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12/08/2010

Comment trouver un bon titre de roman ?

cover.jpgC'est une question qu'on me pose souvent. On me demande où je vais chercher les titres de mes livres (on particulier on me pose la question pour "Les ours n'ont pas de problème de parking" et "Le garçon qui avait mangé un bus", ou encore "Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3"). Je ne sais que répondre. J'aime que les titres soient amusants, en tout cas. Si le lecteur sourit en découvrant un livre, c'est déjà un bon début.

 

Mais voici qu'Internet répondra désormais bien mieux que moi à cette question, grâce à un générateur automatique de titres de romans. Il suffit d'introduire son nom et son prénom, de cliquer sur un bouton et l'on découvre la couverture mise page : un titre bien formaté et une jolie photo. Et si on n'aime pas la proposition, on actualise la page (F5 le gros bouton en haut du navigateur) ou on reclique sur un bouton dans la page et une nouvelle couverture apparaît, avec deux nouveaux titres.

 

cover2.jpgJe vous en colle deux exemples pour illustrer le propos et je retourne illico en cérer deux ou trois.

 

Et hop, plus qu'à écrire les romans qui vont avec...

 

Ah oui, l'adresse du site ! C'est ici, sur le site d'Omer Pesquer, consultant Internet. Voilà qui est fait.

17:51 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : écriture, littérature, roman, guide pratique, couverture | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

08/04/2010

Achève-moi donc cette nouvelle

achevemoi.jpgAchève-moi, c'est l'invitation lancée par un formidable concours d'écriture ouvert à tous, dans le monde entier, à l'initiative de la Province de Liège.

 

Huit débuts de nouvelles, écrits par huit écrivains belges, sont proposés au public. Chacun est libre de choisir celui qui lui parle plus particulièrement et, avant le 15 mai, de rédiger la suite (et la fin) du texte en question.

 

Les auteurs qui vous proposent un bout de démarrage sont Christine Aventin, Luc Baba, Vincent Engel, Jean-Luc Fonck, Bernard Gheur, Caroline Lamarche et Grégoire Polet. Puis moi, aussi, c'est vrai.

 

Pour montrer le bon exemple, je vous propose ici le début de texte que j'ai rédigé, en espérant que cela vous donne envie d'écrire la suite !

 

Si on t'avait dit qu'un jour, tu marcherais à pied, le long de la route, avec un jerrycan d'essence au bout du bras, tu ne l'aurais pas cru. Pas sur la nationale qui passe derrière chez toi, pas à cinq minutes à pied de ta villa. On tombe en panne au bout du monde, au coin d'un bois, au bord d'une falaise, aux portes du désert, pas dans l'allée de son garage, entre le portillon électrique et la boîte aux lettres. Pourtant, cette nuit, tu marches et tu sais que la station-service la plus proche est à douze kilomètres. Une fameuse distance, à tailler dans le noir, guidé par la peinture blanche au bord de la route, la silhouette des poteaux parfois et la lumière aveuglante des phares, de temps à autres.

Les voitures te dépassent sans s'arrêter.


Un homme seul au bord de la route, ça fait peur. On appuie sur la pédale, le moteur gronde et toi, toujours silencieux, tu vois les feux rouges s'éloigner, rapetisser puis disparaître. Tu marches sans tourner la tête et cette solitude te fait un bien fou. Même si le bidon de plastique pèse dans ta main, même si le bruit de l'essence secouée flique et floque au rythme de tes pas, tu savoures le calme de cette route de nuit.


Tu te demandes d'ailleurs pourquoi tu marches si rarement, pourquoi, comme tous les autres, tu t'assieds derrière ton volant pour le moindre déplacement. Sans doute parce qu'on a toujours payé ta voiture, ton essence, ton assurance. Parce que tu travaillais pour une des plus grosses compagnies pétrolières aussi. Tu roulais en quatre-quatre comme tu portais la cravate, le costume trois pièces et les valises pleines de billets pour graisser les rouages des administrations un peu poussiéreuses. Tu en as vu, du paysage : des pays sans touristes en Asie du Sud-Est, des coins reculés en Afrique et des anciennes républiques soviétiques, dont tu n'as pas même retenu les noms; tous ces paysages, tu les as regardés de haut tandis que ton jet atterrissait, puis défiler derrière les vitres teintées des voitures de fonction, avec chauffeur et air conditionné, tu avais de la chance, c'est ce que tout le monde disait autour de toi, un boulot bien payé, qui te faisait voyager, un employeur royal, qui n'avait jamais hésité à récompenser ta fidélité : vacances au Vanuatu, aux îles Fidji, à la Barbade, tu aurais pu te lasser des îles et des mers vertes mais tu as profité de tout ça sans compter et tu n'as jamais imaginé que tout cela pourrait avoir une fin.

(à suivre... mais c'est à vous de vous charger de la suite)

 

Et si l'envie vous vient de participer au concours d'écriture, rendez-vous sur le site http://www.achevemoi.be pour obtenir tous les rensignements pratiques.

07/04/2010

Une nouvelle disponible sur ONLiT

Le site littéraire ONLiT, animé par Benoît Dupont (Edgar Kosma derrière son clavier), vient de publier une courte nouvelle que j'ai écrite. Elle est disponible en libre accès, n'hésitez pas à aller la lire, si vous en avez l'envie.

Je vous copie ici le début du texte, libre à vous de filer ensuite sur ONLiT pour découvrir la fin !

 

Senteurs d'été


Le problème, avec les femmes que j’aime en été, c’est qu’elles puent. Une odeur forte, une odeur de cire moisie, de cave humide et de terre qu’on retourne.

Peut-être que je les choisis mal, peut-être que je ne sais pas les entretenir, n’empêche, suffit que je m’endorme à leur côté pour que je me réveille au milieu de la nuit, le corps trempé, le front ruisselant, le nez rempli de cette odeur de viande pas fraîche.

En hiver, je n’ai pas les mêmes problèmes, je dors la fenêtre ouverte et la fraîcheur du soir les aère sans effort. Mais en été, c’est pas pareil.

Et pour lire la suite, c'est ici.

16/03/2010

Paul Nougé plus (im)pertinent que jamais

Les années passent et la pertinence de certains textes poétiques ne faiblit pas.

 

Il y a quelques semaines, lors d'une sorte de nettoyage de fin d'hiver, j'ai sorti sur le trottoir devant la maison, sur la place centrale du village, un fameux fatras, dont deux panneaux qui reprennent, en fac simile, deux poèmes de Paul Nougé. Pour ceux qui ne connaissent pas le recueil "La publicité transfigurée" de Paul Nougé, je ne peux que les renvoyer à ses oeuvres complètes publiées à l'Âge d'homme (sous le titre "L'expérience continue") ou à l'indispensable anthologie parue en poche dans la collection espace Nord (moins joliment intitulée "Fragments"). En deux mots, ce sont des poèmes présentés comme des publicités de l'entre-deux guerres.

 

Autant dire que ces deux panneaux ont perturbé la vie du village. Les voiture ralentissaient en traversant la place, les vieux s'arrêtaient et, après lecture des panneaux, repartaient pour le moins perplexes. "Ils sont fous, ces Belges", murmuraient-ils sans doute, imaginant peut-être que j'étais l'auteur de ces panneaux.

 

Ce n'est pas tant le bordel - pourtant impressionnant - qui inquiétait les passants, c'étaient les mots. N'est-ce pas la meilleure preuve, à quelques jours du Printemps des Poètes, que la poésie ne prend pas une ride et traverse les siècles ? Ce serait réjouissant.

Blonouge2.jpg

 

11:25 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paul nougé, surréalisme, écriture, publicité, pub, poésie, citation | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

11/01/2010

Votre nom dans un roman ? C'est facile de devenir un héros de fiction !

liegeois2009.jpgVous le savez sans doute déjà si vous lisez régulièrement ce blog : j'ai le plaisir de figurer parmi les candidats au titre de Liégeois de l'année 2009, pour avoir écrit le roman « L'homme qui valait 35 milliards » et ramassé deux prix littéraire au cours de l'année écoulée.

A présent, les candidats sont départagés par un vote populaire en ligne.

C'est là que j'ai besoin de votre soutien. On peut voter tous les jours et chaque voix compte.

D'autant plus que des concurrents astucieux offrent un téléviseur à écran LCD à une des personnes qui votera pour eux. Un téléviseur à écran plat ? Mais dans cinq ans, il finira au parc à conteneurs ou à la déchetterie, comme toutes les nouveautés technologiques. La mode change tellement vite ! Souvenez-vous des téléviseurs à coins carrés d'il y a dix ans à peine... Ils nous paraissent déjà ringards et dépassés...

C'est pour cela que je vous propose une offre bien plus durable ! Vous pouvez donner votre nom à un des personnages de mon prochain roman, celui que j'écrirai en direct de la Foire du Livre de Bruxelles, en mars prochain !

Comment ça marche ? C'est très simple. Voici les étapes à suivre.

1. Vous vous inscrivez sur le site de vote (c'est ce nom et prénom que j'utiliserai peut-être pour un personnage, vous êtes donc libre de choisir un pseudonyme si vous préférez ou le nom de votre papy ou de votre doudou, si c'est lui que vous voulez faire entrer dans la fiction).

> Pour vous INSCIRE > CLIQUER ICI

2. Vous votez le plus souvent possible (au maximum une fois par jour, jusqu'au 25 janvier, c'est la régularité qui fait la différence, je pense). Il faut voter pour un candidat par catégorie. Si vous ne connaissez pas les autres candidats, ce n'est pas grave. Évitez juste de voter systématiquement pour le premier de chaque catégorie, c'est ce que tout le monde fait et ça soutient de manière involontaire les mêmes candidats, que le hasard a placés en tête de listes.

> Pour VOTER > CLIQUER ICI

3. Vous pouvez également devenir supporter de ma candidature (ça ne sert à rien dans le vote mais ça fait trembler les autres candidats ;-)

> Pour DEVENIR SUPPORTER > CLIQUER ICI

 

Et si vous avez envie de m'envoyer un petit message pour me signaler que vous avez très envie que votre nom soit choisi pour devenir celui d'un personnage de roman, signalez-moi par mail, tout simplement ! Au plaisir de vous lire et merci de votre soutien !

 

25/05/2009

Pendant que ce blog dort

philippe_beranger_portrait_2.jpgOn ne peut pas tout faire en même temps et le reste à la fois. A moins de tout bâcler, ce qui ne me plaît qu'à moitié.

Si ce blog est en léthargie depuis quelques semaines, c'est parce que je suis très actif et que je manque de tmeps pour l'alimenter. J'espère que les lecteurs fidèles me pardonneront, que les visiteurs de passage ne m'en voudront pas. C'est pour la bonne cause, j'ai plusieurs pains sur la planche et il faut que je boucle des manuscrits.

Puis j'ai beaucoup voyagé ces dernières semaines, j'étais au Salon du Livre de Prague pour la sortie de mon recueil de nouvelles "Nous sommes tous des playmobiles" en tchèque, j'étais à Palerme et à Messine pour une série de rencontres autour de la traduction italienne (en chantier) de "Nous sommes tous des playmobiles" à nouveau et de mon roman pour ados "Carrière solo". Que du bonheur donc.

Et pendant que je saute d'un hôtel à l'autre, j'écris à longueur de journée (et de nuits parfois) pour achever plusieurs projets en cours :

  • L'ombre de la Tour Eiffel (roman pour enfants) ;
  • L'homme qui valait 35 11 milliards (roman pour adultes) ;
  • Contre la montre (roman pour enfants).

Le troisième est à achevé, le deuxième au stade de la correction et le premier arrive dans la dernière ligne droite. Après ça, je vais pouvoir respirer mais pas trop longtemps, les projets ne manquent pas...

En attendant, si vous êtes à Nîmes pour la Feria de Pentecôte, particulièrement samedi soir, vous pourrez me rejoindre pour une

LECTURE SURPRISE

de deux nouvelles du recueil Arequipa (Editions Au Diable Vauvert)
à l’Alegria - Espace Chouleur – 6, rue Fresque
Philippe Béranger lit Fin de course, de Nicolas Ancion
François Kopania lit
Torero, pointure 36, de Gerald Gruhn

c'est donc le Samedi 30 mai – 21 h 30

Vous voilà prévenus. Si vous n'y êtes pas, c'est que vous avez mieux à faire.

On se verra une autre fois, les occasions ne manquent pas.

PS : la photo, c'est un portrait de Philippe Bélanger par Didier Leclercq merci à lui !

22:37 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : ecriture, roman, nouvelles, littérature, corrida, nîmes, hemingway | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

28/01/2009

Je vais breveter ma pile (la PAE)

pile.jpgJe changeais mon statut Facebook (1), il y a quelques minutes et j'y plaçais, en toute spontanéité le texte suivant :

Nicolas de retour à Carcassone avec une PAE qui touche le ciel ou presque (PAE = Pile à écrire)

Puis je m'arrêtais un instant pour m'interroger sur cette pile à écrire qui, en réalité, est plutôt une liste des textes à écrire, qui, dans mon cas, prend deux formes, distinctes, toutes deux incomplètes et donc complémentaires.

  • D'une part un fichier Excel (vous voyez, ces tableaux pleins de cases dont on n'utilise rarement plus d'une dizaine de colonnes sur une trentaine de lignes, et pas même un millionième des fontions, juste la date, la somme et la moyenne, dans mon cas - et si j'écris Excel, c'est une erreur, je travaille avec OpenOffice et le logiciel s'appel CALC), dans lequel j'indique un titre de travail, une date de tombée (comme disent joliment les Québécois), un genre, une longueur et, si possible, un montant correspondant).
  • D'autre part, de deux pages de mon agenda papier, souvent les deux premières de janvier (car j'achète rarement mon agenda de l'année en cours avant les soldes, les pages de janvier sont déjà passées quand je quitte mon vieil agenda de l'année précédente), où je commence des listes par genres : nouvelles, romans pour enfants, théâtre, poésie... sous lesquels je place les titres, parfois les dates de remise mais jamais les montants.

Puis, je me demande si le terme est courant, si d'autres écrivains l'utilisent aussi, s'ils en parlent dans leurs blogs, bref, je tape ça dans Google et - c'est dingue - je découvre que, sur Internet, nous ne sommes que deux à utiliser le terme. Jusqu'ici... Car j'imagine que son succès n'est plus qu'une question de jours ou de semaines, avec tous les auteurs qu'on croise en ligne. Et qui passent tous par ici, c'est bien connu. D'ailleurs, je devrais rebaptiser ce blog et l'appeler le Flaire ou le Deux Mégots...

N'empêche, c'est amusant de voir que j'ai utilisé le terme ici puis qu'il a été repris par Georges Flipo sur son excellent blog (ne me dites pas que vous n'êtes jamais allé faire un tour chez Georges, je le recommande un jour sur deux, il me semble). Et qu'il se retrouvera peut-être ailleurs un jour...

Inventer des mots dans mes bouquins, je l'ai fait des tas de fois. C'est quasi impossible de savoir s'ils ont resservi à l'occasion.

Sur l'Internet, c'est déjà plus simple. Et en cliquant sur ce lien, vous pouvez voir si la situation évolue et si le terme se popularise...

(1) Le statut Facebook est une bête phrase qu'on peut changer sur son profil et que tous les amis peuvent lire. L'idée est que cette phrase indique ce que vous êtes occupé à faire, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, ce dont vous avez besoin. Exemple de bon statut Facebook : "Nicolas cherche un contrat très bien payé pour écrire des textes marrants". Si on a vraiment beaucoup d'amis, il y en a peut-être un qui trouvera la proposition intéressante...

(2) Vous n'avez aucune raison de lire cette note, il n'y a pas d'appel numéroté (2) dans le texte.

(3) Il n'y a pas de (3) non plus.

(4) La photo de piles est juste destinée à détourner l'attention de ceux qui ne regardent que les photos et ne lsient pas vraiment ce blog. C'est certain qu'ils ne liront pas cette phrase-ci, par exemple...

08/01/2009

Peut-on faire des ratures dans un blog ? Oui, bien sûr !

bloratures.jpgLa réponse à la question du jour est un peu compliquée s'impose d'elle-même. Les ratures, les biffures, les corrections visibles sont intéressantes dans un blog, comme elles peuvent l'être dans un roman (c'est rare mais certains auteurs le font, comme Laurent de Graeve, il y a une bonne dizaine d'années déjà, mais je ne sais plus dans quel roman, désolé, je ne suis pas aussi organisé que Wikipedia). Ce que l'on cache est aussi révélateur que ce que l'on dit, les lapsus et les actes manqués font sens. Les changements de formulation ou d'idée sont aussi informatifs qu'une mise en gras, en italique ou en couleur. EN CAPITALE, même ou en grands caractères.

Un blog, après tout, est une forme de journal intime exhibitionniste, un agenda public où les idées, les rendez-vous, les notes, se bousculent, se superposent, entrent en collision et disparaissent au fil du temps.

Je tape vite, je réagis à chaud, je me trompe, l'information change, je trouve ça agréable et confortable de pouvoir changer du texte en conservant la version précédente visible, quand elle a encore un petit intérrêt.

Puis, je n'oblige personne à lire ce qui est barré. Pas plus ça que le reste d'ailleurs. Je n'oblige personne à venir ici.

Ah, oui, avant de refermer ce billet, j'allais oublier ! Si j'ai pensé à ce sujet de note, c'est parce que je viens d'apprendre que la date d'enregistrement du Jeu des Dictionnaires est avancée. Cela se fera le 19 février à la salle académique au Sart Tilman, aux Amphis de l'Europe de l'ULG. Vous êtes toujours les bienvenu(e)s ! La nouvelle date a l'avantage d'être située en dehors des périodes de bloque. C'est mieux pour les étudiants, non ?

 

PS : l'illustration en haut à droite vient d'un blog qui ne cite pas la source (mais propose un atelier d'écriture sur le thème des ratures) mais ça ressemble bel et bien à un bout du manuscrit de "Madame Bovary", non ? On reconnaît la patte de Gustave Courbet Flaubert.

15:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, écriture, littérature, rature, biffure, manuscrit, web 2.0 | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer