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22/10/2008

La présipauté de Groland débarque à Liège (en duplex)

C'était la révélation de samedi dernier lors de la soirée annoncée comme historique dans l'ancienne Grand Poste de Liège (au bord d'un parking que le monde entier connaît grâce aux dernières scènes d'Ultranova de Bouli Lanners) : la présipauté de Groland a un message pour tous les Liégeois. Les autres peuvent regarder aussi, mais le contenu est un peu présipo-principautaire, vous voilà prévenus.

Vous pouvez regarder cela ici :

Pour apporter votre soutien, pour en savoir et en lire plus, l'adresse est toujours : http://www.liege2015.eu

21/10/2008

Robert ne veut pas lire mais me prie d'écrire

douggriess.jpgUne proposition alléchante m'est arrivée dimanche dans la nuit : un éditeur québécois spécialisé dans les nouveaux canaux de diffusion (livres électroniques du genre Kindle d'Amazon et autres machins bricolés par Sony, iPhone, autres téléphones portables 3G, PDA...) me demande si je serais partant pour publier de la littérature par épisodes par son biais. En clair, au minimum un épisode toutes les deux semaines, pour des lecteurs sur téléphones et autres gadgets électriques qui se font passer pour des livres.

Franchement, est-ce qu'on refuse ce genre de proposition ?

Est-ce qu'un auteur, un tout petit peu passionné par le fait d'écrire et par les multiples formats de diffusion, peut décliner si gentille invitation ?

Non, non et mille fois non, bien entendu.

Même s'il n'y a pas d'autre rémunération que 25% sur les ventes en ligne (ce qui est déjà très bien, en théorie, mais qui n'est pas beaucoup, en réalité, tant que les ventes sont dérisoires), le simple fait d'avoir une commande hebdomadaire avec, derrière, une poignée de lecteurs fidèles, voilà qui est emballant.

Quant à savoir ce qu'il convient d'écrire pour ces nouveaux supports, je vais accorder quelques minutes de réflexion à la question avant de répondre... De nouvelles aventures du poète ? Un nouveau personnage aux enquêtes passionnantes ? L'horoscope du jour ? J'ai quelques idées en tête mais je n'en dis pas plus. Puisque cette nouvelle collection aime le suspense et la suite au prochain épisode, je vais suivre ces deux préceptes et vous promettre d'en dévoiler davantage très bientôt... dès que j'en saurai plus !

En attendant, vous pouvez déjà visiter le site de Robert ne veur pas lire, l'éditeur en ligne et en question...

Si vous avez des suggestions pour mon texte, elles sont les bienvenues... Les commentaires sont ouverts.

 

PS: je ne sais pas qui est l'auteur de l'illustration que j'affiche, je l'ai trouvée dans une collection d'images bizarres amassées par un de mes contacts Facebook. Elle m'a semblé parlante, je l'ai copiée et voici que je la colle. Que le dessinateur me pardonne et me contacte pour que je rende à César et à ses arts graphiques ce qui lui appartient. Je la remplacerai par des images classiques du net comme celles-ci :

 

bloIphone.jpgReader Digital Book.jpg blokindlehand.jpg

 

20/10/2008

Un an de cinéma à Châteauroux à gagner

blolocarno.jpgBienvenue sur le plus formidable concours jamais organisé à Caux-et-Sauzens pour les habitants de Châteauroux !

Vous aimez le cinéma ? Vous habitez près de Châteauroux, du moins suffisamment près pour avoir envie de voir tous les films du Cinémovida sans dépenser un euro ?

Alors, ce concours est fait pour vous et rien que pour vous !

Comme vous l'aurez peut-être appris en lisant ce blog, j'ai récemment remporté un laisser-passer d'un an pour le Cinémovida. Comme je ne peux pas l'utiliser, je l'offre au blogueur le plus efficace de tout le Berry.

Comment gagner ?

  1. Vous placez sur votre blog un article quelconque qui pointe vers ce blog (vous expliquez le concours, vous parlez des bouquins que j'écris, du Cinémovida, de la résonance magnétique ou du bouclier fiscal arverne, peu importe, l'essentiel, c'est qu'il y ait un lien vers ce blog);

  2. Vous revenez ici, poster un commentaire qui renvoie vers votre note de blog (c'est indispensable, c'est votre inscription officielle au concours ;-) Sans cela, je ne vois pas comment je pourrais savoir que vous avez envie de gagner ce laisser-passer).

  3. Vous invitez les lecteurs de votre blog et vos copains à venir poster des commentaires ici en-dessous pour dire que c'est vous et votre blog qui devez remporter ce laisser-passer. Pour quelle raison ? A eux de voir, ils en auront certainement de très bonnes... Les commentaires respecteront les règles de la bienséance, sinon je devrai les effacer (cela va de soi).

  4. Le 10 novembre, je fais les comptes. Le blogueur qui aura récolté le plus de commentaires en sa faveur sur cette page remportera son laisser-passer, qu'il recevra par la poste et ira présenter au Cinémovida pour le faire valider.

  5. En cas de problème technique, de catastrophe chez Hautetfort ou autre merde imprévisible, je me réserve le droit d'offrir l'abonnement à celui qui dira le plus de bien de mon dernier bouquin en librairie (au choix : « Nous sommes tous des playmobiles » chez Pocket ou « Carrière solo » chez Mijade).

  6. Si vous trouvez ce concours débile, vous avez sans doute raison. Personne ne vous empêche de vous rabattre sur les arnaques à gratter de la Française des Jeux.

  7. Si ce concours ne marche pas et que personne ne s'est inscrit avant le 1er novembre, je change mon épaule de fusil et lance un appel d'offre sur Internet pour échanger mon abonnement contre n'importe quoi de plus intéressant. Vous voilà prévenus.

Allez, hop, c'est parti!

Et si vous avez des questions, adressez-les à l'organisateur irresponsable : nicolas.ancion@gmail.com

Bonne chances à toutes et tous.

 

19/10/2008

Accro aux concours

 

palme_d_or.jpgDurant mon adolescence, j'ai été pendant de longues années sous l'emprise d'une drogue bien plus dure que d'autres : les jeux et concours. C'était bien avant l'invention des numéros d'appel surtaxés et des sms, chaque semaine, je répondais sur carte postale ou par téléphone à des questions débiles, c'était la plupart du temps une question de vitesse plutôt que de connaissances, un abruti y serait arrivé, à condition qu'il ait le même entraînement que moi pour dévaler deux étages (et donc quatre volées de marches), atteindre au plus vite le téléphone (le sans-fil, à l'époque, c'était bon pour les chefs de chantier) sans oublier le numéro de téléphone, le composer, recommencer aussi vite, encore et encore jusqu'à ce que ça décroche enfin, lancer la réponse puis, le rythme cardiaque enfin apaisé, dicter son nom et son adresse.

J'ai gagné de tout et, surtout, de n'importe quoi : des montres (Gini, Swatch, Spirou), des posters, des places de cinéma, de concert, de théâtre, des vêtements, des voyages, de tout, vraiment de tout, en ce compris une permanente chez un coiffeur à 20 kilomètres de chez moi alors que je ne conduisais pas et que j'avais déjà les cheveux aussi courts que ceux d'un G.I.

Avec le temps et l'arrivée des concours payants, je me suis un peu calmé. Je me contente des concours de nouvelles, de temps à autres, pour le plaisir de faire lire mes textes de façon parfaitement anonyme.

Et voilà que je viens de participer au Prix Jean Lescure, un concours de nouvelles sur le thème du cinéma, dont le premier prix est un séjour au Festival de Cannes. J'ai remporté la sélection locale à Châteauroux et mon texte est donc en lice pour le round final à Paris. En attendant, j'ai déjà remporté le prix le plus râlant qu'on puisse imaginer pour un cinéphile comme moi, un laisser-passer d'un an dans un cinéma d'art et essai à... 500 kilomètres de chez moi (4h34 dans chaque sens, d'après Viamichelin).

Un an gratos au Cinémovida sans pouvoir en profiter... Absurde et frustrant.

Mais le prix n'est pas perdu pour tout le monde.

Je m'en vais organiser ici un concours réservé aux blogueurs et internautes de la région Châteauroux. La gagnant recevra mon laisser-passer et pourra s'enfiler toiles sur toiles à ma place.

Rendez-vous mardi sur ce blog pour le concours en vue de gagner un an de cinéma gratuit à Châteauroux !

17/10/2008

Trois lézards pour six chez Averbode

récitsexpress.jpgJe viens d'apprendre, avec beaucoup de plaisir, que c'est Patrick Chenot qui illustrera "Trois lézards pour six", le mini-roman en forme de blog que j'ai écrit pour la collection Récits-Express publiée par Averbode. Le bouquin sortira en janvier et on ne le trouvera pas dans les bonnes librairies, désolé, c'est réservé aux abonnés.

Je vous en dis quand même un peu plus, vu que vous ne pourrez sans doute pas le lire avant longtemps : l'histoire raconte comment une bande d'adolescents (ils sont six, comme dans le titre) se font descendre les uns après les autres par trois extraterrestres (ce sont les lézards du titre) qu'ils ont eu le malheur de surprendre à la sortie de leur soucoupe volante, une nuit dans les bois.

Coïncidence amusante, le Tiers-Livre publie justement un article qui s'étonne que ni Blanchot ni Bataille ne se soient intéressés à la littérature ufoiste. Ben, tiens, bizarre, ça ne m'étonne pas vraiment, je ne sais pas pouquoi... Peut-être parce que ce qui les intéresse c'est la part de mystère qu'il y a dans l'homme pas les théories paranoïaques qui imaginent que l'homme est coincé dans un bocal à cornichons où le seul mystère est la date du débarquement de Raël ou de la prochaine vague d'observations en chaîne de la SOBEPS...

En attendant de trouver la réponse à ce mystère de la critique littéraire, on peut toujours s'amuser avec des cornichonneries littéraires. Ça ne mange pas de pain, ni de cornichons, sans doute, mais peut-être du Bromure d'hyposodium, ça en jette toujours dans les récits d'anticipation, les trucs scientifiques qu'on ne comprend pas.

Requêtes Google : les blogeurs n'on pas bon goût en littérature

googleplane.jpgLes statistiques sur Haut et Fort ne sont franchement pas terribles. Ça manque de détails, ça manque de précisions. Il n'est pas rare que je me retrouve avec 1500 lecteurs depuis le début du mois et pas une seule trace des mots-clefs qui ont amené les lecteurs jusqu'ici... "données indisponibles", voilà la seule réponse...

Heureusement, ce matin, j'ai trouvé l'explication à tout ça, ou, à tout le moins, une réponse qui me satisfait, les statistiques annoncent à présent la requête qui amène les lecteurs en masse : c'est tout simplement "(bon-goût-littérature" (sic, la parenthèse est d'origine, je n'ajoute rien).

Problème, j'ai voulu vérifier, j'ai donc entré cette recherche dans Google, je n'ai trouvé que 5 réponses et aucune qui pointait vers mon blog... Le mystère reste entier. "Moutons électriques", "Tranchant, Übersexuel, Bling-bling, Sarkozy sur Rue89" sont les deux premiers choix.

Peut-être fallait-il préciser la recherche, grâce aux multiples critères du moteur de recherche, j'ai donc restreint les résultats aux blogs et, là, belle surprise, j'obtiens une réponse catégorique et définitive :


Les termes de recherche spécifiés - (bon-goût-littérature – ne correspondent à aucun document.

si c'est Google qui le dit, M'sieur, c'est que c'est vrai, non ?

A se demander pourquoi on perd son temps dans la blogosphère. Le bon goût, comme la vraie vie, est ailleurs...

C'est certainement un coup de Lagarde & Michard pour faire remonter les ventes ;-)

Ah, oui, merde, à partir de dorénavant et jusqu'après, il y aura un résultat dans les blogs pour (bon-goût-littérature, ce sera cette note-ci. C'est vous dire si Google est fiable...

Bon, si vous êtes arrivés par ce biais-là, voici mes conseils du jour :

  • Christian Gailly, "K.622" aux éditions de Minuit
  • Madame de Lafayette, "La princesse de Clèves"
  • Roger Vailland, "La truite

Ces trois bouquins ont le bon goût d'être de la littérature.

Le deuxième, je l'ai juste mis pour le président pour le cas où il vérifierait ce qu'on dit sur lui en ligne, comme j'ai cité son nom plus haut, on ne sait jamais.

16/10/2008

Comment écrire un roman

bonhomme_bic.jpgHier matin, on sonne à la porte. C'est un des voisins du village, dont le visage m'est familier depuis longtemps, il était parmi les quelques locaux attablés à la terrasse du café en face d enotre nouveau chez nous quand nous sommes venus visiter la maison, quelques jours avant que notre offre ne soit acceptée...

Il venait de voir ma tête dans les pages locales du "Midi Libre" ou de "L'indépendant", où l'on rendait compte de la soirée de rencontre organisée vendredi dernier par la bibliothèque du village. Il avait appris que j'étais écrivain, il venait de prendre des conseils pour écrire un roman. Non, il n'écrivait pas jusqu'ici. Non, non. Il lisait beaucoup, par contre, il était d'ailleurs plongé dans un roman de Coluche.

Ma femme était coincée au lit par un lumbago, j'avais dû annuler un voyage en Belgique etd es rencontres dans les écoles, mon manuscrit n'avançait pas aussi vite que je le souhaitais, bref, je n'étais d'humeur. Bizarre, je suis plutôt accueillant, je pense, d'habitude, mais, là, pour le coup, je n'avais pas envie de traîner sur le seuil sous le soleil du matin.

Comment on commence ? On prend un stylo et du papier et se jette à l'eau. Je lui ai dit ce que je dis toujours à ceux qui me demandent conseil : prenez du plaisir à écrire, rien que pour vous, ne pensez pas aux autres, écrivez parce que ça vous plaît et que vous aimez ça. Si vous vous amusez en écrivant, les lecteurs trouveront certainement du plaisir à vous lire.

C'était mon éternelle leçon du jour. Une sorte de refrain.

Je suis d'ailleurs convaincu qu'il n'y en a pas d'autre.

Ecrire pour se faire et pour donner du plaisir...

Le reste n'est que littérature.

14:08 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : roman, littérature, visite, stylo, bic, cahier, conseils | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

15/10/2008

Une BD d'horreur dessinée sur post-it

treize ans.jpgArgh! Une BD entièrement dessinée sur Post-It ! Il fallait absolument que j'en touche un mot ici, d'autant plus qu'elle est formidable, cette petite histoire horrible et nostalgique, fantasmatique et pleine de suspense. C'est Max de Radiguès qui l'a publiée il y a quelques mois sur le site Grand Papier, vous pouvez la lire en ligne en cliquant ici. Ça vaut le détour.

treize deux.jpgJ'avais déjà beaucoup aimée les albums de Max disponibles en librairie mais il aura fallu ce petit album pour que je ;e rende compte à quel point son dessin est proche des albums d'Emilie de quand j'étais gamin. Trait régulier et ultra-simple, grands yeux sombres, tout y est. Plus le skate, l'adolescence et les filles aux grands yeux, bien sûr. Allez, filez, il y a de la lacture qui vous attend ;-)

11:37 Publié dans Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : max de radiguès, post-it, bd, blog bd | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer