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26/01/2009

Le 4 février à 20 h 07

807.jpgLe 4 février, à 20h07, s'affichera ma première contribution au blog collectif "Les 807".

Ca vous fait une belle jambe, hein ?

Faut que j'explique un peu.

En me promenant sur le blog de Georges Flipo, ce qui, depuis plusieurs mois est devenu une habitude, je lis du bien au sujet de son ami Franck Garot (dont le nom me semble familier, je crois que nous avons concouru dans les mêmes concours de nouvelles, il y a quelques années, le monde est petit décidément, car c'est par là que j'ai connu Georges Flipo également), je vais donc visiter le blog d'icelui (ne me dites pas que vous n'avez jamais fait ça, sauter de blog en blog...) et, là, je découvre son projet intitulé les 807, un blog où chacun peut soumettre des aphorismes en variation sur le tout premier qu'Eric Chevillard a publié sur son propre blog, qui était celui-ci :

 

« J'ai compté 807 brins d'herbe, puis je me suis arrêté. La pelouse était vaste encore. »

 

Tous les jours, à 8 h07  et 20 h 07, Franck Garot publie un aphorisme d'internaute écrit sur le thème du nombre 807, plus ou moins inspiré par celui de l'auteur, notamment, de "Mourir m'enrhume".

J'aime beaucoup Chevillard, personnellement.

Je veux dire, ses livres. Lui, je ne le connais pas du tout.

S'il ressemble à ses bouquins, ce doit être un phénomène. Un qui marche au plafond et qui se roule en boule dans son encrier...

Hop, sans réfléchir, j'ai balancé trois aphorismes par mail et je viens d'apprendre que le premier serait le vingt-sixième à être publié, le 4 février, à 20 h  07.

Vous savez tout à présent. Et s vous vous en souvenez encore, vous pourrez aller y voir le 4/2/2009...

Du roman sur votre téléphone portable

chiottes et pc.jpgLa question à un centime (de franc français, de franc belge ou suisse ou même d'euro, peu importe), qui revient sous la plume des journalistes comme la floche au-dessus de la tête, à chaque tour de carrousel, c'est celle qui consiste à savoir quand la lecture sur les horribles machines électroniques supplantera la lecture sur papier.

La preuve, encore un billet à ce sujet publié récemment au Canada, qu'on peut lire ici.

La seule réponse que j'aime c'est celle qui consiste à dire que c'est déjà le cas depuis longtemps.

Je passe bien plus de temps, et je ne suis pas le seul, à lire sur mon écran bien plus que sur papier. Internet est devenu mon premier loisir, loin devant tous les autres, c'est à travers le courrier électronique que je suis en contact avec les éditeurs, les lecteurs et les critiques, c'est à travers les blogs que je suis l'actualité du livre, c'est sur des sites web spécialisés que je trouve la documentation pour mes propres histoires, des dictionnaires compétents, des atlas pointus, des encyclopédies d'une richesse incroyable. Et je lis encore bien d'autres choses, de l'actualité, surtout, parce que le web se nourrit de vitesse et de nouveauté comme le WC de déjections.

Le pire, c'est que je ne suis pas le seul. On chatte, on passe du temps sur Facebook, on twitte. Tout ça c'est du texte. Et c'est de la lecture.

Alors, la question n'est pas de savoir quand on lira sur des écrans plutôt que dans des livres mais... quand se mettra-t-on enfin à lire des choses intéressantes sur tous ces écrans ? Quand la littérature, la vraie - celle qui bouscule et irrite, celle qui fait sourire et émeut, celle qui change le monde -, fera-t-elle son entrée sur l'Internet et les téléphone portables ?

Dès que j'attaquerai pour de bon ce roman pour téléphone portable ?

Non, sérieusement, à votre avis, ça commence quand, la littérature sur le Net ?

24/01/2009

La Libre a bon goût et Géraldine aussi

llb.jpgLa Libre Belgique a bon goût ce matin : la preuve est ici.

Et le blog de Géraldine aussi. Vous vous demandez qui est Géraldine ? Alors allez y voir de plus près, vous n'êtes jamais qu'à un clic de là !

Puis Philippe Leuckx également, qui fut le tout premier à commenter ce recueil. Si vous êtes sur Facebook, vous pouvez sans doute lire ceci.

Et si, vous aussi, vous avez lu, feuilleté, parcouru, dévoré "Retrouver ses facultés" et que vous avez des choses à en dire, en bien, en mal, ou juste pour déconner, n'hésitez pas, les commentaires sont ouverts.

23/01/2009

Avez-vous bien dormi ?

Ça fait trois jours que je compte à rebours pour vous annoncer la bonne nouvelle. Mais bien plus encore que j'attends ce moment avec impatience... Ce matin, le petit dernier est arrivé en librairie. Si vous suivez ce blog, avec un peu d'irrégularité ou plus, vous savez qu'il s'appelle « Retrouver ses facultés », qu'il est illustré par Kroll et qu'il ressemble à ça :

facultés.jpg

 

Je peux ajouter tous les détails techniques et pratiques qui vous permettront soit de persuader votre libraire de vous commander un exemplaire soit de commander vous-mêmes si vous êtes en froid avec votre libraire :

Nicolas Ancion et Pierre Kroll, Retrouver ses facultés, Editions de l’Université de Liège. Format 21X21 cm, 92 pages, nombreuses illustrations et photos couleur

EAN : 9782-87456-0774

Prix de vente TTC 10,00 euros

En vente en librairie ou par virement de 10,00 euros (toutes taxes et port compris) au compte 068-2032143-20 du CEFAL/CELES, 31 Bd Frère Orban, B-4000 Liège – Belgique, avec en communication « Retrouver ses facultés ».

 

Ah oui, comme un bel exemple vaut mieux qu'un long discours, voici donc un petit bout du texte pour vous donner une idée de ce qu'on trouve dans ce bouquin tout frais. C'est l'élection du recteur. Bonne lecture à toutes et tous !

On t'a dit que pour élire le recteur on éviscère un poulpe, on égorge une sarcelle, on assomme un têtard avec un lourd maillet

Puis on affiche la tache

Dans le vieux mausolée, à la loge ou au temple

On discute on débat

On ressert du café

Puis on recommence tout

On palpe un escargot, on débite un cobra, on épile un goret, on lamine une chouette

On accroche des mots d'ordre, des slogans, des programmes

Aux pattes des mouettes

Puis on les tire aux claies

On lâche les chiens, on libère les colombes, on gracie les recalés

On ressert du café

Puis dans la grande salle en silence on distribue les bulletins de vote

Préremplis, précomptés et chacun les déchire

C'est une vieille tradition

On se dissipe, on se disperse, on fait une pause tchafette dans les toilettes d'à-côté

On ressert du café

Puis on parle entre hommes, entre femmes, bref entre diplômés

Les facultés se perdent, les départements font sécession autour de leurs chef-lieux, on envoie des émissaires, des messagers

Qui ne reviennent jamais

Les journées passent

On ressert du café

Les nerfs sont à vif, ça commence à gueuler, on lynche un agronome, on cautérise un ingénieur, on bâillonne un dentiste puis on saupoudre les autres avec de la chaux vive

On resservirait bien du café mais plus personne n'a soif et les thermos sont vides

Les corps sont entassés comme au champ de bataille

S'il en reste un debout ce sera lui, par forfait

On acclame le recteur, on l'habille de beaux mots, de hourras, de bravos

On lui sert la poigne

On prend une belle photo

On ressert du café

Et tout le monde s'en va

22/01/2009

Ce blog est un foutoir

nytimes_smbz_postit.jpgOn me signale, à juste titre, que ce blog part dans tous les sens.

On y parle de littérature et d'écriture, de Liège et de BD, d'Internet (un peu) et de rencontres autour des livres (beaucoup). On y croise des questions, des débats, voire, parfois, quelques réponses... à des questions qu'on ne se pose sans doute pas.

Il n'est pas toujours facile d'y retrouver ce que l'on cherche... En admettant que l'on cherche quelque chose ici, d'ailleurs.

C'est bien normal qu'il faille fouiller un peu, car, à mes yeux, si une page web personnelle (une homepage, en anglais) est organisée et structurée comme une maison, un blog, en revanche, est un vrai foutoir, un tiroir dans lequel on fourre les idées comme elles viennent, un écran sur lequel on colle des post-it si nombreux qu'ils finissent par se recouvrir les uns les autres. Une page web ressemble à une maison, un blog à un cerveau. Tout y a une place et rien n'y est à sa place...

Alors, comment faire pour s'y retrouver ? Certainement pas avec le moteur de recherche interne, qui n'existe pas (vous pouvez utiliser Google en ajoutant derrière votre recherche site:ancion.hautetfort.com, ça marche, il ne cherchera que dans ce blog).

Vous pouvez utiliser les catégories, en voici la liste utile à ce jour :

Catégories

Ou encore les tags, que je vous recopie ici, selon l'état affiché dans la colonne de gauche ce 22 janvier 2009.
Bon, plus qu'une fois dormir avant que ce blog ne serve d'affichage publicitaire.
Dormez bien.
PS : L'illu est d'Alex Eben Meyer pour le NY Times. Joli, non ?

17:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : tag, tags, catégorie, blog, tri, classement, archive | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

Adapter l'ennemi de Davide Cali pour le théâtre (plus qu'une fois dormir)

l'ennemi_Sarbacane.jpgQuand on ne fait plus qu'écrire, on jongle avec dix projets à la fois. On relit une traduction, on avance dans l'écriture d'un roman, on prépare le synopsis d'un autre, puis... on imagine avec un ami comment transposer à la scène un formidable album pour enfants, "L'ennemi" de Davide Cali (éditions Sarbacane).

Je n'en suis pas encore à l'écriture, juste à l'étape qui précède, celle où l'on fouille le texte existant, où on le triture, le déploie, le débite, le condense pour l'étirer ensuite, juste pour voir comment en tirer le suc, ouvrir des portes, aérer la préparation, densifier et accordéoniser le texte, pour qu'il prenne corps et voix sur la scène.

C'est une exercice casse-gueule, le texte de l'album est assez court, les images parlent avec une sobriété qu'on peut difficilement reproduire au théâtre et, pourtant, après une soirée et une matinée de boulot efficace, il me semble que l'on a sculpté la colonne vertébrale d'un spectacle qui, non seulement tient la route, mais peut sans doute transmettre des images et des idées aussi fortes et touchantes que celles de Davide Cali et Serge Bloch.

Reste à écrire l'adaptation, bien sûr, mais quand le terrain est aussi soigneusement déminé, c'est une simple promenade de santé...

Ah oui, plus qu'une fois dormir avant la bonne nouvelle... A demain !

21/01/2009

Liège, capitale virtuelle du jeu vidéo (plus que deux fois dormir)

Je vous annonce depuis hier un heureux événement qui aura lieu dans deux jours à peine, alors que le compte à rebours gigantesque pour Liège 2015 a commencé depuis de nombreuses semaines, non seulement pour la consultation populaire (c'est dans un mois, pour rappel, si vous êtes Liégeois, n'oubliez pas d'aller vous exprimer le 22 février, pour une fois qu'on demande votre avis sur une question claire et pas sur la préférence pour une équipe politique ou l'autre), mais aussi pour la candidature à présenter.

Un grand appel aux idées a été lancé. Difficile de savoir qui y a répondu et si les idées sont intéressantes.

Du coup, je me suis dit que j'aillais publier ici quelques unes des idées qui me turlupinent depuis un bout de temps. Certaines sont très vieilles et datent de bien avant qu'on ne parle de faire de la Cité Ardente la capitale culturelle de l'Europe pendant quelques mois, d'autres sont plus récentes.

spaceinvaders.jpgAllez, hop, en voici déjà une première : je propose de faire de Liège la capitale mondiale du Jeu Vidéo. Comment ?

En modélisant tout simplement les rues de la ville aux différentes époques de son histoire (sous Notger, à l'époque de Charles Le Téméraire, en plein boom industriel à la fin du XIXe, en 1905 pendant l'expo universelle, dans les années 60, quand les trams roulaient encore, puis aujourd'hui, bien évidemment), puis en les utlisant pour créer des niveaux qu'on peut télécharger en ligne gratuitement comme décor dans les jeux vidéos les plus populaire...

Imaginez un niveau de Doom 3 dans le Palais des Princes Evêques... Lara Croft perdue dans les mines de Blégny à la recherche de l'équipe de nuit, coincée sous les gravats... GTA dans les rues de Liège pendant la Foire d'Octobre... Les Sims à Embourg... Tout est possible...

Liège deviendrait la première ville entièrement modélisée en open source, disponible pour tous les studios de développement d ejeu vidéo, pros et amateurs, on pourrait lancer un concours pour celui qui exploiterait au mieux les décors 3D. J'avais, il y a quelques années, imaginé tout un jeu vidéo qui exploitait la ville aux différentes époques, ça s'appelait "Principauté" et je dois encore avoir le dossier de pré-production dans un de mes disques durs. Les quelques personnes auxquelles j'avais parlé du rpojet s'étaient montrées enthousisates mais, faute de temps et d'envie de monter ma propre boîte de jeux vidéo, je n'ai jamais exploité l'idée...

L'intérêt de ce projet, c'est qu'il dépasse largement les limites géographiques de la ville. Il permet de faire rayonner Liège bien au-delà des frontières, dans le monde entier, sans mobiliser un budget pharaonique. Puis c'est du durable... Le jeu et le travail ne disparaissent pas une fois l'année 2015 achevée.

On peut aussi prendre appui sur ce projet pour en développer bien d'autres :

- des visites virtuelles de la ville aux différentes époques (sur le modèle des "rides" virtuels) - qu'on ne me dise pas qu'une boîte comme EVS ne serait pas intéressée par un projet comme celui-là... ;

- des bornes de jeu disponibles en libre accès dans la ville, faisant de Liège la plus grande salle de jeu en réseau du monde (avec des technologies bon marché, on peut faire des merveilles dans ce domaine) ;

- des exploitations didactiques pour les écoles : visiter un mine, découvrir en virtuel ce que peut être une charge de gendarmerie à Grâce-Berleur ou une grève de métallos qui descend sur la place Saint-Lambert par le pont des Arches (les lecteurs de Pédigrée reconnaîtront peut-être l'épisode raconté par Simenon) ;

- pourquoi pas un vrai musée du Jeu Vidéo, avec des machines des quarante dernières années, des arcade cabinet pour jouer à Miss Pacman, une vieille télé équipée de Pong, les consoles de jeu de toutes les époques, depuis le Vectrex jusqu'aux copies bon marché dla Wii qu'on trouve dans les supermarchés en période de fête ;

- et on peut imaginer encore bien d'autres choses.

Par ailleurs, ce projet permettrait de développer à Liège, dans une ville qui forme des infographistes à tour de bras et qui possède de très bonnes filières artistiques en général, le secteur très porteur du Jeu Vidéo. Cette industrie dépasse celle du cinéma au niveau mondial, c'est dommage de regarder le train passer et de continuer à miser tout sur le trilogiport et la gare de Calatrava pour assurer l'avenir de la ville.

Le jeu vidéo, voilà un vrai attrait touristique...

 

11:17 Publié dans Liège | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : liège, liège 2015, jeu vidéo, idées, réseau, europe, culture | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

20/01/2009

Bras de fer et maison close à Angoulême

Waow, le festival d'Angoulême n'est pas encore ouvert que le Net permet déjà de découvrir deux merveilles en ligne : un tournoi de bras de fer entre auteurs de BD et une maison close, où les auteurs indépendants dévoilent leurs secrets les plus affriolants. C'est drôle, c'est surprenant et on en prend plein la gueule. Alors, pourquoi s'en priver ?

Championnat de bras de fer

 

bande002.jpgDécouvrez qui l'emportera dans un championnat où tous les coups sont permis : Trondheim, Boulet, Parrondo, Frederik Peeters, Lisa Mandel, Aude Picault et des tas d'autres se dessinent assis à la table, face à face, dans une joute sportive. C'est toujours mieux que de forcer les jeunes filles à la prostitution, expliquent les organisateurs. Ils n'ont pas tort, c'est tordant, léger et passionnant à suivre.

De la toute bonne BD sur le net et ça se découvre en cliquant ici.

Mais ne partez pas tout de suite, le championnat n'est qu'un apéritif, le plat de résistance arrive et c'est la

 

Maison close

 

Maison close.jpgA la demande de Dupuy et Berbérain, double président de cette édition du festival, quelques indépendants devaient mettre en place une belle exposition, si possible avec des femmes qui dessinent. Mais une bête expo, pendant le festival, il y en a des tas. Par contre, un lieu de débauche, il n'y en avait pas encore... Il suffisait d'allier les deux pour créer une expo délirante, un lieu imaginaire où le spectateur peut observer, en voyeur, les rencontres entre quelques énergumènes de la BD indépendante.

Ça décape, ça arrache.

Je n'ai pas encore tout exploré mais j'ai déjà mon récit préféré, celui qu'on découvre en cliquant sur Anouk Ricard dans le hall d'entrée. Ah oui, j'aurais dû commencer par là... dans le hall, vous rencontrerez de charmantes hôtesses, vous leur cliquez dessus et vous êtes plongé dans une histoire qui se déroule de bas en haut, chaque dessinatrice et dessinateur prenant en charge le dessin de son propre personnage et de ses bulles.

Détonnant.

Et pour entre dans le hall, c'est par ici.

Bonne visite !