaît grâce aux dernières scènes d'Ultranova de Bouli Lanners) : la présipauté de Groland a un message pour tous les Liégeois. Les autres peuvent regarder aussi, mais le contenu est un peu présipo-principautaire, vous voilà prévenus.

Vous pouvez regarder cela ici :

Pour apporter votre soutien, pour en savoir et en lire plus, l'adresse est toujours : http://www.liege2015.eu

21/10/2008

Robert ne veut pas lire mais me prie d'écrire

douggriess.jpgUne proposition alléchante m'est arrivée dimanche dans la nuit : un éditeur québécois spécialisé dans les nouveaux canaux de diffusion (livres électroniques du genre Kindle d'Amazon et autres machins bricolés par Sony, iPhone, autres téléphones portables 3G, PDA...) me demande si je serais partant pour publier de la littérature par épisodes par son biais. En clair, au minimum un épisode toutes les deux semaines, pour des lecteurs sur téléphones et autres gadgets électriques qui se font passer pour des livres.

Franchement, est-ce qu'on refuse ce genre de proposition ?

Est-ce qu'un auteur, un tout petit peu passionné par le fait d'écrire et par les multiples formats de diffusion, peut décliner si gentille invitation ?

Non, non et mille fois non, bien entendu.

Même s'il n'y a pas d'autre rémunération que 25% sur les ventes en ligne (ce qui est déjà très bien, en théorie, mais qui n'est pas beaucoup, en réalité, tant que les ventes sont dérisoires), le simple fait d'avoir une commande hebdomadaire avec, derrière, une poignée de lecteurs fidèles, voilà qui est emballant.

Quant à savoir ce qu'il convient d'écrire pour ces nouveaux supports, je vais accorder quelques minutes de réflexion à la question avant de répondre... De nouvelles aventures du poète ? Un nouveau personnage aux enquêtes passionnantes ? L'horoscope du jour ? J'ai quelques idées en tête mais je n'en dis pas plus. Puisque cette nouvelle collection aime le suspense et la suite au prochain épisode, je vais suivre ces deux préceptes et vous promettre d'en dévoiler davantage très bientôt... dès que j'en saurai plus !

En attendant, vous pouvez déjà visiter le site de Robert ne veur pas lire, l'éditeur en ligne et en question...

Si vous avez des suggestions pour mon texte, elles sont les bienvenues... Les commentaires sont ouverts.

 

PS: je ne sais pas qui est l'auteur de l'illustration que j'affiche, je l'ai trouvée dans une collection d'images bizarres amassées par un de mes contacts Facebook. Elle m'a semblé parlante, je l'ai copiée et voici que je la colle. Que le dessinateur me pardonne et me contacte pour que je rende à César et à ses arts graphiques ce qui lui appartient. Je la remplacerai par des images classiques du net comme celles-ci :

 

bloIphone.jpgReader Digital Book.jpg blokindlehand.jpg

 

20/10/2008

Un an de cinéma à Châteauroux à gagner

blolocarno.jpgBienvenue sur le plus formidable concours jamais organisé à Caux-et-Sauzens pour les habitants de Châteauroux !

Vous aimez le cinéma ? Vous habitez près de Châteauroux, du moins suffisamment près pour avoir envie de voir tous les films du Cinémovida sans dépenser un euro ?

Alors, ce concours est fait pour vous et rien que pour vous !

Comme vous l'aurez peut-être appris en lisant ce blog, j'ai récemment remporté un laisser-passer d'un an pour le Cinémovida. Comme je ne peux pas l'utiliser, je l'offre au blogueur le plus efficace de tout le Berry.

Comment gagner ?

  1. Vous placez sur votre blog un article quelconque qui pointe vers ce blog (vous expliquez le concours, vous parlez des bouquins que j'écris, du Cinémovida, de la résonance magnétique ou du bouclier fiscal arverne, peu importe, l'essentiel, c'est qu'il y ait un lien vers ce blog);

  2. Vous revenez ici, poster un commentaire qui renvoie vers votre note de blog (c'est indispensable, c'est votre inscription officielle au concours ;-) Sans cela, je ne vois pas comment je pourrais savoir que vous avez envie de gagner ce laisser-passer).

  3. Vous invitez les lecteurs de votre blog et vos copains à venir poster des commentaires ici en-dessous pour dire que c'est vous et votre blog qui devez remporter ce laisser-passer. Pour quelle raison ? A eux de voir, ils en auront certainement de très bonnes... Les commentaires respecteront les règles de la bienséance, sinon je devrai les effacer (cela va de soi).

  4. Le 10 novembre, je fais les comptes. Le blogueur qui aura récolté le plus de commentaires en sa faveur sur cette page remportera son laisser-passer, qu'il recevra par la poste et ira présenter au Cinémovida pour le faire valider.

  5. En cas de problème technique, de catastrophe chez Hautetfort ou autre merde imprévisible, je me réserve le droit d'offrir l'abonnement à celui qui dira le plus de bien de mon dernier bouquin en librairie (au choix : « Nous sommes tous des playmobiles » chez Pocket ou « Carrière solo » chez Mijade).

  6. Si vous trouvez ce concours débile, vous avez sans doute raison. Personne ne vous empêche de vous rabattre sur les arnaques à gratter de la Française des Jeux.

  7. Si ce concours ne marche pas et que personne ne s'est inscrit avant le 1er novembre, je change mon épaule de fusil et lance un appel d'offre sur Internet pour échanger mon abonnement contre n'importe quoi de plus intéressant. Vous voilà prévenus.

Allez, hop, c'est parti!

Et si vous avez des questions, adressez-les à l'organisateur irresponsable : nicolas.ancion@gmail.com

Bonne chances à toutes et tous.

 

19/10/2008

Accro aux concours

 

palme_d_or.jpgDurant mon adolescence, j'ai été pendant de longues années sous l'emprise d'une drogue bien plus dure que d'autres : les jeux et concours. C'était bien avant l'invention des numéros d'appel surtaxés et des sms, chaque semaine, je répondais sur carte postale ou par téléphone à des questions débiles, c'était la plupart du temps une question de vitesse plutôt que de connaissances, un abruti y serait arrivé, à condition qu'il ait le même entraînement que moi pour dévaler deux étages (et donc quatre volées de marches), atteindre au plus vite le téléphone (le sans-fil, à l'époque, c'était bon pour les chefs de chantier) sans oublier le numéro de téléphone, le composer, recommencer aussi vite, encore et encore jusqu'à ce que ça décroche enfin, lancer la réponse puis, le rythme cardiaque enfin apaisé, dicter son nom et son adresse.

J'ai gagné de tout et, surtout, de n'importe quoi : des montres (Gini, Swatch, Spirou), des posters, des places de cinéma, de concert, de théâtre, des vêtements, des voyages, de tout, vraiment de tout, en ce compris une permanente chez un coiffeur à 20 kilomètres de chez moi alors que je ne conduisais pas et que j'avais déjà les cheveux aussi courts que ceux d'un G.I.

Avec le temps et l'arrivée des concours payants, je me suis un peu calmé. Je me contente des concours de nouvelles, de temps à autres, pour le plaisir de faire lire mes textes de façon parfaitement anonyme.

Et voilà que je viens de participer au Prix Jean Lescure, un concours de nouvelles sur le thème du cinéma, dont le premier prix est un séjour au Festival de Cannes. J'ai remporté la sélection locale à Châteauroux et mon texte est donc en lice pour le round final à Paris. En attendant, j'ai déjà remporté le prix le plus râlant qu'on puisse imaginer pour un cinéphile comme moi, un laisser-passer d'un an dans un cinéma d'art et essai à... 500 kilomètres de chez moi (4h34 dans chaque sens, d'après Viamichelin).

Un an gratos au Cinémovida sans pouvoir en profiter... Absurde et frustrant.

Mais le prix n'est pas perdu pour tout le monde.

Je m'en vais organiser ici un concours réservé aux blogueurs et internautes de la région Châteauroux. La gagnant recevra mon laisser-passer et pourra s'enfiler toiles sur toiles à ma place.

Rendez-vous mardi sur ce blog pour le concours en vue de gagner un an de cinéma gratuit à Châteauroux !

17/10/2008

Trois lézards pour six chez Averbode

récitsexpress.jpgJe viens d'apprendre, avec beaucoup de plaisir, que c'est Patrick Chenot qui illustrera "Trois lézards pour six", le mini-roman en forme de blog que j'ai écrit pour la collection Récits-Express publiée par Averbode. Le bouquin sortira en janvier et on ne le trouvera pas dans les bonnes librairies, désolé, c'est réservé aux abonnés.

Je vous en dis quand même un peu plus, vu que vous ne pourrez sans doute pas le lire avant longtemps : l'histoire raconte comment une bande d'adolescents (ils sont six, comme dans le titre) se font descendre les uns après les autres par trois extraterrestres (ce sont les lézards du titre) qu'ils ont eu le malheur de surprendre à la sortie de leur soucoupe volante, une nuit dans les bois.

Coïncidence amusante, le Tiers-Livre publie justement un article qui s'étonne que ni Blanchot ni Bataille ne se soient intéressés à la littérature ufoiste. Ben, tiens, bizarre, ça ne m'étonne pas vraiment, je ne sais pas pouquoi... Peut-être parce que ce qui les intéresse c'est la part de mystère qu'il y a dans l'homme pas les théories paranoïaques qui imaginent que l'homme est coincé dans un bocal à cornichons où le seul mystère est la date du débarquement de Raël ou de la prochaine vague d'observations en chaîne de la SOBEPS...

En attendant de trouver la réponse à ce mystère de la critique littéraire, on peut toujours s'amuser avec des cornichonneries littéraires. Ça ne mange pas de pain, ni de cornichons, sans doute, mais peut-être du Bromure d'hyposodium, ça en jette toujours dans les récits d'anticipation, les trucs scientifiques qu'on ne comprend pas.