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21/07/2009

Porte close

1184695892.jpgJe pense que cela faisait des siècles que je n'avais plus eu besoin de pisser de façon aussi pressante. A se demander si c'était la bière, le thé, le café ou l'âge tout simplement, qui agissait ainsi sur ma pauvre vessie. J'en aurais hurlé de mal. J'avais même imaginé un moment me soulager sur un mur aveugle ou dans l'encoignure d'une porte cochère, mais les bâtiment abandonnés étaient tellement nombreux que je ne parvenais pas à élire celui qui serait le théâtre de mon incivisme. Il faisait chaud à suer des litres. La chaleur m'accablait pourtant moins que mon besoin pressant. A tel point que j'avais fini par courir dans la rue sur les trois cent derniers mètres, que j'avais grimpé les escaliers quatre à quatre, le trousseau à la main, les toilettes en ligne de mire. Je serrais la clef de mon appartement entre le pouce et l'index, le gorille poilu qui faisait office de porte-clef balançait au bout de sa banane comme un tarzan qu'on aurait cousu à sa liane. Quand j'ai enfoncé la clef dans la serrure, j'avais la conviction qu'on avait remplacé ma vessie par un ananas entier et que l'écorce rigide et venait s'enfoncer à l'intérieur de mes entrailles contre un organe particulièrement sensible.

La porte était fermée.
Pour de bon.

Pas comme on dit j'ai fermé la porte, dans un geste machinal, pour être en ordre, en un seul mouvement de poignet, avec sa conscience et sa compagnie d'assurance, pour garantir qu'il y aura bien effraction si quelqu'un tente de s'introduire chez vous en votre absence. Non, je n'étais pas absent, bien au contraire, j'étais de retour et la clef ne tournait pas. Ni dans un sens, ni dans l'autre. Dans ma propre serrure !

Pour les toilettes, c'était loupé. Et c'était le plus urgent. Fallait trouver une solution de rechange. J'ai dévalé les escaliers en sautant les deux volées d'un bond, j'ai tambouriné à la porte de mon voisin du dessous. Pas de réponse. En plein mois d'août, avec la chaleur qu'il faisait, j'aurais moi aussi déserté les lieux au plus vite. Je tentai ma chance au premier, sans plus de succès.

L'ananas avait pris la dimension d'une pastèque, sans perdre ses épines pour autant. Plus j'y pensais, plus ça pressait. Au rez-de-chaussée, il y avait les vélos, les sacs poubelles et, cadeau de la providence et de l'architecte réunis en une seule pensée salvatrice : la porte de la cave. Dans le couloir, la flaque et l'odeur auraient attiré l'attention de toute la maisonnée ; on aurait posé des questions, cherché des coupables. Mais la cave...

L'interrupteur, en haut de l'escalier, n'alluma rien du tout. Il cliqua et recliqua, dans le noir, sans effet. Tant mieux : s'il faisait vraiment sombre, c'est que personne ne mettait plus les pieds dans ce coin du bâtiment depuis des lustres. La preuve, je louais cet appartement depuis six ans, c'était la première fois que je descendais l'escalier. Si je n'avais pas arrêté de fumer des années plutôt, j'aurais certainement sorti mon briquet ou des allumettes, mais je n'avais rien de ce genre dans mes poches, aussi, je descendis jusqu'à la dernière marche a pas de charge et c'est de là que je déboutonnai mon jeans, pour soulager mes entrailles. Le passage de l'urine chaude et torrentueuse me remplit d'aise. Voilà un plaisir intense que le confort nous évite : à force de se soulager régulièrement, on oublie à quel point c'est délicieux de pisser pour de bon après des heures d'attente. Le bruit de mon urine tombant sur le sol dur (de la pierre ou de la terre battue, à en juger par le son) mit ma pensée en marche...

Comment se faisait-il que ma clef n'ouvrait plus ma porte ? Peut-être quelqu'un avait-il fermé la porte de l'intérieur ? Mais qui ? Je vivais seul depuis des mois, personne n'avait la clef, pas même un ami ou des parents. Le propriétaire, alors ? Comment se serait-il retrouvé chez moi et pourquoi aurait-il fermé derrière lui ? Ça ne tenait pas debout. Il avait peut-être carrément changé la serrure ? Je regardai le porte-clef, il pendait à présent de ma main gauche : c'était bien mon gorille, rien d'extraordinaire à ça, toujours la même banane et les deux mêmes clefs. Peut-être avais-je tout simplement mal tourné. La nervosité, l'urgence...

Je remontai l'escalier, le sourire aux lèvres. Je souris devant les portes de mes voisins : quelques minutes auparavant, je les aurais bien défoncées et là, elles me semblaient si gentiment closes que j'en étais ravi.

Arrivé devant la mienne, je regardai le barillet avec attention, il n'était pas neuf. Impossible cependant de dire s'il y avait ou non une clef à l'intérieur de la serrure. Mais c'était l'explication la plus plausible. Qui alors ? Ma femme ? Je n'en avais pas. Un colocataire ? Pas plus. Du moins, pas que je me souvînt. Je n'allais pas démonter ma porte...

Pour quelle raison peut-on bien changer la serrure d'un locataire ? Pour l'expulser ? Absurde, j'avais payé tous mes loyers. Pour faire une blague ? L'endroit était un peu sordide pour une caméra cachée. Et je n'avais de toute façon pas d'amis farceurs. Pas d'amis du tout, d'ailleurs. C'était pour cela que je passais le plus clair de mon temps aux terrasses, à descendre des bières avec des inconnus.

Je frappai à la porte. Pas de réponse, comme je m'y attendais.

C'était peut-être un de ceux-là qui avait changé ma clef pour rire un peu à mes dépens. Je regardai attentivement mon trousseau : rien ne ressemble plus à une Yale que toutes les autres, elles sont toutes pareilles. Ça ressemblait à la mienne mais ça pouvait être une autre. Rien ne servait de rester ici, la porte n'allait pas s'ouvrir toute seule.

Je descendis l'escalier d'un pas lent et m'assis sur le seuil. Il n'y avait personne dans la rue. De temps en temps, une voiture passait en vrombissant.

Si je défonçais ma propre porte, j'allais avoir des ennuis. On me foutrait dehors, probablement. Tapage diurne, bris de porte, les propriétaires n'aiment pas ça. Pour appeler un serrurier, il aurait fallu un téléphone. Je n'avais pas le courage de marcher jusqu'à la cabine pour le moment. N'avais pas envie non plus de payer un professionnel pour une bête blague de café. Je me suis rappelé que j'avais bu tout l'après-midi et ça m'a donné envie de m'assoupir. C'est ce que j'ai fait.

Quand je suis revenu à moi, la nuit était tombée et un filet de bave avait coulé de la commissure des lèvres jusqu'à mon menton et mon t-shirt sale. Je l'essuyai d'un revers de la main et me relevai : c'est alors qu'un type tout maigre sortit de la maison avec mon trousseau en main. Il m'agrippa par la manche (pourtant courte) et me colla contre le mur du corridor.

- T'habite à quel étage, pauvre type ? Tes clefs n'ouvrent aucune porte !

J'aperçus mon portefeuille par terre, entouré de mes papiers d'identité. On m'avait fait les poches pendant ma sieste.

- Tu réponds ?

J'avais envie de lui dire que je n'en savais plus trop rien moi-même, mais son haleine de chaussure sale et les pustules rouges sur sa peau pale ne me donnaient aucune envie de collaborer. Le type n'était pas gras, je n'étais pas fort au combat de rue, mais je pouvais tenter ma chance : si je parvenais à attraper l'antivol du vélo, au pied de l'escalier, je pourrais lui balancer la chaîne à la figure et le foutre dehors. J'entendis alors le craquement sinistre d'un panneau de bois qui vole en éclats.

- Eh, Fix, chuchota une voix d'en haut de l'escalier, j'ai ouvert, viens vite.

Le gars tout maigre me lâcha d'un coup et monta l'escalier. J'entendis ses pas grimper jusqu'au dernier étage, jusqu'à mon appartement.

Un de mes problèmes était résolu : la porte était ouverte.
J'ai pensé à ma cuisine en désordre, à mon lit défait, à mon vieux pick-up et aux trente-trois tours griffés : il n'y avait rien de valeur chez moi.
J'ai ramassé mon portefeuille, les papiers d'identité y étaient encore : je l'ai fourré dans ma poche. Je suis descendu dans la rue, l'air était chaud.

Je me suis éloigné d'un pas calme.

J'avais envie d'une bière bien fraîche et de quelqu'un à qui raconter mon histoire.

 

PS : En fouillant mon disque dur, à la recherche d'un autre texte, je suis tombé sur celui-ci et je l'ai mis en ligne, c'est toujours comme ça que cela se passe. On veut faire un truc et on en fait un autre.

C'est une nouvelle écrite à la demande du mensuel C4 (le journal des chômeurs, pas celui des explosifs), il y a quelques années, en 2004, pour être précis. Ce sera mon petit cadeau d'été pour la fête nationale de Belgique.

Bonne lecture à toutes et tous !

la photo vient d'ici

 

23/06/2009

L'homme qui valait 35 milliards : le 27 août chez vous

CoverHomme qui 45.jpgDepuis la sortie de "Quatrième étage", je n'avais plus achevé un gros roman pour adultes. J'ai écrit énormément et publié beaucoup mais surtout de la littérature pour ados, pour enfants, de la poésie, du théâtre, des nouvelles... et pas de gros roman.

C'est que ça prend du temps, un roman. Ça ne se bopucle pas en trois semaines, ça demande des mois et des années d'écriture, de retravail... A tel point qu'avant d'écrire celui-ci, j'ai bien failli en achever deux ou trois autres, que je n'ai pas trouvés assez abouti pour les soumettre aux lecteurs.

Neuf ans séparent la sortie de "L'homme qui valait 35 milliards" et celle de "Quatrième étage". Le roman précedent se déroulait à Bruxelles, celui-ci a choisi Liège pour décor ; il aborde de front des sujets aussi drôles que la toxicomanie, la crise financière et la corruption politique, alors que le précdent traitait d'amour, de pauvreté et de mensonge. Tout cela est très mal résumé. C'est bien normal, je ne suis pas encore complètement sorti du manuscrit, je n'ai pas encore le recul nécessaire. Je bégaie, je bafouille, je vais tenter d'améliorer tout ça pendant les vacances pour revenir avec un discours percutant. Car, il ne faut pas l'oublier, L'homme qui valait 35 milliards, c'est avant otut le roman de deux pauvres types qui ont décidé de kidnapper l'un des cinq hommes les plus riches de la planète.

Plus de détails suivront bientôt. Mais si vous êtes blogueur, libraire ou journaliste, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot, je pourrais vous envoyer le roman avant tout le monde... si vous êtes aussi gentils que curieux ;-)

PS : pour les lecteurs attentifs de ce blog (donc ceux qui lisent aussi ce qui est écrit dans les images), oui, le titre a changé en cours de route. De 45, l'homme est passé à 35 milliards. Que voulez-vous, c'est la crise pour tout le monde.

26/11/2008

A nouveau en vente sur eBay

cahier.jpgLes jours se suivent et se ressemblent. Voilà qu'un autre e mes livres est en vente sur eBay. A nouveau, c'est un titre difficile à trouver en librairie, du moins en Belgique (pour cause de liquidation du coéditeur belge, les Eperonniers, qui ont revendu leur business à Labor, racheté par le groupe Luc Pire, tout cela sans jamais régler les factures è mon éditeur suisse original, l'Hèbe, du coup les commandes en Belgique ne sont plus vraiment honorées, je pense).

Bref, ce n'est pas cher, c'est 1,99 EUR et c'est pour le ou la plus rapide, en cliquant ici.

Bonne chance à toutes et à tous, et bonne lecture, surtout...

14/07/2008

Gaston Compère s'en est allé, poète et romancier

compère.jpgGaston Compère n'écrira plus. Sûr qu'il publiera encore, il devait avoir des tiroirs pleins d'histoires et de poèmes que personne n'a encore lu.

Tout de suite me revient ce souvenir, du temps où avec les Eperonniers on publiait "Nuit de ma nuit"; l'éditrice de la maison, Lysiane d'Hayere, disait à longueur de journée : "Il publie trop, Gaston, quand il ne sera plus là, il aura tellement publié que personne n'aura le courage de le lire parce qu'on ne saura par où commencer." Les éditeurs de la vieille école sont comme ça, ils préfèrent les auteurs rares, qui facilitent le cheminement des lecteurs. Les nouveaux éditeurs, eux, exigent leurs sortie annuelle et se foutent pas mal de la littérature. Ils aiment les avalanches et les diarhées.

Compère était d'une autre école, celle où l'on retrouve ceux qui ont tant d'histoires à raconter qu'ils ne peuvent jamais s'arrêter, jusqu'à ce que la faucheuse décide à leur place de mettre un terme à leur carrière.

Pas à leur oeuvre, rassurons-nous : les auteurs sont immortels, ils survivent à travsers chacun de leurs lecteurs.

C'est décidé, pour mon voyage en Belgique, dans deux jours, je glisse un bouquin de Gaston Compère dans mon sac à dos. Si ça peut contribuer à lui offrir un peu d'éternité, c'est bien le moins que je puisse faire. Et nous pouvons tous contribuer à faire mentir l'éditrice des Eperonniers. Dans les multiples bouquins de Compère, il y en a au moins un qui est prêt à nous parler au creux de l'oreille et laisser couler sa petite musique terrible.

 

10/05/2008

Le deuxième long métrage de Bouli Lanners est terrible

Le nouveau film de Bouli Lanners est une merveille. Je ne le dis pas juste parce que je suis occupé à écrire un scénario pour lui, je l'écris simplement parce que j'ai eu la chance de voir le film il y a quelques mois et qu'il est formidable.

Un road-movie sur fond de Wallonie méconnaissable, une histoire de cohabitation compliquée entre un tox et une vendeur de bagnole, qui montre le vrai visage de l'héro à Liège, celle d'un type paumé qui a perdu ses repères et qui casse les c... du reste du monde.

On y voit le parking de la défunte Grand-Poste, là où était l'appartement de ma grand-maman et tout le monde s'en fout. Pas moi, ça me touche. Comme tout le reste du film.

Il est sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes. Il s'appelle Eldorado, il faut aller le voir et, puisque vous avez gentiment lu jusqu'ici, je vous mets la bande annonce.  

 

22:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eldorado, bouli, lanners, cannes, cinéma, belgique, heroïne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

21/12/2007

"tendre, poétique, cocasse, décalé, déjanté" (le Monde des Livres)

Bon, ben, il y a des matins comme ça où on n'a pas grand chose à ajouter. On ouvre le journal (enfin, ce n'est pas vrai, on se lève avant le soleil et on roule dix minutes pour trouver une librairie ouverte à 7h du mat dans le froid humide) et on lit ceci:

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Après ça, on peut remonter se coucher, on n'a pas perdu sa journée. Et on se dit qu'on a bien fait d'insister auprès de l'éditeur pour publier ces nouvelles... Merci, Christine Rousseau, pour votre fidélité et votre enthousiasme!

PS: zut, l'article est illisible, il va falloir trouver un autre moyen de le mettre en ligne, je n'ai pas trop envie de tout retaper, moi...

PPS: du coup, je me dis que je peux refaire le coup tous les jours: demain, je fais croire qu'il y a un papier dans les Inrocks, puis ce sera au tour de Libé, puis Elle, la Croix, la gazette de la Coupole (non, ça, c'est une blague, à leur âge, les Immortels ne lisent plus, ils bavent d'ennui).

PPPS: ça y est, j'ai trouvé un hébergeur sympa, voyons si ça fonctionne: vous voyez quelque chose? EN CLIQUANT ICI

10:55 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, belgique, Le Monde des Livres, nouvelles, Ancion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

15/12/2007

Les playmobiles dans la Dépêche du Midi

79fb081216c8abeb969a16151989826a.jpg« Ses nouvelles sont des petites merveilles de précision, caustiques et loufoques. Crime crapuleux, sabotages divers et variés, changement de cap inopiné, banal quotidien sur lequel s’entrouvrent d’impensables issues… Dans une langue truculente, verte et jubilatoire, l’auteur n’a pas son pareil pour triturer notre société de frappadingues. Et en extraire un jus à l’humour noir bien trempé mais pas désespéré. On pense au cinéma des frères Cohen, aux rouages implacables des petites histoires d’Alfred Hitchcock, mâtinées de dialogue façon Audiard ou San-Antonio. Ça fait un bien fou ! » Surtout à moi, dois-je bien avouer, qui ai pu découvrir cette critique enthousiaste dans la Dépêche du Midi sous la plume (bien trempée !) de Céline Samperez-Bedos. Après ça, tout Carcassonne ou presque était présent pour la rencontre à la librairie Mots et Cie ce matin. Gâteaux aux noix, abricots et dattes, piles de livre et parlotte, une matinée plus que réussie et qui remonte fameusement le moral après la dérouillée que « Nous sommes tous des playmobiles » n’a pas pris face à la critique parisienne. A ce jour, pas une seule recension (ce que je peux comprendre, il n’y a pas beaucoup de place et les grandes maisons verrouillent tout) mais, bien plus grave à mes yeux, pas un critique pour lire mon recueil. Pas un qui soit suffisamment curieux ou téméraire. Juste bon à gratter le papier dans le sens que leur indiquent Galligraseuil ? Sans doute. Mais pas tous, en réalité, car il se chuchote de source plutôt bien informée que Christine Rousseau, qui avait déjà écrit du bien de « Ecrivain cherche place concierge » dans le Monde des Livres, prépare un papier sur le recueil de nouvelles. Plus que quelques semaines à patienter… Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude d’attendre et, pour faire passer le temps, je peux toujours relire le papier de ce matin dans la Dépêche ou celui du Midi Libre, il y a quelques semaines.

07/06/2007

Nous sommes tous des playmobiles : c'est parti!

Quelle bonne nouvelle! Voici que sort mon nouveau livre, "Nous sommes tous des playmobiles" au Grand Miroir en ce beau mois de juin. On peut dès à présent le trouver dans les librairies de Belgique et, à la rentrée, dans celles du reste du monde, donc, notamment, celles de France et celles en ligne. Pour vous donner une idée de ce à quoi le livre ressemble, voici la couverture :

59b74e024cf610cb4eb50433dfd55308.jpgEt, pour le contenu, il s'agit d'un recueil de nouvelles tout chaud, à lire au frais!

Pour fêter la sortie, je vous invite d'ailleurs à venir prendre un verre à la librairie Livres aux Trésors ce jeudi 7 juin à partir de 18h (Livres aux Trésor, 4 rue Sébastien Laruelle à 4000 Liège). Bienvenue à tous!

Si vous avez déjà acheté le livre, si vous l'avez lu, si vous avez des commentaires: allez-y, ne vous privez pas, les commentaires sont là pour ça et je suis impatient d'avoir l'avis des lecteurs.

A bientôt et bonne lecture!