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21/10/2008

Robert ne veut pas lire mais me prie d'écrire

douggriess.jpgUne proposition alléchante m'est arrivée dimanche dans la nuit : un éditeur québécois spécialisé dans les nouveaux canaux de diffusion (livres électroniques du genre Kindle d'Amazon et autres machins bricolés par Sony, iPhone, autres téléphones portables 3G, PDA...) me demande si je serais partant pour publier de la littérature par épisodes par son biais. En clair, au minimum un épisode toutes les deux semaines, pour des lecteurs sur téléphones et autres gadgets électriques qui se font passer pour des livres.

Franchement, est-ce qu'on refuse ce genre de proposition ?

Est-ce qu'un auteur, un tout petit peu passionné par le fait d'écrire et par les multiples formats de diffusion, peut décliner si gentille invitation ?

Non, non et mille fois non, bien entendu.

Même s'il n'y a pas d'autre rémunération que 25% sur les ventes en ligne (ce qui est déjà très bien, en théorie, mais qui n'est pas beaucoup, en réalité, tant que les ventes sont dérisoires), le simple fait d'avoir une commande hebdomadaire avec, derrière, une poignée de lecteurs fidèles, voilà qui est emballant.

Quant à savoir ce qu'il convient d'écrire pour ces nouveaux supports, je vais accorder quelques minutes de réflexion à la question avant de répondre... De nouvelles aventures du poète ? Un nouveau personnage aux enquêtes passionnantes ? L'horoscope du jour ? J'ai quelques idées en tête mais je n'en dis pas plus. Puisque cette nouvelle collection aime le suspense et la suite au prochain épisode, je vais suivre ces deux préceptes et vous promettre d'en dévoiler davantage très bientôt... dès que j'en saurai plus !

En attendant, vous pouvez déjà visiter le site de Robert ne veur pas lire, l'éditeur en ligne et en question...

Si vous avez des suggestions pour mon texte, elles sont les bienvenues... Les commentaires sont ouverts.

 

PS: je ne sais pas qui est l'auteur de l'illustration que j'affiche, je l'ai trouvée dans une collection d'images bizarres amassées par un de mes contacts Facebook. Elle m'a semblé parlante, je l'ai copiée et voici que je la colle. Que le dessinateur me pardonne et me contacte pour que je rende à César et à ses arts graphiques ce qui lui appartient. Je la remplacerai par des images classiques du net comme celles-ci :

 

bloIphone.jpgReader Digital Book.jpg blokindlehand.jpg

 

17/10/2008

Trois lézards pour six chez Averbode

récitsexpress.jpgJe viens d'apprendre, avec beaucoup de plaisir, que c'est Patrick Chenot qui illustrera "Trois lézards pour six", le mini-roman en forme de blog que j'ai écrit pour la collection Récits-Express publiée par Averbode. Le bouquin sortira en janvier et on ne le trouvera pas dans les bonnes librairies, désolé, c'est réservé aux abonnés.

Je vous en dis quand même un peu plus, vu que vous ne pourrez sans doute pas le lire avant longtemps : l'histoire raconte comment une bande d'adolescents (ils sont six, comme dans le titre) se font descendre les uns après les autres par trois extraterrestres (ce sont les lézards du titre) qu'ils ont eu le malheur de surprendre à la sortie de leur soucoupe volante, une nuit dans les bois.

Coïncidence amusante, le Tiers-Livre publie justement un article qui s'étonne que ni Blanchot ni Bataille ne se soient intéressés à la littérature ufoiste. Ben, tiens, bizarre, ça ne m'étonne pas vraiment, je ne sais pas pouquoi... Peut-être parce que ce qui les intéresse c'est la part de mystère qu'il y a dans l'homme pas les théories paranoïaques qui imaginent que l'homme est coincé dans un bocal à cornichons où le seul mystère est la date du débarquement de Raël ou de la prochaine vague d'observations en chaîne de la SOBEPS...

En attendant de trouver la réponse à ce mystère de la critique littéraire, on peut toujours s'amuser avec des cornichonneries littéraires. Ça ne mange pas de pain, ni de cornichons, sans doute, mais peut-être du Bromure d'hyposodium, ça en jette toujours dans les récits d'anticipation, les trucs scientifiques qu'on ne comprend pas.

16/10/2008

Comment écrire un roman

bonhomme_bic.jpgHier matin, on sonne à la porte. C'est un des voisins du village, dont le visage m'est familier depuis longtemps, il était parmi les quelques locaux attablés à la terrasse du café en face d enotre nouveau chez nous quand nous sommes venus visiter la maison, quelques jours avant que notre offre ne soit acceptée...

Il venait de voir ma tête dans les pages locales du "Midi Libre" ou de "L'indépendant", où l'on rendait compte de la soirée de rencontre organisée vendredi dernier par la bibliothèque du village. Il avait appris que j'étais écrivain, il venait de prendre des conseils pour écrire un roman. Non, il n'écrivait pas jusqu'ici. Non, non. Il lisait beaucoup, par contre, il était d'ailleurs plongé dans un roman de Coluche.

Ma femme était coincée au lit par un lumbago, j'avais dû annuler un voyage en Belgique etd es rencontres dans les écoles, mon manuscrit n'avançait pas aussi vite que je le souhaitais, bref, je n'étais d'humeur. Bizarre, je suis plutôt accueillant, je pense, d'habitude, mais, là, pour le coup, je n'avais pas envie de traîner sur le seuil sous le soleil du matin.

Comment on commence ? On prend un stylo et du papier et se jette à l'eau. Je lui ai dit ce que je dis toujours à ceux qui me demandent conseil : prenez du plaisir à écrire, rien que pour vous, ne pensez pas aux autres, écrivez parce que ça vous plaît et que vous aimez ça. Si vous vous amusez en écrivant, les lecteurs trouveront certainement du plaisir à vous lire.

C'était mon éternelle leçon du jour. Une sorte de refrain.

Je suis d'ailleurs convaincu qu'il n'y en a pas d'autre.

Ecrire pour se faire et pour donner du plaisir...

Le reste n'est que littérature.

14:08 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : roman, littérature, visite, stylo, bic, cahier, conseils | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

12/02/2008

Quatrième de couverture : lequel préférez-vous?

La réédition d'un livre, c'est l'occasion de corriger le tir du premier tirage. Si vous avez acheté la première édition du recueil "Les ours n'ont pas de problème de parking" vous avez peut-être remarqué qu'il manque deux mots dans la quatrième de couverture? S'ils sont tous bien là, c'est que vous avez la deuxième édition ;-) Et si vous n'avez pas le livre dans votre bibliothèque, trop tard, il n'est plus disponible!

"Nous sommes tous des playmobiles" sort dans un mois en version de poche et je viens de découvrir sur le site de la Fnac la nouvelle quatrième de couverture (on dit C4, en jargon d'éditeur, mais le C4, en vocabulaire administratif belge, ce n'est pas très réjouissant comme appellation - NdA pour les lecteurs du bout du monde, le formulaire C4, en Belgique, est celui via lequel un employeur signifie la fin de son contrat à un travailleur, joli statalisme, non?). La voici donc :

79e717cb710b5ba9107a812cfa856468.jpg"Il suffit parfois de pas grand chose pour qu'une vie ordinaire se transforme en une grande aventure.
Une tâche de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un paquet de cigarettes, un abri de jardin, un accident de voiture... « (...) Si je n'avais pas eu cette réunion importante ce jeudi-là, si je n'avais pas mis ma chemise bleu clair avec les fines lignes blanches, si je n'étais pas descendu en vitesse manger un durum sauce samouraï, si je n'avais pas mordu aussi fort en plein milieu de la crêpe, si la viande d'agneau ne s'était pas dérobée sous la pression de mes dents, si l'un des morceaux n'était pas tombé pile sur ma cravate et s'il n'avait pas glissé vers la gauche, il n'aurait pas maculé en une traînée blanchâtre et huileuse tout un pan de ma chemise. Et ma vie n'aurait pas basculé. Une tâche pareille, c'est une honte pour n'importe qui. Pour n'importe qui de sérieux, pour n'importe qui d'important. Moi, j'étais quelqu'un comme ça (...). »
Après un presque rien, la vie des protagonistes de ces nouvelles va basculer, l'absurde va redonner des couleurs à leur existence terne."

et voici la version originale dans l'édition grand format:

88d7eb179ed3d74c6bc56e98713f90df.jpg"Bruxelles est une ville en plastique, comme le reste de la planète : on y voit courir des petits bonshommes dérisoires, emportés dans le courant de leur vie comme des bouteilles vides à la surface du canal. On rit, on se bat, on se débat, puis on se laisse aller et on se retrouve noyé dans la vase, sans avoir rien remarqué. A moins qu'un soubresaut ne change le cours des choses. Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu'une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l'absurde redonne des couleurs à une existence terne."

Devoir de vacances : comparez les deux versions et dites celles que vous préférez. Argumentez. Faites attention aux particularités géographiques des deux textes. A votre avis, lequel des deux est édité à Paris? Justifiez votre choix.

Allez, non, c'est juste pour rire, hein ;-)

07:45 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

06/02/2008

Nouvelle couverture pour les playmobiles

de0c2254f888f9fdd75245d38ced3cfb.jpgEh bien, vous le savez peut-être déjà, la société Geobra, qui gère les droits de la marque Playmobil, n'a pas été très contente de découvrir l'existence de mon dernier recueil de nouvelles. Lettres d'avocat, négociations de boutiquiers: les arrière-cuisines des fabricants de jouets ne sont pas aussi clinquantes que le devant des boîtes dans les rayonnages!

Tout est bien qui finit bien, cependant, le livre continue à exister (et il se porte bien, merci) mais avec une nouvelle couverture que je vous présente ici.

Alors, est-elle jolie, celle-ci?

21:31 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

26/01/2008

Just 4 You se reforme au printemps

527a2a2f62b985341eb624211c2484e2.jpgRien de plus frustrant pour un auteur que de voir un de ses livres englué dans une faillité d'éditeur, de sentir qu'un texte qu'on aime est privé de ses lecteurs parce qu'il est sorti au mauvais moment et au mauvais endroit. Heureusement, les livre, comme les chats et les scs recyclables, ont droit à plusieurs vies. Voici donc que mon roman pour ados "Carrière solo" ressort non plus aux défuntes éditions Labor mais chez les plus que dynamiques éditions Mijade (est-ce qu'ils dorment parfois, les employés de cette maison? A mon avis, ils n'ont pas le temps, il y a trop d'idées à exploiter d'un coup, tout le monde s'y met).

Arrivée dans les librairies françaises : avril 2008.

Si vous êtes enseignant(e) dans un collège de France et que vous cherchez un livre à faire lire à vos élèves et un auteur à rencontrer en classe; n'hésitez pas à demander, c'est toujours avec plaisir que j'accepte. Bonne lecture et à bientôt!

23/02/2007

Etranger, j'écris ton nom

C'est très bientôt la Foire du Livre à Bruxelles! Pour préparer efficacement l'événement, je vais faire le point sur quelques bouquins qui viennent de paraître et auxquels j'ai contribué, en tout ou en partie et, pour commencer, voici

étranger, j'écris ton nom

medium_etranger.jpg

La politique d’asile de notre pays, les conditions d’accueil des réfugiés, la question de la régularisation des sans-papiers,
l’occupation des églises... a interpellé les auteurs de ce recueil.

Combien de souffrances tues, d’espoirs étouffés, de vies brisées, de traumatismes apportés ? Mais combien aussi de gestes d’humanité, d’entraide, de fraternité posés au quotidien dans la discrétion, le dépouillement ?
Les auteurs relayent avec leurs moyens – celui de l’imagination et de l’émotion – la diversité de ces situations.
Chacun d’entre eux y apporte sa propre vision, son “jeu” de miroir, sa perception d’un autre toujours étrange et différent, pour le comprendre et mieux vivre ensemble.

Comme pour les autres titres de la collection “J’écris ton nom”, les bénéfices et droits d’auteur de ce livre seront versés au profit d’une association : la Coordination et Initiatives pour et avec les Réfugiés et Etrangers (CIRE).

Les auteurs
Nicolas Ancion, Frank Andriat, Luc Baba, Fanny Barnabé, Isabelle Bary, Rose Berryl, Jean Botquin, Hervé Broquet, Daniel Charneux, Eric Clemens, Serge Federico, Vera Feyder, Félix Gutmacher, Françoise Houdart, Christophe Kauffman, Isabelle Kerstenne, Werner Lambersy, Yun Sun Limet, Pierre Lorquet, Raphaël Medear, Jean-Luc Pierret, Françoise Pirart, Jérémie Piscicelli, Myriam Rosman, André Schmitz, Bernard Tirtiaux, Michel Torrekens, Jean-Pierre Verheggen, Pascal Vrebos


Editions Couleur livres
ISBN 2-87003-459-8 – Février 2007
Collection « J’écris ton nom »
164 pages • format 15*22 cm • 16,50 euros

13:40 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, étranger, racisme, collectif, poésie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

16/10/2006

Membre d'un jury littéraire en un clic!

J'ai appris la bonne nouvelle ce matin: mon recueil "Le poète fait sa pub", publié dans la collection Booklegs des Editions Maelström vient d'être sélectionné pour le Prix Gros Sel 2006! Qu'est-ce que ça fait plaisir!

medium_prix_2006.2.gif

 

Le Prix Gros sel est un tout jeune prix littéraire qui, le Belges l'auront compris, tourne en dérision le Prix Rossel, le Goncourt local, et vise à faire connaître des livres qui ne rentrent pas facilement dans le petit cercle des prix habituels, parce qu'ils sont autre chose que des romans, par exemple, mais aussi parce qu'ils sont publiés par des éditeurs indépendants et des auteurs de l'ombre (par opposition aux auteurs face caméra). Pour vous donner une idée, voici d'ailleurs les 5 finalistes:

Nicole CAGE-FLORENTINY - C'est vole que je vole
Nicolas Ancion - Le poète fait sa pub
Serge Noël - Journal d'un homme seul
Emmanuelle Urien - Toute humanité mise à part
Alejandro Jodorowsky - Solo de Amor

Pas que des stars, hein? Du coup, si vous avez envie de devenir juré littéraire en deux minutes, il n'y a rien de plus facile. Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessus et/ou dessous et de remplir le formulaire avec le livre que vous préférez dans la sélection. Si vous voulez jouer le rôle à fond et faire comme les professionnels, Bernad Pivot, Charles Bertin (ah, zut, celui-là est mort, zut, j'ai écrit zut alors que je ne m'en plains pas du tout, de cette disparition, il faut bien que les génération grises et bavotantes cèdent la place de temps à autre, c'est la nature qui veut ça, et puis il faut bien qu'on arrête un jour de publier la littérature autocomplaisante), bref, si vous voulez faire comme les professionnels, votez sans lire, pour un copain, pour le livre dont on parle ou, encore plus pro, votez contre celui que vous n'aimez pas et que vous 'avez pas envie de lire, c'est la meilleure des stratégies. Par contre, si vous voulez faire ça en amateur, pour le plaisir, prenez le temps de tout lire et de juger sur pièce. A mon avis, ça vaut le détour.

Bonnes lectures!

Le prix Gros sel 2006

23:55 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer