14/12/2009
De retour sur ce blog à la saison des prix
Les semaines passent et les mois filent, je ne suis plus très assidu sur ce blog. Et pour cause, mon dernier roman entraîne dans son sillage une cascade d'heureuses conséquences, dont je n'aurais jamais imaginé ni qu'elles se produisent ni qu'elles prennent tant de temps.
Et tout d'un coup, le bienheureux village, sis au coeur des vignes quelque part entre Toulouse et la Méditerranée, au bord du Canal du Midi, semble bien éloigné de Paris, de Liège et de Bruxelles où l'on m'appelle pour un oui ou un non. J'ai bien du mal à refuser une invitation à la télé, à la radio, une visite dans un école ou un prix littéraire qu'on offre à mon roman. Je prends le train de nuit et je fonce, en me tournant sur une épaule puis l'autre pour amortir le roulis des boggies et je m'enfonce dans un sommeil sans rêves car dès le réveil ce sont eux, précisément qui se réalisent...
Le Prix Rossel des Jeunes, un passage dans une émission littéraire sur TF1, un long entretien en direct sur le Mouv' (la radio que j'écoute à longueur de journée), un tournage pour le JT de France3 dans les anciennes forges de Cockerill à Marchienne-au-Pont, des tas de rencontres étonnantes et émouvantes, c'est tout cela qui s'enchaîne depuis septembre, me laissant à peine le temps de préparer la suite des aventures (heureusement, j'avais pris de l'avance et bouclé deux romans pour enfants avant que celui-ci ne voie le jour).
Je ne passe déjà pas beaucoup de temps à la maison, je n'ai pas envie de délaisser la famille pour le blog, je me contente de publier tout ce qui me tombe sous la main sur Facebook et de courir.
Alors qu'il y a tant de trucs à raconter, voilà que je me tais (pour une fois).
Mais là, dans le train, je vais en profiter pour reprendre mon souffle et rapporter ici quelques images que je garde en tête.
La traversée à pied de la Sambre depuis la gare de Charleroi-Sud vers Marchienne-au-Pont, le long de voies rapides puis d'anciennes rues ouvrières où les vitrines ont été murées et les murs barbe lés, il fait froid, venteux, je finis par trouver la rue de la Providence (un nom pareil ne s'invente pas) et les bâtiments de Rockerill, rachetés par deux allumés à Usinor avant que Mittal ne liquide le tout au moins regardant. Les bâtiments n'ont pas bougé. Dans un immense hangar où le vent s'engouffre et la pluie perce goutte à goutte, d'anciennes forges arborent leurs cheminées imposantes et rouillées, le long de vieux rails à l'abandon. Ici on ne fait plus que la fête, celle de la musique et des expos, on forge des idées et des projets, à défaut de travailler le métal comme jadis. Sur les établis, entre une pile d'étuis à violon et un tatou en fer forgé, des rats et des chats naturellement momifiés sont exposés au bout de longues broches. Les racheteurs les ont trouvés dans cet état, ensevelis sous les monceaux de crasse. Face à la caméra, je réponds aux questions plus que pertinentes d'un journaliste qui a fait la route depuis Nancy pour tourner dans ce lieu qu'il apprécie. Ce n'est qu'à la fin du tournage qu'il se rend compte qu'on n'a pas de son du tout sur l'enregistrement. On reprend tout au début. Tout sauf la marche à pied sous la pluie depuis la gare, une fois suffit.
Je garde en mémoire aussi le moment où je marche à Liège le long des Terrasses, juste sorti d'une interview radio dans la cour de l'Évêché, et que je découvre trois messages sur mon répondeur. C'est la rédaction du Soir et mon éditeur. Nous sommes mercredi 2 décembre en toute fin de matinée, je marche vers la maison de repos où ma grand-mère paternelle passe sans doute les denières journées de sa belle et longue vie. Le téléphone sonne à nouveau, pour m'annoncer que « L'homme qui valait 35 milliards » a remporté le Prix Rossel des Jeunes. Je ne marche plus, je bondis. Il faut que je prenne le premier train vers Bruxelles. Je le prendrai mais j'ai une étape juste avant, pour annoncer la nouvelle à ma grand-mère, dans sa petite chambre sous les toits. Je voulais passer du temps avec elle et je dois la quitter pour la remise des prix, c'est elle qui me prie de filer au plus vite vers Bruxelles. J'ai juste eu le temps d'emporter dans le train l'image de son sourire tendu d'une oreille à l'autre et répété à l'infini par les plis de sa peau craquelée. Dans quelques semaines, disent les médecins, elle ne sera plus là. Je les laisse dire, moi je sais qu'elle a toujours été là quand je venais lui rendre visite. Elle n'est pas du genre à se défiler.
Enfin, je vois aussi cet instant magique où, après l'enregistrement de l'émission de Michel Field dans un lycée à Lille, on me recommande de monter dans la voiture qui emporte Marc Lavoine vers la gare. On cause un peu de l'enregistrement, il est content. Il me signale que ça lui a donné envie de lire mon roman et, pour me le prouver, il sort le livre de la poche de son grand manteau : il a empoché l'exemplaire qui était posé sur la table devant lui pendant l'émission ! Alors que les lycéennes fonçaient par grappes entières pour se faire photographier à ses côtés, lui ne perdait pas son temps, il pensait aux longues soirées d'hiver à venir, il alimentait sa bibliothèque. Quelle bonne idée.
N'empêche, il y a quelques années, lorsqu'on était invité dans une émission littéraire, on recevait les livres des autres invités pour préparer la discussion ou, à tout le moins, une liste des autres participants, à temps pour qu'on jette un oeil sur leurs textes. Aujourd'hui, on les invite sans préparation (il n'y a plus d'espace pour le débat et la discussion, chacun vient faire sa promo, de toute façon) et on les condamne à lire les livres ensuite, une fois qu'il est trop tard.
Trop tard ? Non, il n'est jamais ni trop tard ni trop tôt pour se plonger dans un livre.
La lecture, c'est le temps, tout simplement. Ni perdu ni retrouvé, le temps qui se fabrique, ligne après ligne et chapitre après chapitre.
Je vous laisse, mon train arrive en gare et j'ai foutrement faim.
Ah, oui, vite, avant de descendre, ce mardi 15 décembre, je passe en direct sur le Mouv' dans la Grande Scène avec Jean Zeid et Emilie à 18h. Youpie.
17:52 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : le mouv, jean zeid, michel field, marc lavoine, prix rossel des jeunes, rockerill, france3 | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
30/11/2009
Invité cette nuit sur TF1
Je vous envoie l'info un peu tard mais je serai cette nuit sur le plateau de l'émission Au Field de la Nuit pour parler de mon roman "L'homme qui valait 35 milliards", suite aux nombreuses réactions de lecteurs sur le forum de l'émission. Pour reprendre l'expression du chroniqueur, "c'est mon roman qui a fait le buzz" depuis la rentrée littéraire sur le site de TF1 (tout peut donc arriver en ce bas monde).
La diffusion est annoncée à 1h du mat : les livres sur TF1 ne sont pas une priorité, si vous en vouliez une preuve, la voici.
A partir de demain matin, on devrait pouvoir regarder l'émission via Internet sur le site de TF1, à cette adresse:
http://www.tf1.fr/au-field-de-
Pour ma part, je ne capte pas cette chaîne, je regarderai sur le net demain.
Bonne nuit à toutes et tous !
PS : si vous avez vu l'émission, libre à vous de la commenter ici, bien entendu !
22:21 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nicolas ancion, michel field, tf1, au field de la nuit, l'homme qui valait 35 milliards | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
24/11/2009
Finaliste du Prix Rossel des jeunes, TF1 et visite à Tournai
Beaucoup de déplacements, ces derniers temps, pour la promotion de mon roman et, du coup, cela va de soi, peu de blabla sur ce blog. C'est la loi des vases communiquants : quand on trimballe le vase d'un coin à l'autre du pays, il ne communique plus. Du moins plus sur Internet. Parce qu'en chair et en os, si ça bavarde encore beaucoup.
Je serai d'ailleurs à Tournai ce mercredi 25 novembre (pour rencontrer des classes, tout d'abord, youpie !), et je signerai mon roman "L'homme qui valait 35 milliards" à la librairie Decallonne de 16 à 18h. Si vous passez dans le coin, arrêtez-vous un instant pour papoter.
Et si vous n'habitez pas dans le coin, restez donc éveillés le 30 novembre jusqu'à 2h du mat ! Je suis invité sur TF1 par Michel Field et Hubert Artus dans l'émission "Au Field de la nuit", où je réponds aux excellentes questions des lycéens de Lille.
Et, à propos de Lycéens, je suis tout content d'apprendre qu'après la sélection pour le Prix Indications du Jeune critique mon roman est finaliste du Prix Rossel des Jeunes. Je ne dirai rien pour ne pas influencer le (jeune) jury mais je suis ravi, déjà, que mon roman soit décortiqué par des lecteurs passionnés et impitoyables. Résultat final le 2 décembre. On y sera vite.
Et pour illustrer tout ça, j'ai mis une photo du Mensuel, en tournée dans les bons théâtres belges toute cette année. La photo est extraite de mon vaudeville-feuilleton (je pense que le terme vient de s'inventer pour l'occasion) "Laeken-sur-Mer" avec Renaud Riga dans le rôle du Prince Philippe et Sandrine Bergot dans celui de la princesse Mathilde. Si vous êtes gentils, j'ajoute une photo de la reine Fabiola dans sa chaise croulante.
Bonnes lectures à vous !
07:56 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nicolas ancion, prix littéraires, tournai, rentrée littéraire 2009 | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
16/10/2009
Un roman pour Sarkozy à Gandrange
Nicolas Sarkozy était hier en visite à Gandrange pour tenter de faire diversion sur différents sujets et, surtout, revenir sur les lieux où il avait promis que l'inéluctable n'aurait pas lieu, que la fermeture par ArcelorMittal serait annulée.
Tout le monde attendait son retour sur les lieux. Tout le monde attendait son discours.
J'aurais bien aimé, moi, qu'il aille puiser quelques citations dans "L'homme qui valait 35 milliards" pour interpeller, par exemple, Lakshmi Mittal, sur sa décision de fermeture. Ça aurait été amusant. Ça ne s'est pas passé mais ça ferait peut-être un bon sujet de nouvelle ;-)
En attendant, je vous colle ici:
- le lien vers le débat de Face à l'info consacré à la sidérurgie hier sur la RTBF (autour de mon roman, en présence de l'ancien patron de Cockerill avant la revent à Usinor et du patron des métallos de la FGTB) :
http://old.rtbf.be/media/
- un article paru dans "Le Carnet et les Instants" qui fait un bon résumé du bouquin.
11:33 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sarkozy, gandrange, arcelormittal, sidérurgie, rentrée littéraire, roman | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
14/10/2009
Farfouillons la bibliothèque
A l'invitation de Valy Christine Oceany, je réponds à un questionnaire qu'elle avait elle-même reçu de Daniel Fattore. En règle générale, je ne suis jamais les chaînes de blogs mais ce questionnaire-ci m'a semblé plus amusant et plus intéressant que d'autres. Il invite les blogueurs à replonger le nez dans leur bibliothèque sous un jour un peu différent. Et c'est une excellente idée.
Pour certaines questions, j'ai répondu en tant qu'auteur, ce qui n'était pas prévu initialement, je pense, ce n'est pas grave, il me semble. J'ai juste trouvé bon de signaler cela par une astérisque avant le numéro de la question. Vous voilà prévenus.
Bonne lecture !
1. A quel livre dois-tu ton premier souvenir de lecture?
Selon l'heure du jour ou de la nuit, les souvenirs varient. Il y a les aventures de Petzi chez Casterman (des BD sans bulles, traduites du danois, où la tête du personnage apparaît sous les cases à côté du texte), les grand albums de Richard Scarry, dans lesquels on se perd pendant des heures. Ces deux-là c'est pour la journée. Quand j'y pense au milieu de la nuit, ce sont les grandes doubles pages des albums de Philippe Fix pour illustrer les aventures de Séraphin qui me reviennent à l'esprit puis les escaliers infinis remplis de monstres aux yeux globuleux dans « L'apprenti Sorcier » de Tomi Ungerer.
2. Quel est le chef-d'œuvre "officiel" qui te gonfle ?
Sans hésitation aucune, « Le Petit Prince » et son cortège de bons sentiments à bas prix.
3. Quel classique absolu n'as-tu jamais lu?
Tout Hemingway, entre mille autres. Je n'ai pas une grande culture de la littérature classique. Celui que j'aimerais beaucoup lire, ces temps-ci, c'est Don Quichotte.
4. Quel est le livre, unanimement jugé mauvais, que tu as "honte" d'aimer ?
Je n'ai honte de rien. Mais j'admets volontiers que j'ai lu avec beaucoup de plaisir des tas de volumes des aventures de Sylvie, hôtesse de l'air (par René Philippe dans la collection Marabout Mademoiselle) alors que je n'ai jamais lu une ligne de Bob Morane, publié par le même éditeur au même moment. Sylvie, c'était pour les filles. Et ce n'était pas de la grande littérature.
5. Quel est le livre que tu as le sentiment d'être la seule à aimer ?
Le seul, je ne pense pas que ce soit possible. Quand un lecteur est convaincu, il partage au moins son enthousiasme avec l'éditeur qui a publié le livre :-) Disons que je n'ai jamais croisé personne qui citait « L'employé » de Jacques Sternberg parmi les romans qui avaient compté dans sa vie de lecteur.
6. Quel livre aimerais-tu faire découvrir au monde entier ?
Il y en a des tas. Le dernier grand enthousiasme, c'était peut-être « Épépé » de Ferenc Karinthy, un roman hongrois écrit en 1970, qui mérite de figurer à côté du « Procès » de Kafka et de « Voyage au bout de la nuit » de Céline, parmi les romans les plus forts du XXe siècle. Je ne sais pas à combien de personne j'en ai parlé après l'avoir lu.
7. Quel livre ferais-tu lire à ton pire ennemi pour le torturer ?
Pour que la torture m'amuse, je ferais Livre Jockey (LJ) et je mélangerais les passages de centaines de titres qui me tombent des mains. Citer un titre en particulier serait faire trop d'honneur à un auteur qui ne le mérite pas. Je crois que le pire qu'on trouve aujourd'hui, ce sont les traductions faites à bon marché où il faut retraduire la phrase en anglais pour saisir son sens. Le pire que j,aie lu récemment (et c'était à haute voix en plus) c'est « Le fait du prince » d'Amélie Nothomb. Penser que ce livre a été lu par des centaines de milliers de lecteurs, dont beaucoup l'ont aimé, fait craindre le pire pour la faculté de juger des lecteurs d'aujourd'hui.
8. Quel livre pourrais-tu lire et relire ?
« Un homme si simple » d'André Baillon.
* 9. Quel livre faut-il lire pour y découvrir un aspect essentiel de ta personnalité ?
Ben, au risque de passer pour nombriliste, je dirais que c'est dans mes propres bouquins qu'on me découvre sans doute le mieux.
10. Quel livre t'a fait verser tes plus grosses larmes ?
Je ne me souviens pas d'avoir pleuré avec un livre entre les mains à part pour « Mon bel oranger » quand j'avais douze ans.
11. Quel livre t'a procuré ta plus forte émotion érotique?
Le Larousse 1981.
12. Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?
Pas le Larousse 1981, en tout cas. Peut-être « Don Quichotte », pour ne pas finir mes jours sans l'avoir lu.
* 13. De quel livre attends-tu la parution avec la plus grande impatience ?
« Quatrième étage », en poche chez Pocket (en janvier 2010, on y sera vite).
14. Quel est selon toi le film adapté d'un livre le plus réussi ?
Les films de Kubrick sont à mes yeux des modèles d'adaptation de bouquins au grand écran. « The Shining » est impeccable, on ne sent pas le moins du monde qu'il y a un livre derrière (de Stephen King), au contraire, on dirait que ça a été pensé pour l'image. Sinon, plus récemment, c'est « Requiem for a Dream » de Darren Aronovski (d'après Hubert Selby Jr.) qui m'a soufflé. Et il y a à coup sûr une filiation entre les deux.
Pour terminer, si vous avez envie de répondre à votre tour à ce questionnaire sur votre blog, n'hésitez pas. Si vous le signalez dans les commentaires, j'irai volontiers vous lire.
17:12 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : lecture, bibliothèque, livres, classiques, roman | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
08/10/2009
Signatures en librairie et interviews en ligne
Chers amis et lecteurs,
Dans les semaines qui viennent, je vais rendre visite à quelques librairies pour papoter, lire des extraits de "L'homme qui valait 35 milliards" et signer, qui sait, quelques exemplaires tout frais.
Peut-être aurez-vous l'envie d'assister à l'une de ces rencontres ? En voici la liste.
- Le vendredi 16 octobre, je serai à Toulouse à la librairie L'autre rive, à partir de 19h.
- Le jeudi 29 octobre, je serai à Bruxelles, à la librairie Filigranes, de 18 à 20h.
- Le vendredi 30 octobre, je serai à Liège, à la librairie l'Echappée belle, de 17h30 à 19h30.
- Le samedi 31 octobre, je serai à Herve à la bibliothèque communale toute la journée, en compagnie de Frédérique Dolfijn, pour une rencontre autour de la nouvelle.
Bienvenue à toutes et tous !
Et si vous préférez rester chez vous, vous pouvez toujours réécouter les deux interviews diffusées aujourd'hui à la RTBF.
- L'interview grille-pain par Sébastien Ministru dans Snooze sur PureFM
- L'interview dans Culture Club, par Laurent Dehossay sur La Première.
16:24 Publié dans Rencontres publiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée littéraire, signatures, librairies, nicolas ancion, liège, bruxelles, toulouse | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
05/10/2009
Le Mensuel sur scène pendant toute la saison
C'est reparti pour une année décapatante et corrosive. Pendant toute la saison, le Mensuel fait le tour des scènes thâtrales de Belgique avec sa nouvelle formule au vitriol.
Plus décapant que la soude, plus tordant qu'un essoreuse : rires jaunes et rires gras garantis 100% d'actualité.
Chaque mois, l'équipe du Mensuel mange toute l'actualité politique et économique, locale et planétaire, puis la régurgite sur scène dans une formule théâtrale à chaud, détonnant et déconnante, où la langue de bois se fait débiter à la disqueuse et la censure censurer.
Une expérience à ne pas louper. Ça ne dure qu'une saison et après c'est fini pour toujours. Ne venez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenus, ce serait un mensonge.
Pour ma part, j'ai le plaisir chaque mois de gros bouts du spectacle (mais je n'ai pas la chance de pouvoir y assister, je suis trop loin de la Belgique).
A vous de découvrir tout ça sur scène !
Plus d'infos pratiques sur les lieux et les dates sur le blog du Mensuel.
16:16 Publié dans Théâtre en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mensuel, actualité, théâtre, humour, liège | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
30/09/2009
Classement Wikio d'octobre : résultats
Cela fait longtemps que je n'ai plus glosé un peu au sujet du classement Wikio, cet outil qui est à la blogosphère ce que le classement des ventes de LivresHebdo est au petit monde littéraire, un truc dont tout le monde dit se foutre mais que chacun regarde régulièrement (mais tout de même pas aussi souvent que les classements de vente de ses propres titres sur Amazon).
Comme je viens de rendre visite au blog de Ferocias et qu'il déplore que les blogueurs ne traitent plus du sujet, je me mets tout de site au travail pour signaler que, par ces temps de rentrée littéraire, il est bien normal qu'on ne perde pas son temps à dire du mal des modes de calcul du classement. On a d'autres choses à faire :
- si on est blogueur lecteur, on a 659 romans à lire (ce qui est pénible pour un être humain, on préfère se mettre en bande pour y parvenir et on contribue donc à Chroniques de la rentrée littéraire, à Evene ou à Critiques Libres);
- si on est auteur et qu'on a publié récemment, on a des dizaines de journalistes à convaincre, des interviews à préparer ou des confrères à tuer pour avoir droit à un peu d'espace médiatique ailleurs que sur son propre blog;
- si on est auteur et qu'on n'a rien publié ces derniers mois, on se remet au travail au plus vite, la rentrée et la saison des prix, c'est déprimant.
A la limite, on va voir ce qui se dit sur ActuaLitté ou Bibliobs pour se tenir au courant.
En aucun cas, non, vraiment, en aucun cas, on ne se tracasse pour le hit parade mensuel de Wikio.
Pas avant que le Goncourt ne soit attribué, tout de même. Chaque chose en son temps.
22:33 Publié dans Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : wikio, classement, littérature, rentrée littéraire 2009 | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer