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20/01/2009

Plus que trois fois dormir...

catastrophe_radiguès.jpgPlus que trois fois dormir avant...

… que je vous annonce la bonne nouvelle.

Laquelle ?

Oh, eh, hein, bon, un peu de patience tout de même.

Trois fois dormir, ce n'est pas très long, c'est déjà beaucoup moins long que le suspens organisé par Max de Radiguès sur Grand Papier (c'est de lui, l'illustration que j'ai placée ici, alors allez voir tous les autres dessins en cliquant sur le lien, c'est bien en ligne avec le truc qui se passe dans trois jours), moins long que l'attente pour savoir ce que les Liégeois décideront lors de la consultation populaire, moins long que l'attente pour savoir si Orange va mettre l'argent pour produire le Big Banc, un projet de capsule télé lancé par Kenan Gorgun, il y a deux ans au moins, pour lequel j'espère bien écrire quelques scénars dans les prochains mois...

Et puis, en attendant, vous pouvez relire le formidable Tamara Drewe de Posy Simmonds, dont il faudrait que je parle enfin dans Bain à Bulles.

Pour ma part, je me remets au boulot, j'attaque l'écriture d'un roman pour enfants qui parle, notamment, de jeux vidéo.

Allez, plus que trois fois dormir...

16/01/2009

Poésie en voix et en musique

Belle surprise en ce début d'année, Mustapha Aouar, alias Monsieur Delagare, met en voix et en musique un petit extrait de mon recueil "Métro boulot dodo" (éd. L'Arbre à Paroles). Une répétition en vue de la soirée du 7 mars 2009 qui se déroulera à Gare au Théâtre (Vitry-sur-Seine) avec Jacques Jouet, Mustapha Aouar et moi. Et puis vous, qui sait...

Voici déjà un paerçu sur le travail en coulisses à Gare au Théâtre.

15/01/2009

Les Playmobiles Prix Stendhal des Lycéens?

perroquet.gifJe suis invité au salon du livre d'Agen, en mai 2009 et c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert que mon recueil de nouvelles "Nous sommes tous des playmobiles" était sélectionné pour le Prix Stendhal décerné par des lycéens.

D'abord parce que je suis un inconditionnel des prix littéraires anonymes ou décernés par des vrais jurys de lecteurs (pas par une brochette de lecteurs triés sur le volet par la rédaction d'un magazine, j'ai des mauvaises expériences avec ce genre d'opération, où l'équipe rédactionnelle veut défendre une certaines image des lecteurs - ou lectrices - de son mensuel sur papier glacé et finit par décider seule de la qualité des livres sans les lire). J'aime le pouvoir de la masse, l'égalité un lecteur = une voix, la force tranquille des subjectivités additionnées, la pondération des résultats, le calcul de l'écart type et toutes ces foutaises qui disparaissent bien vite au profit du simple palmarès. Il y a un gagnant et une certitude, c'est son livre qui a plu aux lecteurs, basta.

Ensuite parce que depuis tout petit je ne connais d'Agen que ses pruneaux, qu'ils sont délicieux, et que si le reste est du même tonneau dénoyauté, le salon s'annonce formidable.

Puis également parce que j'aime beaucoup ce petit recueil de nouvelles, qui s'est retrouvé finaliste pour le Grand Prix de l'Humour Noir (finalement décerné à Jean-Baptiste Pouy, qui le méritait bien; le troisième finaliste, Alain Robbe-Grillet, quant à lui, est mort de chagrin depuis l'annonce des résultats; je trouve que je m'en sort bien, finalement), pour le prix Marcel Thiry (que Bernard Quiriny a reçu, à quelques semaines du Prix Rossel; je finirais par croire que son livre est fort bien et ça me donnerait envie de le lire) et pour quelques autres, qui m'échappent en ce moment, mais n'a jamais reçu aucune récompense. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Enfin, parce que le prix est décerné le jour de mon anniversaire et que c'est un signe qui ne trompe pas. Un gâteau et des bougies, c'est bien, mais on m'a déjà fait le coup. Un prix littéraire pour fêter mes trente-huit ans, c'est plus original. Si les jurés du prix passent par ici, qu'ils n'hésitent pas à tenir compte de cet argument, en toute objectivité, au moment du vote.

Et que le meilleur gagne ;-)

09/01/2009

Quatrième de couverture de L'homme qui...

2207431055_934cf78257.jpgUne ville un poème me demande d'en dire un peu plus sur ce roman achevé il y a 16 heures à peine... quand un lecteur est curieux, peut-on vraiment refuser de lui offrir quelques mots à lire ?

Non, bien entendu.

Et comme de nombreuses requêtes arrivent sur ce blog à la recherche de "quatrième de couverture" ou de "résumé roman Nicolas Ancion", voici une proposition de C4 pour ce roman qui n'a pas encore passé une nuit complète. L'exercice est amusant, non ?

Ça me permet de signaler aux lecteurs peu habitués des moeurs et usages du milieu de l'édition que la plupart des éditeurs demandent aux auteurs de soumettre eux-mêmes une proposition de texte pour afficher au dos de leur livre. Ils retravaillent ce texte par la suite, le formatent pour coller à leur canevas de mise en page, le polissent pour le rendre plus vendeur, plus putassier, mais tout de même, la base, c'est souvent l'auteur qui la fournit.

Voici donc une première proposition.

Est-ce que ça donne envie d'ouvrir le bouquin ?

L'homme qui valait 45 milliards

 

Un jolie fille en bottes court à travers la ville, un vieil homme attend le visite de son fils toxicomane, un ouvrier sidérurgiste a décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds et un artiste conceptuel passionné d'art vidéo passe à l'action. Au même moment, l'un des hommes les plus riches du monde, magnat de l'acier passé maître dans l'art du licenciement collectif, rend visite à de hauts fonctionnaires de la Commission européenne. Voilà les ingrédients de ce roman explosif, à mi-chemin entre la réalité sordide des frères Dardenne et l'impertinence pâtissière de l'Entarteur. Nicolas Ancion réussit le tour de force d'émouvoir et de faire rire dans le même élan. « L'homme qui valait 45 milliards » est un roman palpitant, une fresque juste et écorchée, qu'on garde longtemps en mémoire.

 

Tu es à présent le geôlier de l’un des hommes les plus riches de la planète. Le rôle te plaît. Comment tu en es arrivé là, tu ne pourrais pas l’expliquer en deux mots. Moi non plus, d’ailleurs. Il va falloir y consacrer tout un chapitre.

Ou plus.

On verra.

Est-ce que ça donne envie d'ouvrir le bouquin ?

 

PS : le stormtrooper qui lit dans une librairie, c'est un clin d'oeil au boulot de traduction d'un roman de la série Star Wars, que je continue encore, à côté de l'écriture de fiction.

L'homme qui valait 45 milliards - manuscrit achevé

fragneeGoldo.jpgIl était 2h du matin, cette nuit, quand j'ai achevé le manuscrit de mon roman "L'homme qui valait 45 milliards", sur lequel je bossais depuis de longues semaines.

J'ai lancé un cri de joie, à voix basse pour ne pas réveiller Axelle et les enfants. J'ai fait quelques bonds sur place, puis j'ai filé au lit parce qu'il gelait ferme à cette heure-là et que c'est sous la couette que la température était la plus agréable. Ah oui, je me suis brossé les dents et jai uriné, avant.

N'empêche, au réveil, ce matin, le résultat est toujours là. Déjà envoyé à l'équipe de mon éditeur (le Grand Miroir) et soigneusement backupé aux quatre coins du Net, mon bouquin peut courir sur ses propres pattes, à présent, il n'a presque plus besoin de moi.

Presque.

Tout est dans la nuance.

Maintenant vont commencer les semaines d'attente avant que n'arrivent les premiers avis de lecteurs; pendant ce temps, les idées que j'ai laissées de côté qui vont reprendre le dessus... Est-ce que je ne changerais pas le prénom de ce personnage ? Et ce projet, de lui faire raconter ce truc-là, pourquoi est-ce que je ne l'insérerais pas quelque part ? Et quand j'aurai bien tout oublié, j'écouterai les remarques, les suggestions, les reproches et je me lancerai dans un nouveau travail de réécriture et de toilettage.

Il y en a encore pour quelques mois. Mais c'est normal.

Le roman sera en librairie en août 2009.

Que puis-je déjà en dire ?

Il s'appelle donc "L'homme qui valait 45 milliards". Il se passe à Liège. Il y est question de sidérurgie, de toxicomanie, d'art contemporain et de fast-food. De bord de Meuse, de reportage télévisé, de politique et de Lakshmi Mittal.

C'est drôle et percutant (j'espère), c'est gros et passionnant (j'espère aussi), ça va marcher du tonnerre (espère mon éditeur).

Vivement dans quelques mois, que je puisse vous présenter la couverture du livre !

PS : la magnifique photo du Pont de Fragnée est signée Goldo, bien entendu.

08/01/2009

Peut-on faire des ratures dans un blog ? Oui, bien sûr !

bloratures.jpgLa réponse à la question du jour est un peu compliquée s'impose d'elle-même. Les ratures, les biffures, les corrections visibles sont intéressantes dans un blog, comme elles peuvent l'être dans un roman (c'est rare mais certains auteurs le font, comme Laurent de Graeve, il y a une bonne dizaine d'années déjà, mais je ne sais plus dans quel roman, désolé, je ne suis pas aussi organisé que Wikipedia). Ce que l'on cache est aussi révélateur que ce que l'on dit, les lapsus et les actes manqués font sens. Les changements de formulation ou d'idée sont aussi informatifs qu'une mise en gras, en italique ou en couleur. EN CAPITALE, même ou en grands caractères.

Un blog, après tout, est une forme de journal intime exhibitionniste, un agenda public où les idées, les rendez-vous, les notes, se bousculent, se superposent, entrent en collision et disparaissent au fil du temps.

Je tape vite, je réagis à chaud, je me trompe, l'information change, je trouve ça agréable et confortable de pouvoir changer du texte en conservant la version précédente visible, quand elle a encore un petit intérrêt.

Puis, je n'oblige personne à lire ce qui est barré. Pas plus ça que le reste d'ailleurs. Je n'oblige personne à venir ici.

Ah, oui, avant de refermer ce billet, j'allais oublier ! Si j'ai pensé à ce sujet de note, c'est parce que je viens d'apprendre que la date d'enregistrement du Jeu des Dictionnaires est avancée. Cela se fera le 19 février à la salle académique au Sart Tilman, aux Amphis de l'Europe de l'ULG. Vous êtes toujours les bienvenu(e)s ! La nouvelle date a l'avantage d'être située en dehors des périodes de bloque. C'est mieux pour les étudiants, non ?

 

PS : l'illustration en haut à droite vient d'un blog qui ne cite pas la source (mais propose un atelier d'écriture sur le thème des ratures) mais ça ressemble bel et bien à un bout du manuscrit de "Madame Bovary", non ? On reconnaît la patte de Gustave Courbet Flaubert.

15:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, écriture, littérature, rature, biffure, manuscrit, web 2.0 | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

07/01/2009

Invité du Jeu des Dictionnaires le 11 juin à Liège

blodico.JPGZou, à chaud, l'info vient de tomber, je suis invité au Jeu des dictionnaires, dont l'enregistrement se fera dans la salle académique l'amphithéâtre de l'Europe sur le campus de l'Université de Liège au sart-Tilman, le 11 juin 19 février prochain en début de soirée.

Si vous êtes en bord de Meuse ce soir-là, soyez les bienvenus, venez nombreux, surtout si vous avez un rire communicatif (ma grand-maman, qui habitait à deux cents mètres de là à vol d'oiseau, avait ce genre de rire, elle pouvait dégeler une salle avec ses éclats et ses quintes de rire), et si vous avez le rire sobre, venez aussi, la salle est grande et joliment rénovée !

Ce sera l'occasion de parler un peu de mes deux de mon bouquins à paraître d'ici-là :

  • Retrouver ses facultés, recueil de souvenirs inventés sur les années d'université, illustré par Pierre Kroll, aux Editions de l'Université de Liège (10 EUR seulement, sortie le 22/1);
  • Les ours n'ont pas de problème de parking, réédition chez Pocket du recueil de nouvelles désormais introuvable, avec la nouvelle qui a fait débat lors du teste de lecture dans les écoles secondaires : "Nettoyage à sec" (sortie mai 2009).

(Comme vous l'aurez remarqué, l'actualité est bousculée, en 24h, la date d'enregistrement de l'émission a changé, ça explique les ratures.)

05/01/2009

Liège 2015 : un excellent résumé de la saga ardente

alter.jpgJe découvre ce matin un excellent article publié par Baudouin Massart sur le site Alter-Echos, il reprend chronologiquement toutes les étapes de l'aventure Liège 2015, saga de l'été devenue roman fleuve.

Ça vaut la peine d'aller le lire en détail, il situe bien les événements dans leur contexte et permet d'avoir un peu de recul sur l'ensemble. Bon, bien sûr, l'article date d'avant les derniers rebondissements mais il est bien structuré et remet les étapes en perspective.

Bonne lecture et bonne année à toutes et tous !