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30/09/2009

Classement Wikio d'octobre : résultats

Apple-iMac-clavier-bluetooth.pngCela fait longtemps que je n'ai plus glosé un peu au sujet du classement Wikio, cet outil qui est à la blogosphère ce que le classement des ventes de LivresHebdo est au petit monde littéraire, un truc dont tout le monde dit se foutre mais que chacun regarde régulièrement (mais tout de même pas aussi souvent que les classements de vente de ses propres titres sur Amazon).

Comme je viens de rendre visite au blog de Ferocias et qu'il déplore que les blogueurs ne traitent plus du sujet, je me mets tout de site au travail pour signaler que, par ces temps de rentrée littéraire, il est bien normal qu'on ne perde pas son temps à dire du mal des modes de calcul du classement. On a d'autres choses à faire :

- si on est blogueur lecteur, on a 659 romans à lire (ce qui est pénible pour un être humain, on préfère se mettre en bande pour y parvenir et on contribue donc à Chroniques de la rentrée littéraire, à Evene ou à Critiques Libres);

- si on est auteur et qu'on a publié récemment, on a des dizaines de journalistes à convaincre, des interviews à préparer ou des confrères à tuer pour avoir droit à un peu d'espace médiatique ailleurs que sur son propre blog;

- si on est auteur et qu'on n'a rien publié ces derniers mois, on se remet au travail au plus vite, la rentrée et la saison des prix, c'est déprimant.

A la limite, on va voir ce qui se dit sur ActuaLitté ou Bibliobs pour se tenir au courant.

En aucun cas, non, vraiment, en aucun cas, on ne se tracasse pour le hit parade mensuel de Wikio.

Pas avant que le Goncourt ne soit attribué, tout de même. Chaque chose en son temps.

 

29/09/2009

5000 visiteurs

5000.jpgAu moment où vous lirez ceci, ce blog aura dépassé les 5000 visites ce mois-ci. Je n'ai aucune idée de ce que ça représente à l'échelle des blogs en général, mais je peux vous assurer que pour Post-It littéraire, c'est une grande première.

Ça doit s'expliquer par des tas de phénomènes concomitants :

- la rentrée littéraire et la sortie de mon roman "L'homme qui valait 35 milliards" avec sa bande-annonce ;

- la polémique autour de la couverture proposée pour la réédition de "Quatrième étage" en poche ;

- les remous autour du plagiat de la chronique de Boookomaton ;

- les renvois multiples de la part de Ferocias depuis son blog les Peuples du soleil (toujours plus populaire chez Wikio) ;

- les allers-retours entre les notes publiées ici et Facebook, où il y a plein de gens sympas et réactifs.

En tout cas, merci à toutes et tous pour vos nombreuses lectures !

 

25/09/2009

Mon roman traduit en anglais... en six heures chrono !

hommequi.jpgLors des interviews à l'occasion de la sortie de mon roman, on m'a souvent posé la même question : "Avez-vous envoyé votre roman à Lakshmi Mittal ?" et j'ai chaque fois répondu que non, que je n'ai pas son adresse et que je ne le connais pas, que je ne vois pas pourquoi j'aurais dû lui envoyer mon livre en service presse (après tout, il n'est pas journaliste, que je sache). Quand on m'a demandé s'il l'avait lu et s'il avait réagi, j'ai répondu que je n'en savais rien et qu'il n'avait, jusqu'alors, pas pris contact avec moi.

Depuis hier matin, j'en sais un peu plus.

C'est la RTBF qui l'annonce ce jeudi matin aux infos régionales : la direction d'Arcelor a fait livrer un exemplaire de « L'homme qui valait 35 milliards » à Londres lors de sa sortie en Belgique et a fait traduire le livre en six heures en anglais pour le Président (qui n'est autre que Lakshmi Mittal, personnage du livre).

Cette info me laisse rêveur : 6 heures pour traduire 288 pages, cela tient de l'exploit ou de l'exploitation ! Un traducteur littéraire professionnel aurait obtenu 3 mois de délai pour réaliser ce travail. Qui donc a les capacités de traduire aussi vite ? Steve Austin, l'homme qui valait 3 milliards lui-même, lancé à fond de balle ? Pas même. La réalité est qu'en six heures on doit pouvoir concocter un résumé rapide et repérer les passages les plus intéressants pour la première fortune d'Angleterre. Ceux qui parlent du personnage qui porte son nom, en d'autres termes.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Lire c'est bien. C'est très bien, même. Utiliser cette lecture comme excuse pour ne pas relancer l'activité sidérurgique, c'est autre chose.

Voici l'extrait du journal parlé de 7 h30, du jeudi 24/9/2009, où Michel Grétry raconte la réunion de comité de suivi entre direction et syndicats la veille chez ArcelorMittal à Liège. Il explique qu'on a surtout parlé de l'image de marque du site liégeois d'ArcelorMittal dans les médias pour le moment :

"C'est que les Liégeois n'ont pas bonne presse en haut-lieu. L'état major de la multinationale est chatouilleux comme dans toute société cotée en bourse, il cherche à contrôler l'information, soit. Mais cette volonté prend des formes insoupçonnées (...), lors de la parution du livre "L'homme qui valait 35 milliards", un roman surréaliste qui imagine l'enlèvement du grand patron en personne d'ArcelorMittal, l'ouvrage aurait été commandé et apporté le jour-même au siège londonien de la firme et le texte traduit en quelques heures pour que le Président puisse en prendre connaissance. Vraie ou fausse, l'anecdote a servi d'argument pour justifier les hésitations d'ArcelorMittal à s'investir en Région wallonne. Un bouquin peut-il vraiment bloquer une coulée d'acier? C'est difficile à croire. Il serait temps sans doute de revenir à des logiques plus industrielles."

Après vérification auprès de plusieurs journalistes, les sources concordent : la direction d'ArcelorMittal fait croire que la sortie de mon roman (le 27 août 2009, faut-il le rappeler) est un des éléments qui empêchent la réouverture des sites sidérurgiques liégeois aujourd'hui ! Je suis sidéré.

Suis-je le seul à me souvenir que la fermeture de la phase à chaud dans le bassin liégeois a été annoncée officiellement dès 2003 par ArcelorMittal et que la société n'a jamais vraiment changé de cap depuis. La réouverture ? Mais c'est de la poudre aux yeux pour éviter une réaction des ouvriers dans la rue. On les licencie par tranche d'un millier pour éviter l'affrontement et diviser les troupes. La stratégie est vieille comme le licenciement mais elle marche toujours.

Mon roman serait responsable de la fermeture des haut-fourneaux décidée 6 ans avant sa sortie ?

Comme quoi, on peut faire partie du management d'un groupe sidérurgique et confondre des notions aussi simples que la cause et la conséquence !

Non, mon roman n'a pas provoqué la fermeture mais l'annonce de la fermeture a par contre mis en branle l'envie de l'écrire...

 

21/09/2009

Petit-déjeuner à la librairie où les playmobiles font leurs courses !

Si vous avez regardé la bande-annonce ci-dessous, vous connaissez la librairie Mots et Cie, à Carcassonne, où les playmobiles vont acheter "L'homme qui valait 35 milliards".

Ce samedi 26 septembre, Mehdi, le libraire dynamique et de bon conseil, vous invite pour un petit-déjeuner littéraire à partir de 10h30. Au menu : cake de roman, café au canular et tarte à la crème bien fouettée pour lancer sur les grands patrons de passage. Ça se passe donc à Carcassonne, chez Mots et Cie, rue Armagnac.

Bienvenue à toutes et tous !

Prochaines étapes de la tournée :

  • Toulouse, à la librairie l'Autre Rive, le vendredi 16 octobre en fin de journée
  • Bruxelles, à la librairie Filigranes, le jeudi 29 octobre, de 18 à 20h
  • Liège, à la librairie L'échapée belle, le vendredi 30 octobre, de 17h30à 19h30

20/09/2009

L'Homme qui valait... dans L'Est Républicain

Beaucoup de radio et de télé ces derniers jours où l'on parle de "L'homme qui valait 35 milliards" : commes les liens sont périssables rapidement, je préfère ne pas les afficher ici (vous pouvez toujours les trouver sur mon profil Facebook, bienvenue à toutes et tous). Voici par contre un bel article signé Michel Vagner et publié dans l'Est républicain à l'occasion du salon "Le livre sur la Place" à Nancy.

Bonne lecture !

Est-Républicain Michel Vagner 16 09 09.jpg

15/09/2009

Encore une blogueuse pillée par la presse

L'homme qui valait 35 milliards.jpgLa rentrée littéraire, c'est l'avalanche de bouquins, je veux bien.

La presse écrite, c'est la pression permanente pour boucler les articles à temps, je le comprends.

"L'homme qui valait 35 milliards" est un gros roman, il est un peu plus difficile à cerner que la publication annuelle d'Amélie Nothomb, je l'admets.

Mais de là à ce que la presse écrite se permette de pomper, par simple copier-coller, des phrases entières de la critique publiée par une blogueuse, tout de même, il y a un fossé que seule une absence totale de déontologie permet de franchir.

C'est ce qui est arrivé ce matin.

D'un côté, il y a la critique publiée par Carine Pires sur le blog Boookomaton, le 29 juillet, bien avant la sortie du roman. Ce fut même la première critique publiée au sujet de ce livre. De l'autre, il y a un article publié ce matin dans le quotidien belge "La Libre Belgique", sous le titre "Un enlèvement presque parfait" et signé Julie Gillet. Et entre les deux, il y a plus que des similitudes.

Je ne vais pas les relever ici par le menu, je vous renvoie à l'article publié sur Bookomaton, qui souligne et relève les similitudes qui ne sont tout sauf des coïncidences.

Je vous tiens au courant des suites, si cela vous amuse.

Le minimum, en tout cas, me semblerait de réclamer un droit de réponse pour que le journal cite la véritable source de l'article.

Ce qui m'étonne, ceci dit, c'est qu'en dehors de ces phrases entièrement pompées ailleurs, il en y a aussi quelques autres rédigées par la journaliste elle-même, notamment au sujet de la place de Liège dans le roman. La journaliste a donc lu le roman mais ça ne l'a pas empêchée de piller un article disponible en ligne. Pas une simple question de paresse ou de temps qui presse, donc, mais un vrai problème de déontologie sur laquelle on s'assied. Et c'est de plus en plus fréquent...

Et vous ? Ça vous choque ou pas, ces méthodes de plagiat (en tout cas de citation sans guillemets et citer la source) ?

 

14/09/2009

Sarane Alexandrian a rejoint Breton et Nougé

60 jours.jpgSarane Alexandrian est décédé ce week-end. Il avait bien vécu, du haut de son grand âge et de sa sagesse distante, lui qui avait eu l'honneur suprême de se faire excommunier par Breton comme tous les vrais surréalistes. Je ne pourrais écrire ici son éloge funêbre car je n'ai lu qu'un seul de ses livres, mais je l'avais trouvé particulièrement lumineux.

Comme un phare de moto dans la nuit. Ou un vers luisant au milieu du fumier.

"60 romans au goût du jour et de la nuit" publié par Fayard en 2000 est un inventaire d'idées et de synopsis de romans à écrire, avec une propension de l'auteur à reprérer ce qui n'a pas encore été ni fait, ni tenté ni réussi. A l'heure où les blogs multiplient les recettes pour aider les auteurs à se faire publier (les pires comme les meilleures), je recommande chaudement la lecture de ce traité qui n'est certainement pas le bon guide pour trouver un sujet vendeur mais permet, justement, de retrouver les traces du roman ambitieux, littéraire, simplement différent.

Alexandrian était d'une génération où on ne parlait de soigner l'image d'un écrivain mais tout simplement de préserver celle, bien plus sacrée, de la littérature, cette discipline magique où les mots font autre chose que vendre et communiquer.

Je ne sais pas si le livre est encore disponible. Il me semble en tout cas très recommandable en guise d'hommage.

08/09/2009

Making of de la bande-annonce de L'homme qui

Le site actualitté m'a offert une carte blanche pour expliquer comment avait été réalisé la bande-annonce de "L'homme qui valait 35 milliards", ils viennent de la publier ce midi. Si vous voulez la lire, voici l'intro, rédigée par la rédaction, pour la suite, il suffit de suivre le lien.

La vidéo, outil de promotion essentiel pour un écrivain
Et si...


On parle beaucoup de bandes-annonces ces derniers temps, dans la promotion des livres : le marketing viral permis par les réseaux de partage de vidéos comme YouTube ou DailyMotion permette de contourner la difficulté de la publicité à la télévision pour les livres et d'assurer son propre marketing.

Avec plus ou moins de réussite, de talent, de brio ou même de moyens. Mais justement, ce ne sont pas ces derniers qui déterminent la qualité ni l'efficacité de ces clips. Ce serait plutôt l'envie que les auteurs peuvent avoir de développer l'outil vidéo et de parvenir à en profiter pour valoriser leurs ouvrages.

L'un d'eux, Nicolas Ancion, nous a dernièrement contactés pour nous faire part de son expérience dans le domaine, mais également des enjeux que cette nouvelle publicité peut offrir aux écrivains.

Grande braderie de livres au juste prix

Pour sensibiliser les lecteurs aux méfaits du pilon, cette pratique en usage dans l'édition, qui consiste à détruire par milliers les livres invendus pour libérer de la place dans le stock, un collectif belge d'éditeurs et d'auteurs lance en cette rentrée littéraire une opération à grand spectacle.

Ils annoncent ainsi que plus de dix mille livres vont être libérés dans le grand public au juste prix (le lecteur donne ce qu'il veut en échange du livre).

Je fais partie des auteurs qui soutiennent cette iniative depuis le début. N'hésitez pas à relayer l'info !

Voici le communiqué complet :

 

maelstrÖm reEvolution® s’allie aux éditions L’Arbre à Paroles et La 5e Couche et avec L’Association des Cercles Etudiants de l’ULB pour revendiquer par avance toutes les actions commandos anti-bibliocide perpétrées lors de la première

SEMAINE DES LIVRES À PRIX LIBRE

DU 22 AU 26 SEPTEMBRE 2009


dans le cadre de l’opération

MORT AU PILON !

LES LIVRES INVENDUS LIBÉRONS !


NON À LA SURPRODUCTION PLANIFIÉE

Pilonner les livres est aussi barbare que les brûler, mais provoque moins d’indignation. Les feuilles vierges obtenues grâce aux pages imprimées recyclées fourmillent de fantômes. Des mots ressurgissent, des terminaisons de verbes achèvent de se décomposer, des bribes de ponctuation affleurent. L’autodafé lave quand même plus propre. (Roland Topor) Éditeurs, revuistes, auteurs et autres humanistes, rejoignez cette action !


DÉCLARATION

Le pilon est une étape désormais “ normale ” d’un cycle de sur-impression/production/commercialisation. Nous, artisans du livre, commerçants sentimentaux qui refusons haut et fort cette pratique devenue systématique, avons décidé de LIBERER nos livres surnuméraires, rituellement, une fois l’an !


APPEL

Lecteurs et Amateurs du livre en tout genre, bibliothèques d’hôpitaux, de prisons, d’écoles, d’associations et d’ONG, venez participer à cette opération et prenez tous les livres que vous désirez ces jours-là : leur prix est libre et sera donc celui que vous leur donnerez !


AVERTISSEMENT

Des dizaines de commandos anarcopsychotiques spécialisés dans la lutte contre la barbarie sillonneront la ville à pied, en camionnette et en charrette ! et libéreront des centaines de livres dans la rue, les cafés, le métro, les couloirs de journaux, radios, télés, institutions et ministères… à la Prison de Saint-Gilles, à la Grand-Place, aux Halles Saint-Géry, au Palais de Justice, à la Gare Centrale, dans des grandes surfaces, etc. et même dans des librairies !


ARGUMENT

* Chaque rentrée littéraire est assortie de son lot de surproduction.

* la surproduction de livres : c’est imprimer délibérément plus de livres que le marché ne peut en absorber, afin d’occuper visuellement le marché-territoire en empilant le plus de livres possible.

* le rythme de roulement des livres en librairie classique est de plus en plus court : de quelques mois, il y a encore quelques années, nous sommes passés à quelques semaines aujourd’hui (parfois 2 ou 3) : on ne laisse plus le temps aux livres de se faire connaître. Les librairies s’industrialisent et le fonds disparaît : les nouveautés ne lui laissent plus de place.

* la pratique des « offices »1 et des « marges arrière » génère un flux tendu, « de la production à la consommation ». Aujourd’hui, on compte généralement entre 40 à 60% de « retours » de livres invendus.

* ces invendus peuvent être revendus à des grossistes, à des prix imbattables. de plus en plus, ces invendus sont directement renvoyés du revendeur (libraire) au distributeur, puis envoyés au pilon.

* le pilonnage des livres, c’est la destruction massive des livres dans des usines spécialement prévues à cet effet (qui les achètent jusqu’à 100 € la tonne). 1500 tonnes de papier peuvent être ainsi broyées toutes les 5 minutes. On transforme les livres en de très belles « balles » colorées (des cubes de 1 m3 en moyenne qui peuvent peser parfois jusqu’à 250 kg !) Voir la vidéo : http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafJFNn.html

* ces « balles » sont revendues (à 30 € l’unité) et envoyées par cargos dans des pays comme la Chine ou l’Inde afin d’être traitées chimiquement (on sépare les encres du papier à très bon prix en Asie) pour en faire du PQ, des cartons d’emballage, des abats-jour… ou du nouveau papier à imprimer… qui sera revendu à l’industrie des pays occidentaux… Certains prétendent qu’il s’agit de développement durable (sic.) cf. l’excellent article paru dans le Livre Hebdo du 30.10.08 Le cauchemar du pilon (http://bibliobs.nouvelobs.com/20081030/8211/le-cauchemar-...)

* ce cercle de surproduction, pour certains types de livres seulement pour le moment (non ou peu illustrés), connaît pourtant des alternatives de plus en plus probantes : l’impression à la demande, numérique, se développe de plus en plus dans les imprimeries.


CONCRÈTEMENT

COMMENT ?

En organisant cette semaine des Livres au Prix Libre. Chaque livre libéré par son éditeur sera échangé contre monnaie, la valeur de l’échange étant laissée à l’appréciation de l’acquéreur. Des lectures d’auteurs de livres “libérés” ainsi que d’auteurs faisant paraître des nouveautés se produiront sur place ! Le public sera invité à participer activement !


OÙ ?

* À BRUXELLES : ULB–Solbosch (Bâtiment F - Hall des restaurants) – Avenue Paul Héger – 1060 Bruxelles (de 11h à 17h du 22 au 25 inclus) – Permanence à LA GOUTTE – 135 avenue de l’Hippodrome, 1050 Ixelles – du mardi au samedi, de 14h à minuit; le dimanche après 17h. Lectures, concerts, performances, le 24 septembre à 18h. Et dans plusieurs lieux de la ville par des actions commandos : à la Prison de Saint-Gilles, à la Grand-Place, aux Halles Saint-Géry, au Palais de Justice, à la Gare Centrale, dans des librairies, dans des grandes surfaces, etc. Une camionnette ainsi qu’une charrette rebaptisées Book Squad / Véhicules de la Libération des Livres sillonneront la ville à partir des deux campements de base : l’ULB et les Halles Saint- Géry.

* À AMAY : à la Maison de la Poésie d’Amay, qui met à disposition un magnifique entrepôt, un théâtre à rebâtir (le Théâtre des Utopies), 8 place des Cloîtres, à 4540 Amay. Lectures le samedi 26 septembre, à partir de 19h30.


QUAND ?

Pendant toute la semaine du 22 au 26 septembre 2009 inclus.


PLUS D’INFOS

sur les sites des éditeurs : http://www.maelstromreevolution.orghttp://www.maisondelapoesie.comhttp://www.5c.be sur Facebook, cherchez l’événement « Mort au Pilon ! »

INFOS ET CONTACTS


Daoud El Gian +32.(0)498.60.72.53 – Xavier Löwenthal +32.(0)479.35.10.83 – David Giannoni +32.(0)497.33.73.25


ARTICLES DIVERS

http://bibliobs.nouvelobs.com/20081030/8211/le-cauchemar-...

http://www.lepoint.fr/actualites-litterature/2008-07-24/l...


VIDEO

http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafJFNn.html

Faites circuler l’information !


ONT ADHÉRÉ À CETTE OPÉRATION DÈS LA 1ERE HEURE

Ed. Adage (Québec) . éd. L’Arbre à Paroles (Be) . éd. L’Association (Fr) . éd. La 5e Couche (Be) . maelstrÖm reEvolution (Be) . Maison de la Poésie d’Amay (Be).Nicolas Ancion (auteur, Be) . Samuel Arcan (traducteur, Arg) . Ben Arès (poète, Be-Madagascar) . Antonio Bertoli (poète, It) . dAnte bertOni (thérapoète, It-Be) . Martin Bakero (poète, Chili-Fr) . Antoine Boute (poète, Be) . Francis Chenot (poète, Be) . Marianne Costa (poète, traductrice, Fr) . Chantal Deltenre (auteur, Fr-Be) . Laurent d’Ursel (Lœuvrette Factory, Be) . Otto Ganz (auteur, Be) . Théophile de Giraud (auteur trublion, Be) . Serge Delaive (auteur, Be) . Daoud El Gian (anarcopsychotique, Mar) . Sandrine Emmery (artiste, Be) . Dafné Erysnomia (secrétaire, Be) . Michèle M. Gharios (auteur, Liban) . David Giannoni (poète, Be-It) . Kenan Görgün (auteur, Be) . Pierre Guéry (auteur, Fr) . Sylvie Leroy (artiste, Be) . Julie Lévy (future infirmière, Be) . Frédérique Longrée (artiste, Be) . Rio di Maria (poète, Be) . Xavier Löwenthal (artiste, Be) . Tom Nisse (auteur, Be) . Mathieu Pierloot (auteur, Be) . Milady Renoir (auteur, Be) . Elizabeth Robert (auteure, traductrice, Ca) . Gaetan Saint-Remy (cinéaste, Be) Keyvan Sayar (auteur, Fr-Iran) . Damien Spleeters (auteur, Be) . Laar U Khan (informaticien, In) . Antoine Wauters (poète, Be) . Marco Zagaglia (cinéaste, Be) Anonymes, lecteurs, auteurs, éditeurs, libraires, journalistes, écologistes et autres idéalistes pragmatiques y adhèrent jour après jour…

NON A L’OVERDOSE PLANIFIÉE !

MORT AU PILON ! MORT AUX BIBLIOCIDES !

VIVE LES LIVRES LIBRES !

Article dans l'Indépendant

Voici l'article paru dans l'Indépendant la semaine dernière (comme leurs archives sont périssables, je double le contenu ici, cela me sert d'archive en ligne).

Enlèvement

Ancion, l'auteur belge, fait kidnapper un milliardaire !

© L'independant

© Photo Ch. Barreau

Nicolas Ancion, écrivain belge installé à Caux-et-Sauzens, vient de publier un nouveau roman. "L'Homme qui valait 35 milliards" raconte l'enlèvement d'un certain Lakshmi Mittal, roi de l'acier...
C'est une maison aux volets bleus, remplie de jouets, sur la paisible place de la Poste, dans le non moins paisible village de Caux-et-Sauzens. D'une sympathie toujours débordante et l'humeur toujours joviale, Nicolas Ancion, l'auteur belge, reçoit son convive. Ne vous fiez pas aux apparences : cet homme nourrit des plans machiavéliques... Son dernier roman, L'Homme qui valait 35 milliards, raconte l'enlèvement du roi mondial de l'acier, le milliardaire indien Lakshmi Mittal, par un artiste contemporain, un travailleur précaire et un chômeur qui se font passer pour des journalistes.

Le dernier d'entre eux a d'ailleurs perdu son emploi à la suite de la fermeture d'un haut-fourneau de Liège, propriété de l'homme d'affaires."C 'est un roman engagé mais sur le ton de l'humour et du loufoque", prévient l'auteur.
Le néo-libéralisme
et ses aberrations

Nicolas Ancion entend ainsi d énoncer, dans son style, le néo-libéralisme et ses aberrations. "Le seul critère de l'évolution, c'est l'argent. Et on voit que c'est un système qui part en c...", commente le néo-Cauxois.
Ce roman a été pensé par l'auteur en 2007 alors que la crise que nous connaissons n'avait pas pointé son nez.
A cette époque-là, Lakshmi Mittal était la quatrième fortune du monde avec 45 milliards d'euros. D'ailleurs, le premier titre de l'ouvrage était intitulé L'homme qui valait 45 milliards.
Cette crise n'épargnant pas les riches, l'auteur a dû revoir l'intitulé avec le nou veau montant de la fortune du roi de l'acier en 2008... Laquelle, paraît-il, s'est à nouveau réduite cette année à 11 milliards d'euros... Mais cette fois-ci, le titre n'a pas été revu.
La sortie de ce roman a fait la "une" des journaux radio à Liège, ville natale de l'auteur.
Il est vrai que cette agglomération wallone subit les conséquences de la crise : 9 000 emplois ont été perdus dans la sidérurgie "alors que le chômage était déjà élevé", précise Nicolas Ancion. Actuellement, le haut-fourneau, propriété de Lakshmi Mittal, est arrêté...
Malheureusement, il s'agit bien d'une réalité et non de l'imagination débordante d'un romancier belge.
L. C.
"L'Homme qui valait 35 milliards", aux éditions Luc Pire Grand Miroir. Dans toutes les librairies depuis le 27 août.
La bande-annonce de la sortie du roman est en ligne sur Youtube.


38 ans et 6 romans

Originaire de Liège, en Belgique, Nicolas Ancion, 38 ans, est installé depuis deux ans avec sa famille à Caux-et-Sauzens. Il est l'auteur de six romans pour adultes, de nombreux recueils de nouvelles (dont "Nous sommes tous des playmobiles") et de plusieurs ouvrages pour la jeunesse.

Le romancier est également critique de bandes dessinées.