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03/12/2008

Ça prend du temps de traduire un roman

copie.jpgLire un bouquin, c'est déjà un bel effort, pour bon nombre de gens. Mais traduire, là, alors, c'est de l'endurance ! On sait quand on commence, on avance, on avance encore, mais on n'est jamais très loin. Si ce n'est loin du but.

Puis à chaque page on tombe sur un passage si mal dit dans la langue originale qu'on est gêné de le retranscrire en français, on crève d'envie de l'améliorer...

Puis à chaque page encore, on tombe sur une phrase si juste dans la langue originale qu'on s'embourbe à tenter de la rendre en français...

Mais on s'amuse aussi. Le cerveau fonctionne, les mots s'écrivent.

Reste à découvrir si le bouquin, au bout du compte, sera lisble.

Pour se rassurer, on se dit que ce n'est jamais qu'un roman tiré d'un jeu vidéo, jamais qu'un roman de la série Star Wars, jamais qu'un bouquin qui écoulera en grande surface plus d'exemplaires en quelques semaines que je n'en vendrai de mes propres bouquins pendant toute la décennie...

Allez, courage !

Elle est jolie, hein, la photo, elle vient d'ici, il y en a plein d'encore plus belles...

28/11/2008

Retrouver ses facultés - illustré par Kroll

ULgInedite042.jpgC'est à présent officiel, mon prochain bouquin s'appellera "Retrouver ses facultés" et paraîtra au mois de janvier 2009 aux Editions de l'Université de Liège, avec 22 illustrations originales de Pierre Kroll.

Le principe est simple : en 40 textes poétiques et minuscules, on passe à la moulinette le petit monde de l'unif, depuis le recteur et les doyens jusqu'aux concierges et aux bleus. J'ai tenté de ne rien oublier, à commencer par les trous de mémoires et les pitas à 5h du mat, les bibliothèques où personne ne consulte les livres, les toilettes dégueulasses, les toxs de la Grand Poste, les auditoires bourrés et les profs aussi, l'attente dans les couloirs, le musée en plein air, les assistants hypocrites et les vieux profs poussiéreux...

Je me suis bien amusé à brasser tout cela, j'espère que les lecteurs en feront autant !

19/11/2008

Les élèves du primaire sont dingues de jeu vidéo

blo-joystick.jpgDans les projets qui m'occupent en ce moment, il y a un roman pour enfants (10-12 ans) destiné à amener les lecteurs à se poser des questions sur leurs dépendances, les habitudes et leurs excès. J'ai décidé de parler plus particulièrement d'enfants qui entretiennent des rapports passionnels avec les jeux vidéo. Pour préparer ce travail, avant l'écriture, je rencontre des classes de 5e et 6e primaire, des groupes d'enseignant, des thérapeutes qui travaillent avec un public très jeune...

Ce matin, j'étais dans une école à Uccle et j'ai écouté les histoires de deux classes d'affilée, c'était une expérience incroyable. D'abord parce que les enfants de cet âge ont une faculté incroyable pour exprimer les choses directement, sans filtre, sans censure ni tabou, à répondre à toutes les questions sans se tracasser. Ensuite parce que leurs histoires sont souvent très fortes, ce qu'ils disent de leur famille, de leurs parents, d'eux-mêmes. Enfin parce que le jeu vidéo est vraiement un sujet qui les passionne, les anime et les excite, même.

Il y a bien matière à écrire un roman.

J'ai hâte de m'y mettre...

Et je vous tiens au courant, bien entendu.

15:41 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, jeu vidéo, psp, wii, ps3, xbox, roman | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

17/11/2008

Appel à l'aide : que tous les Jedi se lèvent !

Dark Vador - Copie.jpgSi vous suivez ce blog, vous le savez déjà ; si vous passez pour la première fois, vous l'apprenez (et bienvenue, au passage, prenez le temps, servez-vous un verre, il y a plein de trucs inintéressants à lire dans ce coin de la blogosphère) : je traduis en français le roman "Star Wars - le pouvoir de la force", tiré du jeu vidéo du même nom.

Le roman fait 316 pages en anglais, autant dire qu'il ne se contente pas de raconter les 5h de jeu vidéo, il brode, il contourne, il palpite, il remet des couches. J'ai vu les six films, j'ai joué avec les figurines de la série quand j'étais gamin, mais je ne suis pas un spécialiste de l'univers dérivé des films de George Lucas. En d'autres mots, la Guerre des Clones, les détails du jeu de rôle, le revêtement des vaisseaux, la technologie des armes, tout ça me dépasse un peu...

Je suis à la recherche de fans de Star Wars que ça amuserait de répondre aux questions pointues (à quoi ressemble la bave d'un rancor ? De quelle matière est composé le casque de Dark Vador ? ce sont de mauvais exemple, mais des questions du genre) par mail de temps à autres.

Vous êtes volontaire ? L'idée vous tente ? Faites-le moi savoir avec un commentaire ou un mail à axelle.demoulin (at) gmail.com.

Merci à tous pour votre aide. Comme on dit en Belgique: L'union fait la Force !

12/11/2008

Que le pouvoir de la Force soit avec nous

star-wars-le-pouvoir-de-la-force.jpgLa question que l'on me pose sans doute le plus régulièrement est sans doute : "Qu'est-ce que tu écris en ce moment ?" La réponse est toujours compliquée, étant donné que je travaille de front sur plusieurs projets en même temps. Tiens, donnons un exemple, en ce moment, je travaille sur :

  • un synopsis de roman pour enfants pour Graine2 éditions ;
  • des séquences télé pour la série Tom & Nancy sur RTL-Tvi ;
  • mon prochain roman pour adultes, toujours intitulé "L'homme qui valait 45 milliards" et qui sortira en août 2009 au Grand Miroir ;
  • un autre roman pour enfants qui traite du thème de la dépendance ;
  • une adaptation théâtrale, pour enfants encore, de "L'ennemi" de Davide Cali ;
  • deux projets de longs-métrages.

Ce n'est qu'un exemple, la liste varie d'un jour à l'autre... Demain, j'aurai enlevé un projet et ajouté un autre, certainement.

Mais un projet assuré, pour lequel il s'agit d'assurer, justement, c'est mon premier contrat de traduction, à quatre mains, avec Axelle pour les éditions Fleuve Noir. Nous devons traduire en français "Star wars : le pouvoir de la Force", la version romancée du jeu vidéo événement sur Xbox, PS3 et WII, qui raconte les aventures de l'élève secret de Dark Vador, entre l'épisode 6 et le 1, pour ceux qui ont suvi les films.

Ça en jette un max.

- Tu bosses sur quoi ?

- Je traduis le prochain Star Wars.

Après une réponse pareille, tout le monde vous laisse retourner bosser, on devine que c'est important de ne pas bâcler le travail. Et c'est vrai. Pas tellement par peur de décevoir les milliers de fans (s'ils ont lu les romans précédents, ils doivent être habitués aux traductions infidèles et approximatives) mais plutôt parce que nous avons envie de bien bosser pour Fleuve Noir. Et quand on a envie de faire du bon boulot, à deux, je crois qu'on obtient de meilleurs résultats que quand on s'en fout, non ?

Enfin, je dis ça mais pour l'instant, c'est surtout Axelle qui bosse, moi je repasse après pour toiletter le texte. Ce n'est pas nécessairement plus facile mais c'est moins de boulot, c'est certain.

Allez, je vous laisse, j'ai du pain sur la planche et plusieurs sabres laser au feu.

 

 

21:46 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : star wars, wii, xbox, ps3, traduction, littérature, roman | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

05/11/2008

NaNoWriMo, c'est parti

nanowrimo.pngMieux vaut partir en retard que ne pas partir du tout, dit un proverbe finois mal traduit. J'ai donc décidé de me lancer en ce 5 novembre, jour de victoire de Barak Obama sur le conservatisme américain, dans un défi amerloque, justement, celui d'achever un roman de 50000 mots (oui, vous avez bien lu, cinquant mille mots) avant la fin du mois de novembre, qui, cela tombe bien, coïncide avec le jour d'anniversaire d'Axelle, ma femme, qui attend depuis de très longs mois que j'achève enfin un roman. Et un bon, si possible. Un joli cadeau, en perspective, donc. Si je bosse ferme, cela va de soi.

Mieux vaut tricher un peu que ne rien faire du tout, dit un proverbe wallon mal traduit en finois. La règle du Nanowrimo (comprenez National Novel Writing Month) est qu'on démarre le 1/11 à partir de rien et qu'on écrit un premier jet de 50 000 mots en trente jours. Je triche doublement, d'abord parce que je démarre le 5/11, avec cinq jours de retard sur les autres, et parce que j'ai déjà écrit la moitié du roman au moins. Ce n'est pas grave, car le Nanowrimo n'est pas un concours, c'est un défi. On joue contre soi-même et contre le temps, pas contre les autres. C'est juste un moyen concret de me fixer une date butoir et de bosser comme un arraché pour finir à temps, ce roman que j'adore mais qui me dépasse un peu en ce moment...

Deux mots sur le roman ? Il s'inititule "L'homme qui valait 45 milliards" et il prend à bras le corps le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous nous débattons, plutôt, où l'on croise des gens dans la merde jusqu'au cou et d'autres dans le caviar jusqu'à la glotte. Le roman, au fond, ne fait que provoquer la rencontre entre ces deux  univers parallèles en un clash que j'espère drôle, allumé, revigorant.

Bon, pour les détails, on verra le 30 novembre. D'ici là, je me mets au travail.

Ah, oui, encore un détail, le National Novel Writing Month célèbre son dixième anniversaire et j'en avais eu vent, il y a deux ans, je pense par Monsieur Somebaudy lui-même, qui s'y était collé à plusieurs reprises. Je ne pense pas qu'il en soit cette année, mais si vous en êtes, n'hésitez pas à m'ajouter à vos writing buddies...

25/10/2008

Une idée de titre pour un recueil de poésie universitaire ?

nobel.jpgJe suis un peu coincé. J'ai achevé quarante petits textes en prose poétique pour l'Université de Liège et il reste juste à trouver un titre. Ceux que j'avais trouvé jusqu'ici n'étaient pas bon ou ont été refusés (j'aimais bien "Perdre ses facultés" mais le recteur n'est pas chaud du tout, il y avait un projet de supprimer les facultés il y quelques mois). Le principe du recueil, c'est de raconter, de façon décalée, des souvenirs d'unif. Je vous mets les cinq premiers textes en copier-coller pour que vous voyiez le ton. Si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues...

1.

Tu as gardé une photo du jour de ton inscription, tout sourire, derrière André Dumont et ses épaules à pigeons. En haut des marches de pierre, tu exhibes avec fierté l'épais programme des cours. Ta mère a encadré la photo, ta sœur l'a accrochée au mur, ton père l'a montée au grenier, tu as rangé les caisses un jour où tu voulais faire les puces, sous un amas de poussière et de souvenirs déteints, tu as retrouvé la photo, tu l'as glissée dans le portefeuille qu'on t'a piqué dans le train, elle a volé à la poubelle avec le reste, un inconnu a mis la main dessus, il a sonné chez tes parents mais personne n'était là pour ouvrir alors il a posé sa trouvaille dans la boîte aux lettres à l'entrée de l'allée, le soir la maison a brûlé de la cave au grenier, il n'en est rien resté sauf ton portefeuille et le courrier, à l'abri dans la boîte aux lettres, puis cette photo

De toi qui t'inscris à l'université

Ultime vestige d'une vie effacée par la cendre

Qui ne survit que dans les pièces ombragées

De ta mémoire

 

2.

Voici venu le temps de la grande liberté.

Tu peux choisir toi-même ton classeur, ton papier, quadrillé ou ligné, à deux trous, plastifié, la sonnerie de ton portable, le code de la sonnette, deux coups c'est pour toi, trois coups pour Antoinette, la couleur de ton encre, la forme du sac à dos, les livres que tu liras, l'heure à laquelle tu ne t'endors pas.

C'est ton droit le plus strict car tout le monde se fout de savoir si tu écris au crayon ou si tu encodes d'un coup tes notes dans l'auditoire sur le clavier de ton PC portable.

Ici, tu fais comme il te plaît. On n'attend qu'une seule chose de toi

Des résultats

Tu le sais mieux que personne, cette étape-là n'arrivera que dans des mois

Alors, pour passer le temps, tu assistes parfois aux cours

Et parfois pas.

Tu écoutes ce qui se dit, tu notes et tu résumes

Tu lis et tu relis de gros bouquins touffus

Tu calcules, recalcules, des équations complexes

Tu emmagasines, tu classes et tu dissèques

Tout ce qui se présente à toi

Et parfois pas.

Tu prépares tes travaux avec attention, ton copies-colles sans modération,

D'autres disent souvent mieux les choses que toi

Et parfois pas.

Il y a des jours où aux cours et aux débats

Tu préfères la sieste ou les ébats

Et parfois pas.

Même quand tu dors, même quand tu ronfles et quand tu rates le bus

Même quand tu vas au cinéma, au théâtre ou chez le coiffeur

Quand tu commandes un sandwich jambon-beurre ou une soupe au merlan

Tu es étudiant

Tu participes au présent

C'est ça le temps indéfini

De la grande liberté.

 

3.

En prison, au monastère, on dirait cellule, tout simplement, mais le terme n'est pas assez vendeur alors tes seize mètres carrés, ton lit, ton évier, ton étagère, le wc sur le palier et la douche à la cave, on appelle ça un kot. Ailleurs, on dirait chambre d'étudiant, placard à balais, garçonnière, logement insalubre, mais ici on dit kot avec un « k » comme dans le mobilier Ikea dont il est équipé, le mot est un peu fort, disons plutôt garni, comme une choucroute en boîte, beaucoup de chou et peu de viande en croûte, une planche sur tréteaux, une cuisine blanche et l'étagère Billy à côté du sommier, droit sous le plafonnier, ampoule économique et interrupteur à l'entrée.

C'est ici que tu vas, quatre ou cinq ans durant, te bourrer le crâne et te bourrer tout court, en bourrer une ou deux, si possible tous les soirs, tous les ans, des heures durant, puis endurer aussi les longues séances de cafard, à douter sur ton lit, sur ta chaise à roulettes, à contempler les crottes de mouches sur le lustre en papier, puis les cartes boomerang, que tu accroches au mur pour être original, comme tout les autres, entre le clou où pendouille ta penne et l'affiche décolorée d'une pièce de théâtre que tu n'as même pas vue.

Tu redécouvres les vertus du café et de la cigarette, qu'on grille à la fenêtre en suivant d'un œil fatigué le vol d'un pigeon ou le parcours d'une vieille dame sur les pavés mouillés.

Tu es seul dans ton kot mais tu es généreux, tu partages ta solitude avec tes copains de galère, tes cokoteurs, en prison on dirait codétenus, au monastère on ne dirait rien du tout pour cause de vœu de silence mais toi, entre tes quatre murs blancs, tu peux ouvrir la fenêtre et lancer les clefs au type qui sonne en bas, rentrer à pas feutrés ou bien même à pas d'heure, tu peux déloger, tu peux entasser tes amis sur ton lit ou constater que liberté, si tu ne bouges pas ton cul, rime avec isolé, paumé et déprimé.

Alors tu files prendre l'air et t'asseoir sur un banc, les notes sur le genoux et la pluie sur la tête.

C'est si bon d'être à l'air sous le ciel de novembre.

 

4.

Tu t'es assise dans l'auditoire, tu n'es pas seule, vous êtes quelques centaines, alignées sur les strapontins, le bloc de feuilles allongé devant vous, le stylo tendu comme une corde autour du cou, la fièvre dans les doigts, le maître n'est pas encore là, la salle vibre de brouhahas.

Puis c'est parti.

D'un coup.

Un premier monte à la tribune. Un grand à lunettes qui parle au nom du cercle, un deuxième annonce un rendez-vous dans le carré, la dernière invite à venir regarder un rectangle blanc où l'on envoie des images et des sons.

A chaque cours, c'est la même chanson, avant le prof viennent les prophètes, les membres du comité des fêtes, les délégués à la représentation des élus du conseil, les bruyants, les pressés que la rumeur fébrile vient dissiper.

Le professeur arrive.

Le sourd, l'aveugle, l'éclopé

Celui que l'on écoute se taire avec respect

Celui qui parle dix minutes à voix basse

Avant de remarquer

Que le micro n'est pas allumé

Et que l'amphithéâtre est désert

Pour cause de grève sauvage.

 

 

5.

Ces têtes que tu croises, avant, après les cours, dans les grands auditoires, dans les soirées bourrées, ces têtes sont désormais celles de ta génération. Tu vieilliras plus tard, même si tu l'ignores au moment où tu tapotes ce énième sms sur ton portable sans crédit, ils vieilliront aussi, ces visages tant croisés, resteront familiers, tu les reconnaîtras au sortir de l'école quand tu iras chercher les gosses que tu n'as pas encore, au guichet de l'onem et de la mutuelle, ils seront encore là aussi, assis derrière la vitre ou sur le plateau de la télé locale, dans les conseils d'administration et les réunions de comité de quartier, dans le charter vers Antalya, sur le parking du Cora. Vous avez eu machin, qui donnait cours bourré, vous vous souvenez de truc, malade aux examens, ces têtes que tu croises, continues à croiser, c'est ton présent qui construit, image après image, les balises du passé.

C'est ainsi qu'à l'unif tu bâtis ton futur.

Est-ce une bonne idée d'écrire sur l'horoscope ?

Grrr. J'avais écrit une super note de blog. Je la trouvais drôle, légère, informative. J'étais d'autant plus content que je l'avais écrite en cinq minutes en direct sur www.hautetfort.com, sans perdre de temps.

Grrr. J'ai appuyé sur le bouton enregistrer et mon routeur m'a affiché la page de mise à jour des paramètres sécurité pour enfants, qui m'emmerde depuis trois ans et n'apparaît jamais que dans des moments comme ça.

Grrr. Je hais les ingénieurs de chez Belkin. Tous. Même ceux qui sont sympas. Tant pis pour eux.

t-horoscope2.jpgDans cette note, je vous expliquais  comment j'avais trouvé une idée pour mon roman-feuilleton commandé par un éditeur québécois (si vous n'avez pas suivi cette histoire, il est toujours temps de la relire ici) et que je me demandais si elle était bonne. J'avais trouvé des tas d'arguments, que j'avais organisés en une jolie liste pour vous expliquer mon point de vue et vous demander quel était le vôtre. Il me semblait, de mémoire, que parler de l'horoscope dans un roman feuilleton était une bonne idée parce que :

  1. tout le monde lit son horoscope (sauf moi et des tas d'autres gens qui trouvent qu'il y a mieux à faire que lire la mauvaise prose d'un pigiste philosophe sous-payé) ;
  2. tout le monde dit qu'il se fout de son horoscope (sauf Soeur Emmanuelle et DSK, ils ont d'autres chats à fouetter, ils ne répondent d'ailleurs plus aux questions ces dernières heures et sont difficlement joignables) ;
  3. quand on écrit une connerie au sujet de n'importe quel signe du zodiaque, il y a au moins un lecteur sur douze qui se sent concerné (et une lectrice sur six, parce qu'elle s'intéresse aussi à ce qu'on dit du signe de son compagnon ou de sa meilleure amie) ;
  4. j'ai un ami qui a écrit des horoscopes pour des magazines pendant des annés pour gagner sa croûte et qui s'est bien amusé ;
  5. ma femme a publié un horoscope dans un hebdo toutes les semaines et le type qui les fournissait, lorsqu'il prenait des vacances, demandait à la rédaction de "republier des anciens en décalant les signes" ;
  6. c'est la première idée qui m'est venue à l'esprit et elle a continué à trottiner dans ma tête, c'est un signe qui ne trompe pas, ça signifie que j'ai envie d'écrire là-dessus ;
  7. parce que parce que parce que ;
  8. enfin et surtout parce que je n'ai pas encore trouvé d'argument fort pour m'empêcher d'aller dans cette direction-là.

Bon, dès que j'aurai réécrit cette note, je me mets à penser sérieusement à ce roman-feuilleton pour GSM qui parle d'horoscope.

Sauf si vous avez une meilleure idée à me proposer...

Et si vous la trouvez bonne, vous pouvez aussi me suggérer une idée de titre...