20/09/2010
Portrait de famille - Nicolas Ancion
La rentrée est une période un peu bousculée, dans l'agenda, du moins, et les contacts se nouent, très vite, avec des enseignants, des éditeurs, des théâtres, pour préparer les projets de l'année à venir.
C'est réjouissant et très prenant. D'où le silence de ce blog.
Je prierai donc tous les lecteurs fidèles d'excuser ce mutisme, il est nécessaire pour préparer de nouveaux textes, de nouveaux livres, de nouvelles rencontres.
Et comme en ce moment je reçois moins de questions d'étudiants à la recherche de ma biographie, de résumés de mes livres et de réponses à leurs questions très pointues, j'anticipe dans cette note les prochains salves à venir : je partage ici un très joli portrait réalisé par Romain Brindeau dans l'hebdomadaire Le Ligueur (le journal de la Ligue des familles), qui, sous forme d'interview, prend le temps de poser beaucoup de questions et d'y apporter de bonnes réponses.
Il suffit de le lire : voici le fichier en PDF.
12:48 Publié dans À lire en ligne, Presse | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nicolas ancion, biographie, interview, le ligueur | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
24/08/2010
Bibliothèque sur mesure pour pas cher
Alors, voilà, au début de l'histoire, il y avait un joli mur en bois naturel avec une fenêtre au milieu. Puis il y avait aussi des piles de livres qui débordaient d'autres bibliothèques, notamment beaucoup de BD, que j'avais envie de ranger ailleurs qu'au pied de mon lit ou au-dessus des chiottes. Mais je n'avais pas envie d'aligner des meubles préfabriqués qui n'auraient pas eu la bonne taille et qui auraient tout gâché.
Heureusement, il y avait Internet où j'ai trouvé un mode d'emploi magique pour construire une bibliothèque sur mesure sans se tuer à la tâche.
Suffit d'abord de bien mesurer les murs, de faire un petit plan, de compter le nombre de boîtes et d'étagères, de calculer le métrage de bois dont on aura besoin, de se rendre dans un magasin qui vend du bête matériel de bricolage.
On achète alors des planches et des vis. Si nécessaire, une scie sauteuse, un mètre roulant, un tournevis et une perceuse. Mais j'imagine que vous disposez de tout cela.
Au total, j'en ai eu pour 150 EUR de matériel. Imbattable.
Même Ikea peut tenter de concurrencer ça en faisant suer des gamins en Malaisie. Il n'y arrivera pas.
Restait donc à scier les planches (il y en avait tout de même quelques unes puisque je devais assembler 36 boîtes composées de 4 planches chacune, et poser 17 planches d'étagères). Puis je les ai assemblées pour construire les 36 boîtes.
Suffisait alors de les empiler, de poser des planches dessus, de descendre de l'échelle pour regarder si le montage semblait correct.
Puis de tout désempiler et de reprendre l'empilement depuis le début, couche par couche, en vissant et clouant pour de bon, histoire que la bibliothèque ne tombe pas sur les pauvres lecteurs ou, pire encore, sur les simples visiteurs...
Faire un petit plan, c'est bien, mais vérifier que ça fonctionne en grandeur nature, c'est mieux.
Au bout du compte, la pose des 36 boîtes, c'est le plus amusant. On se met à imaginer quels livres on va mettre où. On joue comme avec les pièces d'un Lego à taille adulte.
Et voilà le résultat avant remplissage :
Comme vous voyez, il reste de la place. Ce n'est jamais que la cinquième bibliothèque de la maison, il vaut mieux prévoir un peu de vide à combler. Rien que pour la rentrée littéraire, il y a 700 romans à caser dans les rayonnages. Ah non, tiens, ces 700-là, je ferai comme les autres, j'attendrai un peu qu'ils décantent pour ne déguster que ceux qui restent dans un ou deux ans...
Bonnes lectures et bonne rentrée !
16:18 Publié dans Bricolage, Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : bibliothèque, bookshelf, bricolage, livres | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
23/08/2010
Projet secret pour la rentrée littéraire (3)
Je vous en ai déjà touché un mot ici et là, je peux à présent vous révéler que ce sont les éditions Dis Voir qui publieront ce 25 septembre, mon nouveau roman, illustré par Patrice Killoffer et imaginé après de longues discussions avec François Taddéi, chercheur sur le vieillissment des bactéries.
Il s'intitule L'homme qui refusait de mourir sort dans la collection "Contes illustrés pour adultes", qui a accueilli un premier volume, Les aventures de Percival, fruit de la collaboration entre Pierre Senges et Nicolas de Crécy, rien que ça.
Le livre sortira donc après l'avalanche de la rentrée littéraire (700 titres à ne pas lire d'un coup, ça fiche le tournis et ça fait que tous lecteurs se sentent un peu coupables de n'avoir lu ni le Gaudé, ni le Nothomb, ni le Houellebecq, ni le Despentes, d'avoir préféré finir Habitus de James Flint, traduit par Claro, ou découvrir enfin le formidable Moonfleet de Falkner, enfin, ça c'est juste mon exemple, mais il en vaut bien d'autres, j'imagine), mais juste après, histoire de satisfaire les plus curieux d'entre vous.à
Et puis il sortira au même moment en anglais aux États-Unis et en Angleterre, dans une traduction à quatre mains de Paul Buck et Catherine Petit, sous le titre The Man Who Refused To Die. Ce n'est pas chic, ça, une sortie mondiale comme pour les blockbuster hollywoodiens. Bon, deux langues, ça ne fait pas le monde entier : s'il y a des traducteurs vers le flamand, le tchèque, l'allemand ou d'autres, n'hésitez pas à vous porter volontaires.
Pour mieux connaître les Éditions Dis Voir, qui ont publié Peter Greenaway, Lou Reed, Douglas Coupland, Lee Ranaldo, Laurie Anderson ou Bernard Noël, cliquez ici, tout simplement.
Et rendez-vous en librairie le 25 septembre.
PS : les livres de Dis Voir sont diffusés par Actes Sud. Précision utile pour les libraires.
15:32 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nicolas ancion, rentrée littéraire 2010, roman, bactéries, killoffer, bd, dis voir, l'homme qui refusait de mourir | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
22/08/2010
Le poète fait très court (Les aventures du poète, tome 4)
Pour les vacances, un petit extrait des Aventures du poète, publié il y a quelques années dans le numéro 52 de la revue Microbe ( nimée par l'infatigable Éric Dejaeger, dont voici le site).
Ce texte, au moins, a le mérite de ne pas être trop long, on peut le lire sans se fatiguer, les orteils en éventail, une bière à la main et les yeux fermés.
Enfin, on peut essayer, du moins.
Le poète fait très court
(Les aventures du poète, tome 4)
Le poète fatigué
D’écrire à gauche à droite
De longs machins
Tend à son chien un feutre
Et un carnet toilé
Le chien est mort la veille
Le marqueur est tout sec
Et le poète s’endort sans avoir rien écrit.
Le lendemain pris de remords
Il envoie à la revue
Une enveloppe vide
Avec des poils de chien
Et un feutre en bout de course
Do it yourself
Ajoute-t-il au Bic
(celui-là marche encore, il le garde pour lui)
Conscient d’avoir conçu le poème Ikea
Le poète se rendort
Heureux
Rêvant de modes d’emploi.
12:22 Publié dans À lire en ligne, Ecriture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nicolas ancion, poésie, les aventures du poète, littérature, humour | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
15/08/2010
Une étagère en... livres
L'année dernière, j'avais aperçu sur le net une très belle étagère fabriquée à partir de livres (les livres ne sont dans ce cas pas recyclés, ils sont plutôt réemployés, ce qui me semble plus écologique encore) et j'avais eu très envie de me lancer dans l'aventure. J'avais carrément trouvé un plan de montage sur le site instructables il me semble mais je ne parviens plus à remettre la main dessus. Peut-être que j'étais simplement parti de celui-ci en l'améliorant un peu. En tout cas, je m'étais mis au travail et j'avais tout fait en quelques heures.
Il me restait simplement à l'accrocher. C'est désormais chose faite et, du coup, je partage le résultat avec vous ici.
Comment ai-je fait ?
J'ai pris une pile de livres que je ne lirais plus, deux attaches en angle d'armoires Ikea, j'ai percé la pile de livres de deux trous et je les ai reliés à l'aide d'un fil de fer épais, j'ai vissé les deux accroches d'armoires à l'arrière dans les deux derniers livres, en creusant un peu les pages pour qu'on ne devine pas trop leur présence, j'ai encore collé les pages des livres extérieurs et j'ai fixé au mur avec deux vis.
Tout simple, hein ?
N'empêche, sans schéma, sans montage et sans mode d'emploi, on n'y comprend rien.
Je pense que le résultat est joli, même quand on ne comprend pas, de toute façon.
On n'a qu'à se dire que c'est de la magie :-)
17:35 Publié dans Bricolage, Trucs en ligne que j'aime | Lien permanent | Commentaires (6) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
12/08/2010
Comment trouver un bon titre de roman ?
C'est une question qu'on me pose souvent. On me demande où je vais chercher les titres de mes livres (on particulier on me pose la question pour "Les ours n'ont pas de problème de parking" et "Le garçon qui avait mangé un bus", ou encore "Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3"). Je ne sais que répondre. J'aime que les titres soient amusants, en tout cas. Si le lecteur sourit en découvrant un livre, c'est déjà un bon début.
Mais voici qu'Internet répondra désormais bien mieux que moi à cette question, grâce à un générateur automatique de titres de romans. Il suffit d'introduire son nom et son prénom, de cliquer sur un bouton et l'on découvre la couverture mise page : un titre bien formaté et une jolie photo. Et si on n'aime pas la proposition, on actualise la page (F5 le gros bouton en haut du navigateur) ou on reclique sur un bouton dans la page et une nouvelle couverture apparaît, avec deux nouveaux titres.
Je vous en colle deux exemples pour illustrer le propos et je retourne illico en cérer deux ou trois.
Et hop, plus qu'à écrire les romans qui vont avec...
Ah oui, l'adresse du site ! C'est ici, sur le site d'Omer Pesquer, consultant Internet. Voilà qui est fait.
17:51 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : écriture, littérature, roman, guide pratique, couverture | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
Projet secret pour la rentrée littéraire (2)
Fin septembre sortira mon nouveau roman, illustré par Patrice Killoffer (voir plus tôt), rédigé après plusieurs rencontres avec un chercheur de l'INSERM, spécialiste du vieillissement des unicellulaires (bactéries et microbes).
Pour vous donner une idée de ses recherches, voici un extrait d'un article publié en 2005 dans Libération :
On les croyait éternellement jeunes. Les microbes vieillissent aussi. Le mythe de « l’immortelle bactérie » s’écroule tandis que s’ouvrent des perspectives pour la recherche sur les maladies liées à l’âge, Alzheimer ou Parkinson.Quand l’avion a heurté la première tour, le 11 septembre 2001, François Taddei, alors âgé de 34 ans, réfléchissait à l’évolution des bactéries dans un laboratoire de l’université Rockefeller à Manhattan, New York. Il se souvient de la haute colonne de fumée noire, de l’autre coté de la baie vitrée, du gratte-ciel qui s’effondre, puis du second, des sirènes, du désastre. Il se souvient aussi que c’est au cours de ce séjour dans le temple de la recherche américaine berceau d’une vingtaine de prix Nobel qu’il a trouvé la clé technique du projet scientifique dont les premiers résultats, trois ans plus tard, ouvrent une fenêtre vertigineuse sur l’origine et l’identité des forces naturelles qui poussent la vie, inéluctablement, vers la mort. Directeur d’une équipe de recherche à l’Inserm, généticien moléculaire, François Taddei a publié ce mois-ci, en collaboration avec trois autres chercheurs, une expérience qui démontre que les microbes aussi vieillissent (1). La découverte peut sembler triviale. Elle bouleverse pourtant la connaissance du monde unicellulaire et offre un nouvel horizon à la recherche sur la sénescence des multicellulaires. L’homme entre autres. (lire la suite)
Le roman prend, du coup, pour toile de fond la quête d'éternité. La science peut-elle vraiment ralentir le vieillissement et prolonger la vie éternellement ? C'est une question intéressante, bien sûr, pour un romancier, surtout.
Bactérira bien qui rira le dernier...
13:35 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas ancion, roman, rentrée littéraire 2010, bactéries, littérature française, patrice killoffer, françois taddéi, vieillissement | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer
04/08/2010
Rien à déclarer
J'était invité hier soir, à Lamalou-les-Bains, dans le cadre d'une semaine de Vagabondages littéraires. L'accueil était formidable, le lieu magnifique, le public (nombreux) très chaleureux. Vous allez me dire que si ce n'était pas le cas, je n'oserais pas l'écrire et vous aurez raison. Mais comme tout était réussi, pourquoi se priver de le dire, hein ?
Bon, ce n'est pas tout ça mais je voulais surtout vous raconter qu'en attendant le début de la rencontre, j'ai ouvert un livre qu'on avait posé devant moi car j'en avais écrit un bout et j'ai relu ce texte-ci, écrit il y a quelques années, suite à la demande d'Hervé Broquet qui me demandait de commenter l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme. Vous savez, l'article qui dit deux choses pour le prix d'une :
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Comme ce genre de texte ne me parle pas vraiment et que ce n'est pas ma lecture favorite, j'ai répondu ce qui suit. Je le partage avec vous, juste pour le plaisir.
Bonne lecture !
Je n’aime pas la langue des avocats
La langue de fer la langue de bois
Les droits de l’homme pas plus que le droit des marques
Ou le droit à l’image
Toutes ces langues je ne les comprends pas
C’est comme les frontières
Les calendriers
Les factures
Ce sont des inventions en cravate
Pour plus besogneux que moi
On me dit que les droits de l’homme
Bla bla bla
Et puis que tel article
Bla bla bla
Je ne vois que des mots opaques
Des mots à cornières de métal
Des mots armés
Même si c’est contre l’injustice
Les inégalités
Ce ne sont jamais que des mots
Et l’on ne vit pas de mots
Ni de phrases
Il en faut un peu plus
Pour huiles les rouages
Il faut de la chair tendre il faut des poils de pied
Des regards et des ongles
De l’humain qu’on respire
Et puis qui sue aussi par moments par lâcheté
Il en faut un peu plus
Pour virer l’esclavage
De l’homme par l’homme
Que des mots que des paragraphes
Même bien numérotés
C’est qu’ils numérotent bien au greffe
Ils ne savent faire que ça
On ne trouve pas d’erreur
Juges et avocats maîtres bouliers compteurs
Mais la vie est ailleurs
J’espère
Que dans ces textes arides
Un type avec son bide
Franchit une frontière
Un autre veut un boulot
Mais il a la peau grasse
Ou bien les cheveux roux
On ne veut pas de lui
Pas du tout
Pas question dit la loi
A qui on n’a rien demandé
Même les roux gras on doit les engager
Même les Andaluviens même les autonomistes de la république biélo-flamandes
Les minorités à bretelles
Les apatrides
Les apparentés
Et les de seconde zone
Ceux qui n’ont pas un balle
Et pas même un trou-de-balle
Ceux-là aussi
Même s’ils croient à Windows
Au Grand Motoculteur
A l’horoscope breton et au tarot flamand
Même s’ils ont la peau bleue
Des frères et sœurs par milliers
Et qu’ils lèchent les vitres
A la fin du souper
C’est leur droit après tout
Le droit d’être différent
D’être sot d’être vieux
D’être paralytique de vouloir le rester
De bouffer le dessert en même temps que l’entrée
Le champagne dans le verre à dents
Les dents serrées
Le bon vin et l’ivraie
Le droit de tout mélanger
De brasser
D’embrasser le monde entier
On doit tous les engager dit la loi
On doit tous les écouter
On doit faire comme si toutes ces différences n’en étaient pas
Même si on n’a pas le temps
Même si on n’a pas envie
Eh bien moi je dis que cette loi elle ne me parle pas
Comme toutes les lois du monde
Tous les mots sont les mêmes
Leurs sens se ressemblent se chevauchent et s’empêtrent
Je ne sais plus que dire
Je n’ai rien à écrire
Je préfère le silence
Le silence et la sieste
Sont les vrais luxes sur terre
Le reste n’est que triste gesticulation
De mouches dans la purée
Et même avec une cravate et devant la plus haute des cour
Une mouche engluée reste une mouche inerte
Je préfère le silence
Quand on se tait
Nous voilà tous égaux
Même les bègues et les sourds qui ne parlent qu’allemand
On peut enfin réclamer ce qui compte vraiment
Le respect le respect le respect
Même pour les gens
Allez
Oui
Même pour les gens
Ce texte, avec la contribution de nombreux autres auteurs sur tous les autres articles de la déclaration est toujours en vente dans les bonnes librairies dans le recueil "Droits de l'Homme, j'écris vos noms", sous la direction, donc, d'Hervé Broquet, aux Éditions Couleur Livres. On le trouve par exemple chez Amazon mais partout ailleurs aussi, je ne vous encourage certainement pas à déserter les bonnes librairies, qui peuvent commander le livre sans problème.
PS : l'illustration n'a rien à voir, c'est un robot mixeur tout en un. Vous l'aurez sans doute remarqué.
PPS : Gerald de Murcia vient de m'envoyer quelques photos de la rencontre à Lamalou-les-Bains, j'en ai donc ajouté une à cette note, merci à lui pour cet envoi !
23:31 Publié dans À lire en ligne, Ecriture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : droits de l'homme, article 2, littérature, poésie, politique | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer