14/05/2008
Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3
Pendant que j'écrivais ce roman, je pensais qu'il allait s'appeler "Le garçon qui avait avalé son iPod" puis, suite aux réactions un peu tièdes de la société qui détient les droits de la marque Playmobil après la publication de mon recueil de nouvelles, je me suis dit que ça ne servait à rien de lancer Apple sur le dos des éditions Averbode, mon héros se contentera donc d'avaler un baladeur mp3 générique, sans citer de marque. Notez, si je lui avais fait ingurgiter un Panasonic D-Snap audio, ça n'aurait pas sonné pareil pour le titre.
Que tout ça ne nous éloigne pas trop du sujet de cette note : la bonne nouvelle (pour moi, en tout cas), c'est que "Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3" vient de sortir chez Averbode dans la collection 7 en poche. Ce qui veut dire que le roman n'est disponible cette année que pour les courageux qui se sont abonnés pour l'année scolaire en cours (et on reçu les 7 romans, mois après mois); il sera disponible à la vente en ligne dès septembre prochain et en librairie plus tard mais je ne sais pas quand. Il sera surtout commandable pour les écoles au prix imbattable de 3 euros pièce pour les commandes groupées. Pour tout ça, je vous renvoie vers les éditions Averbode, qui ont également publié, il y a trois ans "Le garçon qui avait mangé un bus".
Le livre sur le site des éditions Averbode
Mais que raconte ce bouquin, me direz-vous? Ah non, tiens, vous ne me posez pas la question... Bon, bien, je vous le dis quand même pour le cas où... Voilà ce que dévoile la quatrième de couverture :
" Joseph doit perdre du poids. Ce n'est pas lui qui l'a décidé, c'est le docteur. Pour l'encourager, on lui a offert un magnifique baladeur MP3.
Lorsque Joseph s'était mis en route, la matinée était belle. Pourtant, voici que le ciel s'assombrit soudain et qu'au détour du bois surgit un chien aux yeux rouges comme la braise. La course qui s'engage risque bien d'entraîner Joseph beaucoup plus loin qu'il ne le pense... "
Et, en effet, Joseph va se retrouver catapulté, comme Bob et Bobette grâce au Télétemps du professeur Barrabas, à une époque bien différente de la sienne. Parviendra-t-il à s'en sortir vivant ? A retrouver son époque et ses parents ? Ne comptez pas sur moi pour vous donner la réponse.
Et, puisque je suis en ligne, je découvre que le Midilibre vient de publier cette jolie photo prise par JC Sannicolas, dans la cour de ma maison, l'automne dernier, au moment précis où j'écrivais ce roman-là. Non, je ne suis pas assis devant un gigantesque planisphère mais devant un des murs en mauvais état de mon jardinet. C'est beau comme des croûtes de lépereux dans les blagues de Toto.
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10/05/2008
Le deuxième long métrage de Bouli Lanners est terrible
Le nouveau film de Bouli Lanners est une merveille. Je ne le dis pas juste parce que je suis occupé à écrire un scénario pour lui, je l'écris simplement parce que j'ai eu la chance de voir le film il y a quelques mois et qu'il est formidable.
Un road-movie sur fond de Wallonie méconnaissable, une histoire de cohabitation compliquée entre un tox et une vendeur de bagnole, qui montre le vrai visage de l'héro à Liège, celle d'un type paumé qui a perdu ses repères et qui casse les c... du reste du monde.
On y voit le parking de la défunte Grand-Poste, là où était l'appartement de ma grand-maman et tout le monde s'en fout. Pas moi, ça me touche. Comme tout le reste du film.
Il est sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes. Il s'appelle Eldorado, il faut aller le voir et, puisque vous avez gentiment lu jusqu'ici, je vous mets la bande annonce.
22:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eldorado, bouli, lanners, cannes, cinéma, belgique, heroïne | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
08/04/2008
Repas entre playmobiles à la librairie Cook&Book
Ce jeudi 8 avril, je traverse la rue pour une rencontre avec le K-fé, cercle de lecture de l'aude, qui se réunit, comme son nom l'indique, dans les cafés de village pour discuter des lectures du mois. Cette fois-ci, l'étape est prévue autour de "Nous sommes tous des playmobiles" au Dream's Bar de Caux-et-Sauzens.
Le jeudi suivant, c'est la luxueuse librairie Cook & Book de Woluwe-Saint-Lambert, à côté de Bruxelles, qui m'invite à venir manger en compagnie de ses lecteurs les plus gastronomes.
Littérature et bonne chère, playmobiles et moulins à poivre, voilà un menu alléchant. Si vous voulez en être, il est peut-être encore temps de réserver au 02/761 26 00.
Au plaisir de vous y voir !
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04/04/2008
Des mots, des bulles, des pellicules
Non, ces trois mots ne servent pas à résumer en une phrase la dernière visite chez le coiffeur dans la zone d'activités de Salvaza, c'est tout simplement le nom du tout nouveau festival de BD et de ciné de Carcassonne, dont la première édition aura lieu cette année, du 29 au 31 mai.
Notez les dates dans vos agendas, préparez vos billets Ryanair, c'est dans le sud que ça se passe.
Et comme je ne fais ni de BD ni de ciné, j'aurai le grand plaisir d'animer deux débats.
En attendant, on peut rendre visite au blog du festival, où les infos arrivent au compte-goutte.
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03/04/2008
Visites dans les classes
Il y a quelques jours, j'ai complété, à l'attention du Ministère en charge de la Promotion des Lettres belges, un relevé des visites que j'ai eu le plaisir d'effectuer dans les classes en Belgique (pour ceux qui ne connaissent pas le système, la Communauté française défraie les auteurs qui sont invités par une école, à condition que tous les élèves aient au moins lu un livre de l'auteur et aient préparé la rencontre): j'ai rencontré 28 classes au cours de ce premier trimestre, dans des communes aussi proches les unes des autres que Gembloux, Jumet, Liège et Beauraing, par exemple. Ça représente 1233 kilomètres rien qu'en Belgique, auxquels il faut encore ajouter mes déplacements depuis Carcassonne. Beaucoup de CO2 dégagé, auquel il faut ajouter les gaz que je laisse échapper dans le train quand je me lève avant l'aurore, les tonnes de bois et de chlore pour produire le papier sur lequel tous ces bouquins sont imprimés. De quoi laisser une fameuse empreinte derrière soi. Il y a des jours où je me sens une dégaine de Yéti...
N'empêche, quel plaisir! A chaque fois, de nouvelles têtes, de nouvelles questions, une manière différente d'apprécier une histoire, de percevoir un personnage. Et puis les surprises, comme cette école de Court-Saint-Etienne qui a carrément adapté en film de 40 minutes mon roman "Le garçon qui avait mangé un bus". Le projet de toute une année! Tous les élèves de 1re et 2e secondaire ont joué au moins un bout de rôle, après avoir mis au point le scénario et les dialogues. J'étais littéralement sans voix. Au point que j'ai eu bien du mal à prendre la parole à la fin de la projection, tant j'étais encore sous le coup de l'émotion. Un vrai moment de magie, c'est certain. Et un DVD que je conserve précieusement.
En avril, c'est reparti pour un tour. Au programme, cette fois, Gand, Bruxelles, Ans, Kain, Mons et Stavelot. Je vais en voir du pays en une semaine!
(La photo qui illustre cette note a été prise à Huy à l'Institut Technique de la Communauté française, en mars dernier, à l'invitation de Madame Depermentier)
Et tant que j'y suis, je copie-colle les réactions transmises par l'enseignante à la suite de la visite :
« Nicolas (sic) nous a parlé avec franchise, générosité et honnêteté. Cette rencontre restera gravée dans mon esprit. Merci. »
- « J’aime son esprit de voyageur, son respect de la nature. »
- « Il dégage une forte personnalité. J’ai aimé quand il parlait des peluches et aussi de sa vie. »
- « J’ai retenu que les arbres peuvent voyager malgré leurs racines, c’est un encouragement pour moi dans mes projets futurs. »
- « Je pensais que les écrivains étaient différents de nous, mais non, sauf qu’ils s’expriment avec plus de vocabulaire et en profondeur…. C’est une bonne chose d’avoir fait cette rencontre. »
- « Quel bavard ! Mais j’ai aimé sa façon de voir et de vivre les choses. »
- « Merci à lui d’avoir bien voulu dédicacer notre livre. »
- « J’ai retenu les titres de ses livres, qui sont comiques et attirants (sauf Une vraie Merde) » (hé, hé, celui-là n'est même pas encore écrit, ndla)
- « Je croyais qu’on allait voir quelqu’un de trop sérieux, mais c’est mieux comme ça, il m’a donné envie de lire autre chose. »
22:12 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auteur, classe, littérature, recontres, écrivain, secondaire, enseignement | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
12/02/2008
Quatrième de couverture : lequel préférez-vous?
La réédition d'un livre, c'est l'occasion de corriger le tir du premier tirage. Si vous avez acheté la première édition du recueil "Les ours n'ont pas de problème de parking" vous avez peut-être remarqué qu'il manque deux mots dans la quatrième de couverture? S'ils sont tous bien là, c'est que vous avez la deuxième édition ;-) Et si vous n'avez pas le livre dans votre bibliothèque, trop tard, il n'est plus disponible!
"Nous sommes tous des playmobiles" sort dans un mois en version de poche et je viens de découvrir sur le site de la Fnac la nouvelle quatrième de couverture (on dit C4, en jargon d'éditeur, mais le C4, en vocabulaire administratif belge, ce n'est pas très réjouissant comme appellation - NdA pour les lecteurs du bout du monde, le formulaire C4, en Belgique, est celui via lequel un employeur signifie la fin de son contrat à un travailleur, joli statalisme, non?). La voici donc :
"Il suffit parfois de pas grand chose pour qu'une vie ordinaire se transforme en une grande aventure.
Une tâche de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un paquet de cigarettes, un abri de jardin, un accident de voiture... « (...) Si je n'avais pas eu cette réunion importante ce jeudi-là, si je n'avais pas mis ma chemise bleu clair avec les fines lignes blanches, si je n'étais pas descendu en vitesse manger un durum sauce samouraï, si je n'avais pas mordu aussi fort en plein milieu de la crêpe, si la viande d'agneau ne s'était pas dérobée sous la pression de mes dents, si l'un des morceaux n'était pas tombé pile sur ma cravate et s'il n'avait pas glissé vers la gauche, il n'aurait pas maculé en une traînée blanchâtre et huileuse tout un pan de ma chemise. Et ma vie n'aurait pas basculé. Une tâche pareille, c'est une honte pour n'importe qui. Pour n'importe qui de sérieux, pour n'importe qui d'important. Moi, j'étais quelqu'un comme ça (...). »
Après un presque rien, la vie des protagonistes de ces nouvelles va basculer, l'absurde va redonner des couleurs à leur existence terne."
et voici la version originale dans l'édition grand format:
"Bruxelles est une ville en plastique, comme le reste de la planète : on y voit courir des petits bonshommes dérisoires, emportés dans le courant de leur vie comme des bouteilles vides à la surface du canal. On rit, on se bat, on se débat, puis on se laisse aller et on se retrouve noyé dans la vase, sans avoir rien remarqué. A moins qu'un soubresaut ne change le cours des choses. Il suffit de presque rien : une tache de sauce, un appareil photo, une agrafeuse, un abri de jardin ou un paquet de cigarettes pour qu'une vie banale bascule dans la grande aventure, pour que l'absurde redonne des couleurs à une existence terne."
Devoir de vacances : comparez les deux versions et dites celles que vous préférez. Argumentez. Faites attention aux particularités géographiques des deux textes. A votre avis, lequel des deux est édité à Paris? Justifiez votre choix.
Allez, non, c'est juste pour rire, hein ;-)
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11/02/2008
En résidence à Montréal
Me voici installé pour un mois dans la résidence de l'Union des Ecrivains québécois, en plein coeur de Montréal, en surplomb du Carré Saint-Louis et de la rue Saint-Denis. Les toits sont blancs, j'ai vue sur le Mont-Royal et sa grande croix rouge qui brille dans la nuit orangée.
Hier, interview à Radio-Canada dans l'émission "Vous m'en lirez tant" de Raymond Cloutier (l'émission est téléchargeable pendant une semaine, pour tous ceux qui ont envie d'entendre ce que donne une émission littéraire avec l'accent du Québec. Le lien est à droite de la page dans la case Babillard), avec enregistrement public au café Quartier Latin, à deux blocs de la résidence.
Beaucoup de textes en chantier de front. J'écris plutôt efficacement ces derniers jours, j'espère que ce qui sort n'est pas trop mauvais. On verra plus tard, quand il y aura des lecteurs, pour le moment, c'est juste des préparatids d'arrière-cuisine, des cahiers, des stylos et un clavier.
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06/02/2008
Nouvelle couverture pour les playmobiles
Eh bien, vous le savez peut-être déjà, la société Geobra, qui gère les droits de la marque Playmobil, n'a pas été très contente de découvrir l'existence de mon dernier recueil de nouvelles. Lettres d'avocat, négociations de boutiquiers: les arrière-cuisines des fabricants de jouets ne sont pas aussi clinquantes que le devant des boîtes dans les rayonnages!
Tout est bien qui finit bien, cependant, le livre continue à exister (et il se porte bien, merci) mais avec une nouvelle couverture que je vous présente ici.
Alors, est-elle jolie, celle-ci?
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