14/08/2009
La bande annonce de L'homme qui valait 35 milliards
Elle est enfin en libre circulation, la voici rien que pour vous (et tous ceux qui le souhaitent, bien sûr, n'hésitez pas à la faire tourner), la bande annonce de mon nouveau roman.
Je n'en dis pas plus, j'attends vos commentaires.
15:29 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : roman, rentrée littéraire, 2009, nicolas ancion, bande annonce, vidéo, l'homme qui valait | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
Enfin, un site web !
Ça faisait plus de deux ans que je me promettais de bricoler enfin un nouveau site web pour remplacer La Maison de Nicolas Ancion, que mon hébergeur gratuit - iBelgique (que ses serveurs et ses employés soient maudits jusqu'à la troisième génération ! ) - avait fait disparaître sans avertissement, sans backup et sans jamais répondre aux demandes d'explications.
Voilà qui est fait.
J'ai un tout nouveau site web, tout petit mais appelé à grandir, on peut le visiter sur www.nicolasancion.com.
Bonne visite et n'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires de tous types.
A bientôt !
14:14 Publié dans Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas ancion, www.nicolasancion.com, littérature, web | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
07/08/2009
Le livre d'occasion est-il un livre ?
Depuis quelques années, une question me taraude : pourquoi exclut-on systématiquement les ventes de seconde main des études qui cherchent à prendre le pouls du marché livre ? Un livre acheté d'occasion n'est-il pas un livre ?
Je suis un grand lecteur et un très petit acheteur, surtout en chiffre d'affaire. Depuis toujours, je lis avant tout :
- des livres empruntés en bibliothèque ;
- des livres qu'on me prête ;
- des livres que j'achète de seconde main (chez les bouquinistes, sur les brocantes et vide-grenier...) ;
- des livres qu'on m'offre (cadeaux, services de presse...).
Quand j'achète des livres en librairie, ce qui est très rare, c'est avant tout parce qu'on m'a offert des Chèques-Lire ou parce que j'ai envie de compléter une série que j'ai dénichée ailleurs (il me manque le troisième tome, je n'ai pas lu le premier volet...). J'achète avant tout des livres pour enfants (faut de bon réseau de seconde main sur ce thème).
La part du budget du ménage que je consacre à l'achat de livres est, du coup, dérisoire. Suis-je pour autant un petit consommateur de livres ? Certainement pas, il y a des milliers de livres à la maison, dont plus de 500 rien que pour mes enfants. Alors, pourquoi mes achats de livres ne sont-ils pas considérés comme des achats par les études spécialisées (comme celle sur le marché du livre en Communauté française de Belgique, par exemple)?
J'ai cherché à comprendre et la meilleur explication est que, même si l'étude est commanditée par le Ministère de la Culture, elle vise à informer avant tout un secteur économique, celui de l'édition, qui n'a rien à gagner dans le marché de seconde main, au contraire, ils y voient surtout une perte de ventes pour eux. Alors que tout les gros lecteurs vous confient qu'ils lisent surtout en bibliothèque et se fournissent dans le marché de seconde main, aux yeux du monde de l'édition, un gros lecteur est un gros acheteur de livres neufs, ce qui n'est pas du tout la même chose.
Du coup, l'analyse culturelle des achats de livres n'a, à mes yeux, aucun intérêt, car elle passe sous silence un fait réel : la quasi éternité du livre. On n'achète peut-être plus autant de livres qu'avant (ce qui reste à voir) mais on les détruit toujours aussi peu (le livre est un objet respecté, voir sacré), on les conserve, on les stocke en rayonnage et dans le grenier, on les prête, on les offre : ils circulent encore, donc ils vivent !
Mes enfants lisent les livres que j'ai lus à leur âge, ils ont pillé la bibliothèque familiale. Ce sont des livres qui ressuscitent. Et cela n'apparaît pourtant nulle part dans les statistiques (toujours des statistiques d'achat et de transactions commerciales).
Je consulte en quelques instants des livres tombés dans le domaine public grâce à Internet (encore du Hugo, tout récemment, qui est aussi dans ma bibliothèque, pourtant), je fais revivre le texte. Cela n'apparaît pas non plus dans les statistiques.
Et ces milliers de marchands de livres d'occasion, sur les quais, dans les villages du livre, boulevard Lemonnier à Bruxelles... Ils ne vendent pas du livre ? Comment se portent-ils en temps de crise ? Vendent-il plus, vendent-ils moins, nous n'en savons rien, malheureusement, car... le livre d'occasion n'est pas un livre, aux yeux des sondeurs de marché.
Heureusement que les lecteurs ne sont pas aussi bornés qu'eux !
Avez-vous d'autres idées à ce sujet, je serais ravi d'en discuter avec vous...
12:17 Publié dans Notes de lecture | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : livre, marché du livre, économie, littérature, occasion, bouquiniste, librairie | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
21/07/2009
Porte close
Je pense que cela faisait des siècles que je n'avais plus eu besoin de pisser de façon aussi pressante. A se demander si c'était la bière, le thé, le café ou l'âge tout simplement, qui agissait ainsi sur ma pauvre vessie. J'en aurais hurlé de mal. J'avais même imaginé un moment me soulager sur un mur aveugle ou dans l'encoignure d'une porte cochère, mais les bâtiment abandonnés étaient tellement nombreux que je ne parvenais pas à élire celui qui serait le théâtre de mon incivisme. Il faisait chaud à suer des litres. La chaleur m'accablait pourtant moins que mon besoin pressant. A tel point que j'avais fini par courir dans la rue sur les trois cent derniers mètres, que j'avais grimpé les escaliers quatre à quatre, le trousseau à la main, les toilettes en ligne de mire. Je serrais la clef de mon appartement entre le pouce et l'index, le gorille poilu qui faisait office de porte-clef balançait au bout de sa banane comme un tarzan qu'on aurait cousu à sa liane. Quand j'ai enfoncé la clef dans la serrure, j'avais la conviction qu'on avait remplacé ma vessie par un ananas entier et que l'écorce rigide et venait s'enfoncer à l'intérieur de mes entrailles contre un organe particulièrement sensible.
La porte était fermée.
Pour de bon.
Pas comme on dit j'ai fermé la porte, dans un geste machinal, pour être en ordre, en un seul mouvement de poignet, avec sa conscience et sa compagnie d'assurance, pour garantir qu'il y aura bien effraction si quelqu'un tente de s'introduire chez vous en votre absence. Non, je n'étais pas absent, bien au contraire, j'étais de retour et la clef ne tournait pas. Ni dans un sens, ni dans l'autre. Dans ma propre serrure !
Pour les toilettes, c'était loupé. Et c'était le plus urgent. Fallait trouver une solution de rechange. J'ai dévalé les escaliers en sautant les deux volées d'un bond, j'ai tambouriné à la porte de mon voisin du dessous. Pas de réponse. En plein mois d'août, avec la chaleur qu'il faisait, j'aurais moi aussi déserté les lieux au plus vite. Je tentai ma chance au premier, sans plus de succès.
L'ananas avait pris la dimension d'une pastèque, sans perdre ses épines pour autant. Plus j'y pensais, plus ça pressait. Au rez-de-chaussée, il y avait les vélos, les sacs poubelles et, cadeau de la providence et de l'architecte réunis en une seule pensée salvatrice : la porte de la cave. Dans le couloir, la flaque et l'odeur auraient attiré l'attention de toute la maisonnée ; on aurait posé des questions, cherché des coupables. Mais la cave...
L'interrupteur, en haut de l'escalier, n'alluma rien du tout. Il cliqua et recliqua, dans le noir, sans effet. Tant mieux : s'il faisait vraiment sombre, c'est que personne ne mettait plus les pieds dans ce coin du bâtiment depuis des lustres. La preuve, je louais cet appartement depuis six ans, c'était la première fois que je descendais l'escalier. Si je n'avais pas arrêté de fumer des années plutôt, j'aurais certainement sorti mon briquet ou des allumettes, mais je n'avais rien de ce genre dans mes poches, aussi, je descendis jusqu'à la dernière marche a pas de charge et c'est de là que je déboutonnai mon jeans, pour soulager mes entrailles. Le passage de l'urine chaude et torrentueuse me remplit d'aise. Voilà un plaisir intense que le confort nous évite : à force de se soulager régulièrement, on oublie à quel point c'est délicieux de pisser pour de bon après des heures d'attente. Le bruit de mon urine tombant sur le sol dur (de la pierre ou de la terre battue, à en juger par le son) mit ma pensée en marche...
Comment se faisait-il que ma clef n'ouvrait plus ma porte ? Peut-être quelqu'un avait-il fermé la porte de l'intérieur ? Mais qui ? Je vivais seul depuis des mois, personne n'avait la clef, pas même un ami ou des parents. Le propriétaire, alors ? Comment se serait-il retrouvé chez moi et pourquoi aurait-il fermé derrière lui ? Ça ne tenait pas debout. Il avait peut-être carrément changé la serrure ? Je regardai le porte-clef, il pendait à présent de ma main gauche : c'était bien mon gorille, rien d'extraordinaire à ça, toujours la même banane et les deux mêmes clefs. Peut-être avais-je tout simplement mal tourné. La nervosité, l'urgence...
Je remontai l'escalier, le sourire aux lèvres. Je souris devant les portes de mes voisins : quelques minutes auparavant, je les aurais bien défoncées et là, elles me semblaient si gentiment closes que j'en étais ravi.
Arrivé devant la mienne, je regardai le barillet avec attention, il n'était pas neuf. Impossible cependant de dire s'il y avait ou non une clef à l'intérieur de la serrure. Mais c'était l'explication la plus plausible. Qui alors ? Ma femme ? Je n'en avais pas. Un colocataire ? Pas plus. Du moins, pas que je me souvînt. Je n'allais pas démonter ma porte...
Pour quelle raison peut-on bien changer la serrure d'un locataire ? Pour l'expulser ? Absurde, j'avais payé tous mes loyers. Pour faire une blague ? L'endroit était un peu sordide pour une caméra cachée. Et je n'avais de toute façon pas d'amis farceurs. Pas d'amis du tout, d'ailleurs. C'était pour cela que je passais le plus clair de mon temps aux terrasses, à descendre des bières avec des inconnus.
Je frappai à la porte. Pas de réponse, comme je m'y attendais.
C'était peut-être un de ceux-là qui avait changé ma clef pour rire un peu à mes dépens. Je regardai attentivement mon trousseau : rien ne ressemble plus à une Yale que toutes les autres, elles sont toutes pareilles. Ça ressemblait à la mienne mais ça pouvait être une autre. Rien ne servait de rester ici, la porte n'allait pas s'ouvrir toute seule.
Je descendis l'escalier d'un pas lent et m'assis sur le seuil. Il n'y avait personne dans la rue. De temps en temps, une voiture passait en vrombissant.
Si je défonçais ma propre porte, j'allais avoir des ennuis. On me foutrait dehors, probablement. Tapage diurne, bris de porte, les propriétaires n'aiment pas ça. Pour appeler un serrurier, il aurait fallu un téléphone. Je n'avais pas le courage de marcher jusqu'à la cabine pour le moment. N'avais pas envie non plus de payer un professionnel pour une bête blague de café. Je me suis rappelé que j'avais bu tout l'après-midi et ça m'a donné envie de m'assoupir. C'est ce que j'ai fait.
Quand je suis revenu à moi, la nuit était tombée et un filet de bave avait coulé de la commissure des lèvres jusqu'à mon menton et mon t-shirt sale. Je l'essuyai d'un revers de la main et me relevai : c'est alors qu'un type tout maigre sortit de la maison avec mon trousseau en main. Il m'agrippa par la manche (pourtant courte) et me colla contre le mur du corridor.
- T'habite à quel étage, pauvre type ? Tes clefs n'ouvrent aucune porte !
J'aperçus mon portefeuille par terre, entouré de mes papiers d'identité. On m'avait fait les poches pendant ma sieste.
- Tu réponds ?
J'avais envie de lui dire que je n'en savais plus trop rien moi-même, mais son haleine de chaussure sale et les pustules rouges sur sa peau pale ne me donnaient aucune envie de collaborer. Le type n'était pas gras, je n'étais pas fort au combat de rue, mais je pouvais tenter ma chance : si je parvenais à attraper l'antivol du vélo, au pied de l'escalier, je pourrais lui balancer la chaîne à la figure et le foutre dehors. J'entendis alors le craquement sinistre d'un panneau de bois qui vole en éclats.
- Eh, Fix, chuchota une voix d'en haut de l'escalier, j'ai ouvert, viens vite.
Le gars tout maigre me lâcha d'un coup et monta l'escalier. J'entendis ses pas grimper jusqu'au dernier étage, jusqu'à mon appartement.
Un de mes problèmes était résolu : la porte était ouverte.
J'ai pensé à ma cuisine en désordre, à mon lit défait, à mon vieux pick-up et aux trente-trois tours griffés : il n'y avait rien de valeur chez moi.
J'ai ramassé mon portefeuille, les papiers d'identité y étaient encore : je l'ai fourré dans ma poche. Je suis descendu dans la rue, l'air était chaud.
Je me suis éloigné d'un pas calme.
J'avais envie d'une bière bien fraîche et de quelqu'un à qui raconter mon histoire.
PS : En fouillant mon disque dur, à la recherche d'un autre texte, je suis tombé sur celui-ci et je l'ai mis en ligne, c'est toujours comme ça que cela se passe. On veut faire un truc et on en fait un autre.
C'est une nouvelle écrite à la demande du mensuel C4 (le journal des chômeurs, pas celui des explosifs), il y a quelques années, en 2004, pour être précis. Ce sera mon petit cadeau d'été pour la fête nationale de Belgique.
Bonne lecture à toutes et tous !
21:45 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nicolas ancion, nouvelle, littérature, inédit, fête nationale, belgique | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
08/07/2009
Nous n'irons pas à Avignon (quoique)
Les désistements ont du bon : suite au forfait d'un des spectcales prévus au festival "Nous n'irons pas à Avignon" voilà que le récital "Du belge plein les poches" est reprogrammé à Vitry-sur-Seine du 15 au 19 juilet à 20h.
Monsieur Delagare fait swinguer et crooner les textes de Dejaeger et d'Ancion, c'est drôle et chaloupé. A ne pas louper ;-)
Pour la poésie, il faut donc se rendre à Nous n'irons pas à Avignon. Quant à moi, je n'y serai pas car je serai, pour la première fois, en Avignon, pouvir quelques jolis spectacles. C'est le hasard des calendriers qui veut ça.
11:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nicolas ancion, poésie, vitry-sur-seine, théâtre, avignon, festival, paris | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
03/07/2009
Je signerai à Chalabre ce 11 juillet
Vous êtes en vacances dans l'Aude ? Vous cheche au contraire une bonne raison de vous y rendre ? Voici l'excuse idéale ! Je serai présent le samedi 11 juillet de 14h30 à 18h au premier Salon du Livre de Chalabre, sur la place du village, pour signer mes derniers livres et, notamment, "Les ours n'ont pas de problème de parking", qu'on trouve encore dans toutes les bonnes librairies, en version Pocket, à moins de 5 euros.
Si vous êtes dans le coin, n'hésite pas à faire le détour, je vous accueillerai avec le sourire. Et si vous n'êtes pas dans le coin, le détour est encore plus long et mon sourire sera d'autant plus large.
Pour la longueur des dédicaces, par contre, je ne change rien, je fais des tartines pour tout le monde.
On est bavard ou on ne l'est pas, hein ?
11:50 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dédicaces, signature, salon littéraire, chalabre, aude, nicolas ancion | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
23/06/2009
L'homme qui valait 35 milliards : le 27 août chez vous
Depuis la sortie de "Quatrième étage", je n'avais plus achevé un gros roman pour adultes. J'ai écrit énormément et publié beaucoup mais surtout de la littérature pour ados, pour enfants, de la poésie, du théâtre, des nouvelles... et pas de gros roman.
C'est que ça prend du temps, un roman. Ça ne se bopucle pas en trois semaines, ça demande des mois et des années d'écriture, de retravail... A tel point qu'avant d'écrire celui-ci, j'ai bien failli en achever deux ou trois autres, que je n'ai pas trouvés assez abouti pour les soumettre aux lecteurs.
Neuf ans séparent la sortie de "L'homme qui valait 35 milliards" et celle de "Quatrième étage". Le roman précedent se déroulait à Bruxelles, celui-ci a choisi Liège pour décor ; il aborde de front des sujets aussi drôles que la toxicomanie, la crise financière et la corruption politique, alors que le précdent traitait d'amour, de pauvreté et de mensonge. Tout cela est très mal résumé. C'est bien normal, je ne suis pas encore complètement sorti du manuscrit, je n'ai pas encore le recul nécessaire. Je bégaie, je bafouille, je vais tenter d'améliorer tout ça pendant les vacances pour revenir avec un discours percutant. Car, il ne faut pas l'oublier, L'homme qui valait 35 milliards, c'est avant otut le roman de deux pauvres types qui ont décidé de kidnapper l'un des cinq hommes les plus riches de la planète.
Plus de détails suivront bientôt. Mais si vous êtes blogueur, libraire ou journaliste, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot, je pourrais vous envoyer le roman avant tout le monde... si vous êtes aussi gentils que curieux ;-)
PS : pour les lecteurs attentifs de ce blog (donc ceux qui lisent aussi ce qui est écrit dans les images), oui, le titre a changé en cours de route. De 45, l'homme est passé à 35 milliards. Que voulez-vous, c'est la crise pour tout le monde.
17:41 Publié dans Livres en cours | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, rentrée littéraire 2009, 2009, roman français, belgique, nicolas ancion, fiction | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
12/06/2009
Une animation en post-it
Argh, c'est magnifique ! Et ça colle parfaitement avec le contenu de ce blog, une vidéo entièrement réalisée à base de post-it !
Comme quoi on peut faire de l'animation sans savoir dessiner. C'est encourageant.
14:49 Publié dans Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : post-it, vidéo, bureau, office, breakout | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer