Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2009

Djian, Cestac et Teulé, c'est ce soir (et demain matin)

reveil-ikea.jpgCertains visiteurs m'avaient demandé de mettre un rappel aujourd'hui, je le fais donc très volontiers : il y a une bonne émission littéraire ce soir à la télé et les infos sont ici.

Et comme la critique précède parfois la diffusion, voici ce qu'en disait La Libre ce matin :

Le zoom du jour

Mis en ligne le 17/02/2009

L’enjeu de la littérature contemporaine est une question de regard, d’angle de vue. "Comment parler de choses qu’on a déjà vues cent fois ?" s’interroge Philippe Djian, auteur du récent "Impardonnables" (Gallimard), romancier ("37,2 le matin") mais aussi parolier ("Déjeuner en paix" de Stephan Eicher, c’est lui !). "Ce que l’on peut faire, c’est placer la caméra autrement, différemment".

Face à Thierry Bellefroid, l’écrivain, en général plutôt discret, se livre peu à peu dans Mille-feuilles (La deux, 22h50) , dévoilant sa vision de l’écrivain qui "se sert de toutes les vies qu’il n’a pas vécues", imaginant tous les possibles et, pour cette raison, se permet d’intervenir au cours du récit pour rappeler au lecteur que la narration n’est pas seulement une question de fond mais fait aussi l’objet d’un souci de style.

Prolixe, - Philippe Djian vient d’achever l’écriture d’une série littéraire en six épisodes, "Doggy bag", à l’instar des séries télévisées -, l’écrivain rappelle les efforts et les difficultés rencontrées lors du processus de création et que celle-ci est, rarement, indolore. C’est pourquoi rappeler ce fait lors d’interruptions n’est pas narcissique mais une évocation de la naissance de l’art, pratique dont use Jean Rouaud également.

Dans l’ambiance intime de ce face à face, le "jeu" de la critique mesquine parisienne est évoqué sans détour. Ce genre de critique dont l’effet - celui de propulser, souvent, l’ouvrage en tête des meilleures ventes - est bien loin de celui escompté. "Ces propos très négatifs sont bons pour mon ego," souligne Philippe Djian, non sans ironie.

Malheureusement, nous n’avons pas pu voir la suite de l’émission -appétissante puisqu’elle voyait intervenir Jean Teulé, à l’humour décapant et l’écrivain liégeois Nicolas Ancion, auteur de nouvelles, pièces de théâtre et romans.

En tout cas, l’entretien entre Thierry Bellefroid et Philippe Djian s’est achevé avec l’écoute d’un document sonore étonnant et émouvant : l’écrivain lisant les paroles d’une chanson qu’il venait d’écrire à son ami Stephan Eicher, touché. (C.P.)

14/02/2009

Le Petit Nicolas n'a pas pris une ride

pnicolas2.jpg

C'est sans doute l'un des films les plus attendus de l'année 2009 en France, un des projets les plus casse-gueule que l'on puisse imaginer, aussi. Dans quelques mois nous serons sans doute plongés au cœur d'une déferlante marketing innommable, pour nous convaincre, sans avoir l'air d'y toucher, qu'il ne faut sous aucun prétexte rater le film, alors, avant que tout cela ne s'abatte sur nous comme les yeux du Bouillon, j'avais envie de vous dire à quel point le Petit Nicolas est formidable.

Déjà, gamin, porter le même prénom qu'un héros pareil, ça vous pose un lecteur. C'était terrible. C'était un rien chouette, pour le dire comme lui. Les récrés du Petit Nicolas, les vacances du Petit Nicolas, Joachim a des ennuis... J'ai lu et relu tous les tomes qui existaient à l'époque. Je souriais, je riais, emporté par l'humour de Goscinny, amusé par les dessins déprimés de Sempé, qui rendaient à ces formidables aventures une dimension effroyablement banale et solitaire.

Le Petit Nicolas de Goscinny était un héros au verbe fort, qui se battait et pleurait pour un oui ou non.

Le Petit Nicolas de Sempé était un gamin solitaire, fils unique au cœur de la ville, noyé dans un ennui permanent.

C'est la conjonction des deux Petits Nicolas dans les mêmes livres (édités par Folio Junior, en ces temps-là), qui rendaient le personnage si attachant : le héros et l'humain ne faisaient qu'un.

Je ne me suis pas rués sur les nouvelles publications arrivées sur le marché il y a quelques années. Je me contentais de mes souvenirs bien vivaces (Alceste et son grand appétit, Agnan le chouchou, les coups de poing d'Eudes, les yeux du Bouillon...), je n'avais pas envie de les troubler avec des nouveautés.

Puis j'ai commencé à lire les histoires à haute voix à mes enfants. Ils ont 5 et 7 ans, ils lisent toute la journée mais pour le Petit Nicolas, on fait une exception, c'est moi qui lis à haute voix et ils ne regardent les images qu'après la lecture. Ils adorent. Et moi encore plus. J'adore relire ces histoires avec leurs oreilles qui écoutent et mes yeux qui les regardent écouter. Je trouve les textes encore plus attendrissants maintenant que je suis père à mon tour et l'humour qui fait se tordre Lucie et Joseph sur leurs chaises me touche bien plus que lorsque je lisais tout ça à voix basse. Ce qu'on partage en famille est encore meilleur (il faudra expliquer ça aux pro de l'agro-alimentaire, qui emballent tout en sachet individuel, si vous voulez que je mange un Mars un jour, faites donc une version de 800 grammes à couper en tranches).

J'ai hâte de voir le film, moi aussi. Pas parce que le marketing va m'y contraindre mais parce que Sempé + Goscinny + Chabat, ça pourrait donner quelque chose de merveilleux.

Je croise les doigts et je retourne en lire un épisode ou deux.

 

PS : mais pourquoi donc ont-ils transformé le recueil « Joachim a des ennuis » en « Le Petit Nicolas a des ennuis ». Ah ben oui, pour en vendre plus, suis-je bête. Pfff.

Exclusivité du samedi matin

Rien que pour vous, lecteurs attentifs et passionnés, passant fourbus et déprimés, voici la couverture du prochain titre réédité par Pocket en juin 2009. Le recueil s'appelle "Les ours n'ont pas de problème de parking".

On y retrouve notamment des textes que j'aime beaucoup comme "Le chien brun et la fleur jaune de Chine" ou "Nettoyeage à sec", la nouvelle qui a servi de fond à une polémique entre enseignants, parents et ministre de l'enseignement, il y a quelques années, à l'occasion des évaluations en lecture dans les écoles de Communauté française.

A noter, pour cette réédition, j'ai ajouté un texte désormais introuvable... Il y aura une nouvelle de plus dans le tas, à vous de la repérer (ou pas). Mais pour tout ça, il faudra ettendre l'arrivée dans les librairies début juin. Un peu de patience, une fois encore.

Et bonne Saint-Valentin à tous les amoureux des ours.

Les ours Pocket.jpg

08:43 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nicolas ancion, littérature, nouvelles, pocket, livre, ours | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

10/02/2009

Pour ceux qui ne dorment pas la nuit ou ne travaillent pas le matin

pic0.jpgQui prétend que la télévision ne parle jamais de littérature ou qu'elle se limite à inviter les auteurs pipoles, qui jouent le jeu du rire forcé et du résumé de bouquin entre deux blagues de cul ?

Pas moi, en tout cas, vu que je passe le 17 février dans Mille-Feuilles, l'émission littéraire de la RTBF qui, comme le genre l'exige est diffusée si tard et rediffusée si tôt, qu'il faut être insomniaque ou assigné à résidence à la maison pour voir l'émission sans l'enregistrer. A se demander si c'est bien une grille de chaîne publique qu'on consulte... Le privé ne ferait pas mieux (ah, non, ce n'est pas vrai, sur les chaînes privées il n'y a pas du tout d'émission littéraire, on préfère, en fin de soirée, placer une animatrice moulin à paroles avec des billets en mains pour inciter les spectateurs à envoyer des SMS, ça doit être ça, d'ailleurs, la littérature pour AB3 : les SMS rédigés par le public).

Un joli sommaire pour cette émission du 17/2 : Jean Teulé et Florence Cestac pour leur BD sur la vie de Charlie Schlingo, Philippe Djian pour l'oeuvre de Philippe Djian (il parle de lui-même à la 3e personne comme Alain Delon, ai-je remarqué lors de l'enregistrement, il pourra jouer César dans le prochain Astérix, si AD lui-même lâche la rampe avant le tournage) et moi-même pour "Retrouver ses facultés".

C'est diffusé le mardi 17/2 à 22h55 sur la Deux et le mercredi 18 à 10h38. Ce sera aussi diffusé sur la RTBF satellite, semble-t-il. Ca c'est de l'info précise. Si vous voulez plus précis encore, allez voir directement ici.

06/02/2009

Nicolas Ancion : qui c'est celui-là ?

Ce n'est pas moi qui pose la question, c'est le site TodayInLiège.

Et il y répond, d'ailleurs, ce site d'info quotidienne sur ce qui fait bouger la Cité Ardente.

A quelle occasion ? Pour l'enregistrement du Jeu des Dictionnaires et la sortie de Retrouver ses facultés.

09:24 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : nicols ancion, blog, today in liège, info, littérature, liège | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

05/02/2009

Enregistrement du Jeu des dicos à Liège - comment ça marche

Suite à quelques mails sympathiques, qui me posaient des questions sur l'enregistrement public du Jeu des Dictionnaires à Liège, voici toutes les infos pratiques, recueillies sur le site de l'Université de Liège. Si vous avez plus de questions, adressez-vous à eux ;-)

Jeu des dictionnaires à l'Université de Liège le jeudi 19 février
à 17h30 (ouverture des portes dès 17h - enregistrement de 18h précises à 22h30)
Amphithéâtres de l'Europe, Boulevard du Rectorat 13, Domaine universitaire du Sart Tilman
Interruption vers 20h30.
Sandwiches et boissons en vente entre 17h et 18h ainsi que pendant l'interruption, dans le grand hall des amphithéâtres.
Invité : Nicolas Ancion, pour "Retrouver ses facultés".
Ouvrage disponible sur place. Dédicace possible.

Billets en vente : 6 euros :

  • Aux Relations extérieures et communication, place du 20-Août 7, 1er étage, 3e porte à gauche
    tél. 04 366 5218
  • A la Fédé, place du 20-Août 24
    tél. 04 366 3199
  • Auprès de Viviane Miocque, Bâtiment B18, Département de Géologie, Sart Tilman
    tél. 04 366 2251
  • En versant avant le 12 février la somme de 6 euros par place
    sur le compte 340-1558001-25 en précisant en communication : nom, prénom, nombre de places. Dans la limite des places disponibles. Merci d'annoncer votre paiement par un mail à relationsexterieures@ulg.ac.be

Merci aux Restos universitaires et à la Fédé pour leur collaboration !

Tout ceci provient de .

retrouversesfacultes-pubmag.jpg

04/02/2009

Le 4 février à 20h07 c'est maintenant

reveil-ikea.jpgJe vous l'avais annoncé.

Ceci est donc un simple rappel.

Eh bien, c'est maintenat que ça se passe : http://les807.blogspot.com/

 

Enlivrons-nous à Uccle ce lundi !

Christian et Nicolas.jpgCe lundi soir, le 9 février si mon agenda est correct, je serai à Uccle, au Centre Culturel, pour une rencontre publique avec les lecteurs.

Le cycle de rencontres s'intitule "Enlivrez-vous", ce qui m'amuse beaucoup car c'était également le titre d'une séquence radio, que j'animais avec un immense plaisir dans "Bonjour quand-même", l'émission matinale de Jean-Pierre Hautier sur la première. Le titre me plaisait, mais il passait très mal en radio. On n'appelait jamais la séquence par son nom et JPH disait le plus souvent "Nous alllons retrouver Nicolas Ancion pour parler des rencontres qui se déroulent en librairie dans les prochains jours", ce qui n'était pas plus mal, ça permettait au moins aux auditeurs de comprendre tout de suite de quoi on allait parler.

Pour la petite histoire, la séquence en question était liée au sponsoring de la SMAP, qui, lorsqu'elle a changé de nom, a suspendu ce genre de projet pendant quelques semaines, histoire de voir si ça collait toujours avec la nouvelle étiquette, Ethias. Les choses ont traîné, la séquence a disparu et j'ai arrêté de me lever avant le soleil pour rejoindre les studios de la RTBF à temps pour passer en direct à l'antenne. Liège-Bruxelles à ces heures-là, c'était le parcours du combattant.

On ne parlera sans doute pas de cela, lundi soir à Uccle, mais vous êtes les bienvenus quand-même !

C'est à 18h30 et pour toutes les infos pratiques, vous n'avez qu'à vous rendre ici.

PS : je n'ai évidemment pas de photo de cette rencontre, puisqu'elle n'a pas encore eu lieu. J'ai donc placé une photo prise l'an dernier, à l'abbaye de Stavelot, lors d'une rencontre avec une douzaine de classes du secondaire, autour de mon recueil "Nous sommes tous des playmobiles".