07/09/2011
Balade littéraire pour les Journées du patrimoine
Cette année, les Journées du Patrimoine ont choisi pour thème "Des pierres et des lettres". Elles invitent à redécouvrir les sites et monuments de Belgique sous le regard torve des littérateurs.
C'est ainsi que la commune de Soheit-Tinlot, fortement malmenée dans mon roman "Ecrivain cherche place concierge" vous convie à une jolie balade littéraire à la découverte du "plus laid village du monde" (si l'on en croit le roman).
Voici l'invitation. Si vous avez envie de découvrir un village du Condroz autrement, ce week-end, laissez-vous guider !
JOURNÉES DU PATRIMOINE
10 et 11 septembre
LE VILLAGE de SOHEIT-TINLOT
Soheit-Tinlot est-il en train de renaître de ses cendres ? Une petite balade au cœur du vieux Soheit nous fera découvrir les curiosités cachées de ce petit village condrusien. Avec le regard critique de Nicolas Ancion, qui traite le sujet dans «Écrivain cherche place concierge», nous chercherons à comprendre comment ce patelin survit aux avatars du 21e s.
• Organisation : École Sainte-Reine de Tinlot.
• Ouverture : samedi et dimanche de 14h à 18h.
• Visites guidées : samedi et dimanche de 14h à 18h toutes les heures par groupe de 10 visiteurs max. (durée : 1h).
• Animation : pour les adultes et les enfants, circuit de découverte en compagnie des élèves de 5e et 6e primaire de l'école Sainte-Reine.
• Renseignements : 085/51 10 29 (du lun. au ven. de 9h à 16h).
09:55 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nicolas ancion, soheit-tinlot, ecrivain cherche place concierge, balade, journées du patrimoine, 2011 | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
27/01/2011
La dure vie d'écrivain
Être lu dans les classes, c'est un vrai plaisir pour les écrivains. Je le répète souvent, j'ai des surprises incroyables à chaque fois que je rencontre les élèves dans les écoles.
Ce sont de très bons lecteurs, exigeants, précis, pointus et souvent enthousiastes.
Mais toute médaille à son revers. La lecture en classe provoque aussi des messages aussi étonnants que celui-ci, reçu ce matin :
Bonjour mon nom est ***** *********
j'habite a belgique et j'ai un question
vous m'aider avec devoir de vos livre mission eurovision. Les affectations sont: décrivez un des personages (aspect physique et caractère), contenu (qui, quoi, quand, ou), decrivez ce qui passe dans votre scène préféré et expliquez pourqoui vous préférez cette scène + donnez la page. Merci de m'aider!
J'ai beau utiliser tous les outils de Google Translations, je ne parviens pas à découvrir la langue dans laquelle ce mail est écrit. Ni quel genre de culot ou d'incosncience il faut pour imaginer que je vais faire le devoir à la place d'un élève !
Mais qui n'essaie rien n'a rien, dit le dicton.
18:11 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : enseignement, classe, littérature, école, devoir, lecture, français, mission eurovision | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
08/11/2010
Mardi 9 novembre à Bruxelles : rencontre
Ce mardi soir, le 9 novembre à 20h30, je serai au Jardin de Ma Soeur, à Bruxelles pour une rencontre avec des expatriés tchèques, autour de mes livres et, en particulier de mon recueil "Nous sommes tous des playmobiles", traduit en tchèque sous le titre "Jak Spravne Zabijet" (qui veut dire "J'apprends à bien tuer", surtout quand on met les accents au bon endroit, comme sur la couverture à droite).
Bienvenue à toutes et à tous !
La rencontre se fera en anglais, donc, je profite de l'occasion pour inviter les néerlandophones, qui ont peut-être lu la traduction de Marc Tiefenthal, publiée chez Vrijdag, que vous voyez à gauche ! Et s'ils ne l'ont pas encore lue, ils auront peut-être envie de le faire ensuite...
Allez, à mardi soir, qui sait ?
19:36 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bruxelles, littérature belge, rencontre, nicolas ancion | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
26/09/2010
Les salons du Livre sont morts, que vivent les salons
Dans un billet très bien argumenté et joyeusement engagé, Francis Mizio annonce qu'il refuser désormais de se rendre dans les salons pour dédicacer ses livres, quand cette invitation n'est pas liée à l'une ou l'autre activité rémunérée (atelier d'écriture, conférence, lecture...). À ses yeux, le rapport entre auteurs et lecteurs dans un salon n'a pas beaucoup de sens : la dédicace et les quelques mots qu'on échange, les milliers de livres identiques à ceux qu'on trouve en librairie et, comme dans les magasins, tous ces noms d'auteurs que les lecteurs ne connaissent pas (et souvent, pour ne rien arranger, leurs tronches de types pas propres et pas télégéniques). Une foire ne bénéfie ni aux auteurs ni aux lecteurs, tant que le système de vedettariat et de surproduction éditoriale est en place. Voilà le propos violemment résumé. Allez lire l'original, il est plus complexe que ces quelques lignes et plein de jolies initiatives pour changer les choses.
Ces impressions, je les partage presque toutes.
C'est pour cette raison que j'avais tant apprécié, il y a bien longtemps de cela, à la Foire du Livre de Bruxelles, un stand sponsorisé par la Poste, qui proposait aux auteurs de venir, une heure durant, mettre leur plume au service des lecteurs. Pour écrire quoi ? C'était aux lecteurs d'en décider. L'un voulait une déclaration d'amour, l'autre un souvenir d'enfance, une troisième une lettre d'insulte. Le texte était rédigé à chaud, puis, dans la foulée, si le lecteur le souhaitait, transcrit en braille par un aveugle et, toujours en option, envoyé au destinataire éventuel.
J'ai raffolé de cet exercice. Les auteurs n'étaient plus juste des gueules qu'on colle au dos de leurs livres, ils redevenaient des gens qui écrivent et qui aiment ça, qui, face à un problème donné, trouvent volontiers une solution en mots et en phrases, qui ravit les lecteurs et les lectrices.
Bien entendu, l'année suivante le stand n'était plus là. Sans doute s'était-on trop bien amusé ? Sans doute avait-on bousculé les ordres protocolaires habituels ? Sur le stand de La Poste, les lecteurs ne connaissaient pour la plupart pas les auteurs mais ils les rencontraient vraiment et, peut-être, mais on s'en fout un peu, avaient-ils envie de lire ensuite leurs autres textes. C'est possible, mais ce n'était pas le but premier.
Quelques années plus tard, l'équipe des donneurs, menée par Jean-Pierre Girard, a débarqué à Liège, puis à Bruxelles, pour rallier les écrivains à sacause, celle d'écrivains qui offrent leur plume au public. L'esprit était le même, le plaisir aussi. Au Québec, cela dure depuis longtemps et c'est permanent.
Mais tout seul, sans un collectif d'auteur, on ne peut proposer ça sur un seul stand dans un salon quelconque.
Suffit pas de mettre un petit panneau « Ici auteur à votre disposition ».
J'avais aussi beaucoup aimé la lecture performance organisée par l'embryon de Maelström réEvolution en 2007 dans le petit théâtre de la Foire du Livre de Bruxelles, les lectures en musique y suivaient un cours très organique et festif, façon auberge espagnole où les auteurs se confrontent et s'explorent, se succèdent et s'écoutent, dans la grande tradition des Nuits de la Poésie de feu le Cirque Divers à Liège, par exemple.
Du coup, j'ai proposé l'an dernier d'écrire un roman en 24h chrono à la Foire du Livre de Bruxelles. J'ai adoré ça, j'en ai déjà beaucoup parlé sur ce blog, et je ne pense pas que ça a fait vendre des tas de livres dans la foulée, malgré la couverture médiatique exceptionnelle, mais ce n'était pas le but du tout.
La plus grande vertu de cette performance, à mes yeux, c'est d'avoir remis l'écriture au centre du débat, d'avoir montré dans un salon qu'un écrivain est un bête type avec un cahier ou un clavier et que les trucs qu'on lit ensuite, joliment imprimés, coulent d'abord très spontanément comme la cervelle s'écoule d'un crâne fracassé.
J'ai aussi appris à écrire seul mais en équipe. Pour mon projet, j'avais organisé un concours pour avoir des noms de personnages à intégrer dans le texte, puis, durant toute la rédaction, le manuscrit était lisible en ligne en temps réel, à mesure que je le rédigeais. C'était fun. C'était excitant. C'était surtout vivant et j'ai pu parler de ça, très simplement avec beaucoup de visiteurs du salon. Tout d'un coup, nous avions quelque chose de très concret à échanger. Les gens étaient gentils, m'apportaient à boire et à manger, prenaient de mes nouvelles.
Autre chose que trois heures de signature sur un stand perdu parmi 500 autres auteurs à Brive ou à Nancy, par exemple.
Je serai au Québec l'hiver prochain, je compte bien réitérer le coup de l'écriture en direct. Et recommencer ensuite partout où on voudra bien de moi.
Non pas parce que les textes que j'écris ainsi sont bons mais parce que le moment que je vis avec les visiteurs est exceptionnel.
Je m'amuse et chaque minute est unique.
Comme chaque rencontre avec les lecteurs.
Je suis certain qu'en comptant sur les idées des auteurs pour rendre les salons vivants, ces événements auront encore de très belles années à vivre.
En alliant l'écriture en direct, la lecture et la diffusion numérique, on peut même faire rayonner les salons bien plus loin que la grand-place des villes de province et leurs tentes interminables.
PS : pour illustrer cette note, une auto-photo que j'ai prise la nuit dans la Foire du Livre de Bruxelles, vers 3 ou 4h du mat, tandis que je joggais entre les stands vides pour me dégourdir pendant l'écriture de mon roman. Un moment magique, dans la halle vide, avec les pigeons qui volent et les chauffages qui claquent dans le silence.
21:55 Publié dans Ecriture, Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : nicolas ancion, salon littéraire, salon du livre, performance, lecture, écriture, auteur, littérature | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
17/03/2010
Rencontre ce 18 mars à Saint-Pierre-des-Fleurs
Pour ceux qui habitent dans l'Eure ou pas loin, je serai demain jeudi 18 mars, en compagnie de Jean-Pierre Verheggen pour deux rencontres dans la journée.
L'une à 18h30 à la bibliothèque de Saint-Pierre-des-Fleurs, l'autre à la médiathèque de Brionne, à 20h30, pour un Café des poètes.
Et pour que vous sachiez tout, je vous colle un peu plus d'infos ici même ! Vous pouvez même télécharger un livret de poèmes pour l'occasion.
Que demander de plus ? De la chair et de l'os ? Ok, il faut quitter son écran pour ça et venir à Brionne ou à Saint-Pierre-des-Fleurs demain !
Place à la poésie 2010 sur le thème «Couleur femme» du 15 au 21 mars
« Place à la Poésie » a pour but de sensibiliser les Eurois à l'art poétique. Cette manifestation a lieu cette année du 15 au 21 mars. Elle s’inscrit dans le cadre de l’opération nationale le Printemps des Poètes. Organisée par le Département en partenariat avec le Théâtre Ephéméride, cette nouvelle édition parrainée par la poétesse Claude Ber a pour thème « Couleur Femme ».
28 collèges et 35 bibliothèques et/ou communes du Département bénéficieront d'une animation proposée par le Département via le Théâtre Éphéméride ou Cécile Cotté de la Compagnie Io.
Les 8 poètes invités de l’édition 2010 sont :
- Nicolas Ancion
- Linda Maria Baros
- Claude Ber
- Anne Brouan
- Agnès Cazorla
- Sophie Loizeau
- Jean-Pierre Verheggen
- Matéi Visniec
08:12 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre verheggen, nicolas ancion, poésie, palce à la poésie, couleur femme | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
24/11/2009
Finaliste du Prix Rossel des jeunes, TF1 et visite à Tournai
Beaucoup de déplacements, ces derniers temps, pour la promotion de mon roman et, du coup, cela va de soi, peu de blabla sur ce blog. C'est la loi des vases communiquants : quand on trimballe le vase d'un coin à l'autre du pays, il ne communique plus. Du moins plus sur Internet. Parce qu'en chair et en os, si ça bavarde encore beaucoup.
Je serai d'ailleurs à Tournai ce mercredi 25 novembre (pour rencontrer des classes, tout d'abord, youpie !), et je signerai mon roman "L'homme qui valait 35 milliards" à la librairie Decallonne de 16 à 18h. Si vous passez dans le coin, arrêtez-vous un instant pour papoter.
Et si vous n'habitez pas dans le coin, restez donc éveillés le 30 novembre jusqu'à 2h du mat ! Je suis invité sur TF1 par Michel Field et Hubert Artus dans l'émission "Au Field de la nuit", où je réponds aux excellentes questions des lycéens de Lille.
Et, à propos de Lycéens, je suis tout content d'apprendre qu'après la sélection pour le Prix Indications du Jeune critique mon roman est finaliste du Prix Rossel des Jeunes. Je ne dirai rien pour ne pas influencer le (jeune) jury mais je suis ravi, déjà, que mon roman soit décortiqué par des lecteurs passionnés et impitoyables. Résultat final le 2 décembre. On y sera vite.
Et pour illustrer tout ça, j'ai mis une photo du Mensuel, en tournée dans les bons théâtres belges toute cette année. La photo est extraite de mon vaudeville-feuilleton (je pense que le terme vient de s'inventer pour l'occasion) "Laeken-sur-Mer" avec Renaud Riga dans le rôle du Prince Philippe et Sandrine Bergot dans celui de la princesse Mathilde. Si vous êtes gentils, j'ajoute une photo de la reine Fabiola dans sa chaise croulante.
Bonnes lectures à vous !
07:56 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nicolas ancion, prix littéraires, tournai, rentrée littéraire 2009 | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
08/10/2009
Signatures en librairie et interviews en ligne
Chers amis et lecteurs,
Dans les semaines qui viennent, je vais rendre visite à quelques librairies pour papoter, lire des extraits de "L'homme qui valait 35 milliards" et signer, qui sait, quelques exemplaires tout frais.
Peut-être aurez-vous l'envie d'assister à l'une de ces rencontres ? En voici la liste.
- Le vendredi 16 octobre, je serai à Toulouse à la librairie L'autre rive, à partir de 19h.
- Le jeudi 29 octobre, je serai à Bruxelles, à la librairie Filigranes, de 18 à 20h.
- Le vendredi 30 octobre, je serai à Liège, à la librairie l'Echappée belle, de 17h30 à 19h30.
- Le samedi 31 octobre, je serai à Herve à la bibliothèque communale toute la journée, en compagnie de Frédérique Dolfijn, pour une rencontre autour de la nouvelle.
Bienvenue à toutes et tous !
Et si vous préférez rester chez vous, vous pouvez toujours réécouter les deux interviews diffusées aujourd'hui à la RTBF.
- L'interview grille-pain par Sébastien Ministru dans Snooze sur PureFM
- L'interview dans Culture Club, par Laurent Dehossay sur La Première.
16:24 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée littéraire, signatures, librairies, nicolas ancion, liège, bruxelles, toulouse | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
21/09/2009
Petit-déjeuner à la librairie où les playmobiles font leurs courses !
Si vous avez regardé la bande-annonce ci-dessous, vous connaissez la librairie Mots et Cie, à Carcassonne, où les playmobiles vont acheter "L'homme qui valait 35 milliards".
Ce samedi 26 septembre, Mehdi, le libraire dynamique et de bon conseil, vous invite pour un petit-déjeuner littéraire à partir de 10h30. Au menu : cake de roman, café au canular et tarte à la crème bien fouettée pour lancer sur les grands patrons de passage. Ça se passe donc à Carcassonne, chez Mots et Cie, rue Armagnac.
Bienvenue à toutes et tous !
Prochaines étapes de la tournée :
- Toulouse, à la librairie l'Autre Rive, le vendredi 16 octobre en fin de journée
- Bruxelles, à la librairie Filigranes, le jeudi 29 octobre, de 18 à 20h
- Liège, à la librairie L'échapée belle, le vendredi 30 octobre, de 17h30à 19h30
17:58 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : carcassonne, rentrée littéraire 2009, l'homme qui valait 35 milliards | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer