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03/11/2010

48h avec Crouzet

Si vous ne connaissez pas encore Thierry Crouzet, il est temps de vous y mettre.

 

Alors que des brouettées entières d'auteurs cherchent encore le bon dosage entre le web et le papier, leur écriture de blog et les publications en librairie, Crouzet s'assied des deux fesses sur cette vieille frontière et attaque l'écriture numérique sur tous les fronts. Il a trois idées par heure au moins, comme la plupart des auteurs, mais il en exploite et en explore au moins une par jour dans son blog. Il la décortique et la partage, pour qu'elle en fasse naître de nouvelles. Ou pour s'en débarrasser, c'est selon.

 

Je n'ai pas envie de commenter ici tout ce qui se dit là-bas, dans ce blog abondant, j'ai l'habitude de commenter sur place les billets qui me donnent des idées (et ils sont nombreux car la pensée de Crouzet, polémique et sitmulante, est contagieuse). Allez donc y voir.

 

tunethumb.jpgMais j'ai eu le plaisir de participer à une aventure collective, initiée par Thiery Crouzet, qui consistait à rassembler, en quelques heures, un collectif de personnes de bonne volonté prêtes à donner un coup de main pour éditer une nouvelle, intitulée "La tune dans le caniveau". Il fallait des éditeurs pour lire et corriger le texte, des relecteurs pour l'orthographe, des graphistes, des metteurs en page, des diffuseurs en ligne, des blogueurs et on a tout trouvé très vite et chacun y a mis du sien.

 

L'idée était tout simplement de voir si une coopérative d'internautes pouvait remplacer une structure éditoriale traditionnelle. Techniquement, il n'y a pas de doute, c'est réussi.

 

Le livre est désormais achevé et disponible, on peut le lire en ligne, le télécharger sur des tas de machines, l'acheter en librairie ou en ligne en version papier ! Tout cela se passe ici : La tune dans le caniveau. Et, pour la première fois, le prix est complètement variable : selon le service que vous souhaitez (un livre papier, un fichier PDF, un fichier pour iPhone...) le prix varie. Le texte est même carrément gratuit sur un simple clic, à condition (il y va de votre honneur) que vous veniez ensuite payer si vous avez aimé le texte.

 

Alors qu'attendez-vous ? Que je vous donne mon avis ?

 

Bon, d'accord, même si je suis très mal placé pour juger.

 

Disons, pour ne pas trop dévoiler la chose que l'histoire se passe dans un futur proche. Le monde est particulièrement fliqué, observé. Un vieil homme, respecté, doit prononcer un discours dans un haut lieu de la culture française, alors que la société semble au bord de l'effondrement. Sa fille, résistante de premier ordre, veut se mêler à la foule pour entendre les mots de son père.

 

Rapide, efficace, le récit de Crouzet utilise bien entendu l'anticipation pour parler de notre monde, de ses dérives et de l'espoir qui peut encore le traverser. La tune dans le caniveau est une nouvelle qui fait réfléchir sans peser, ni dans la tête, ni dans le portefeuille.

 

Et pour ceux qui ont la chance d'habiter dans l'Aude, je serai demain soir, le jeudi 4 novembre, en compagnie de Thierry Crouzet et de Didier Millotte, pour une soirée littéraire animée, à la bibliothèque d'Espezel (à partir de 18h) puis avec le même trio le lendemain, le vendredi 5 novembre, à la bibliothèque de Mouthoumet (dès 18h aussi). Ces deux rencontres sont organisées par la Bibliothèque départementale de l'Aude.

 

Venez nombreux. Et si vous ne venez pas, vous n'avez qu'à visiter le blog de Thierry Crouzet pour y lire le compte-rendu. Ou celui de Didier Millotte pour voir les dessins ! Dans les deux cas, vous ne regretterez pas le voyage.

 

 

15/10/2010

L'homme qui refusait de mourir - bande annonce

Cette présentation a été réalisée en ligne avec Prezi, un outil de mise en page et d'animation disponible gratuitement. N'hésitez pas à la partager sur les réseaux sociaux et ailleurs.

 

Merci pour votre aide.

 

Pas vidéo cette fois (je ne disposais ni du temps ni du même budget que pour la sortie de "L'homme qui valait 35 milliards" l'an dernier) alors j'ai utilisé une illustration de Patrice Killoffer tirée du livre et le visuel de la couverture. Ça manque un peu de musique mais avec Prezi je pense que ce n'est pas encore possible.

 

L'essentiel, de toute façon, ne se trouve pas sur ce blog mais en librairie ;-)

 

PS : Les lecteurs de l'excellent blog de Thierry Crouzet verront dans cette dernière phrase l'antithèse de sa position d'auteur 2.0. C'est un clin d'oeil plus qu'une tentative de réponse contradictoire :-)

14/10/2010

Sorties d'automne - romans en poche, en grand format et en anglais

Ça y est, ils sont arrivés tous les trois en librairie !

Les nouveautés, tout d'abord : "L'homme qui refusait de mourir", un roman haletant, illustré par Patrice Killoffer, publié aux Éditions Dis Voir. Voici ce qu'on trouve (notamment) au dos du livre :

Refusaitdemourir.jpgL’HOMME QUI REFUSAIT DE MOURIR est un conte de Nicolas Ancion qui s’inspire librement des recherches de François Taddéi sur le vieillissement des bactéries et la transmission du savoir dans la nature, depuis les unicellulaires jusqu’aux hum ains.
À mi-chemin entre le roman d’anticipation et le thriller, ce conte prend à contre-pied les travaux du chercheur et, revisite la figure du savant-fou et de l’apprenti sorcier, les histoires de robots et de trafic d’organes.
Les dessins de Patrice Killoffer mêlent les robots, les bactéries, les scientifiques et les intestins, pour aider la pensée à mieux circuler dans les tuyauteries de ce conte palpitant.

Lhommequi.jpgÀ côté de cette version originale, la traduction anglaise débarque sous le titre "The Man Who Refused To Die" (elle est signée par un tandem de traducteurs, Catherine Denis et Paul Buck et publiée elle aussi par les éditions Dis Voir), je ne vais vous recopier tout le 4e de couverture, c'est en substance le même texte mais dans une autre langue.
À l'occasion de cette première traduction en shakespearien, ma page wikipedia apparaît dans une troisième langue (après le français et le hongrois, je suis référencé en anglais).

Qu'attendent donc les tchèques et les néerlandophones pour traduire eux aussi la page dans leur langue ? Marc, si tu lis ceci, n'hésite pas à te mettre au boulot ;-)

Ecrivain.jpgEnfin, pour les collectionneurs, les enseignants, les amateurs de bonnes affaires, mon roman "Écrivain cherche place concierge" est désormais disponible au format poche aux Éditions Pocket, avec une très jolie couverture.
Bonnes lectures !

09/10/2010

70 raisons de péter en public - Nicolas Ancion

péteur, euse. N. (1380; de péter).
Rare. Personne qui a l'habitude
de laisser échapper des vents.

Le Petit Robert

 

Parce qu'il fait beau
Parce qu'il pleut
Parce qu'il y a du soleil entre nos dents
Pétons en marchant

Parce qu'il bruine
Parce qu'il neige
Parce qu'un grand vent couvre les tout petits
Pétons à l'envi

Parce que le ciel est bleu
Parce que le siècle est vieux
Parce que les fesses comme les femmes veulent leur libération
Pétons en toutes directions

Parce que le pays est petit
Parce qu'il est triste
Parce qu'il est gris
Puisqu'on nous l'interdit
Pétons de minuit à midi

Parce que les usines sont sales
Parce que les nuits sont pâles
Parce que le temps s'en va
Pétons sans cesse ou ne pétons pas

Parce que le Pape pourrait être dans la pièce
Avec ses moufles avec sa nièce
Parce qu'il chante pendant la messe
Pétons des deux fesses

Parce que le roi est sur les timbres
Parce que les timbres sont sur les lettres
Parce que les lettres sont dans l'alphabet
Larguons vingt-six pets

Parce que les pâtes cuisent dans l'eau
Parce que l'eau bout à cent degrés
Et parce qu'elle gèle à zéro
Lâchons un gros

Parce que la maladie nous ronge
Parce que la mort viendra sans bruit
Parce que la vie ne s'use que si l'on s'en sert
Parlons du derrière

Crions parce que notre intestin nous mord
Crions parce que le fessier nous chatouille
Crions parce que le colon nous fait mal
Crions du trou d'balle

Et puisque la foule est aussi sourde que muette
Puisque les klaxons font pouêt-pouêt
Pétons comme on pète

Étant donné qu'il n'y a de nuisance
Ni pour les morts
Ni pour les sourds sans odorat
Pétons à tour de bras

Pétons pour les famines
Pour les ouvriers dans la mine
Pour les enfants dans le berceau
Qui pètent sans connaître les mots
Pétons pour ceux qui sont dans le besoin
Les éboueurs les videurs de drains
Les épandeurs et leurs fosses à purin
Ceux qui nettoient les chiottes des trains

Pétons pour ceux qui n'en ont plus le goût
Les nonnes et les anoblis
Les mannequins amaigris
Les tueurs du Brabant
Patrick Haemers aussi

Pétons pour tous ceux qui nous ont définitivement quittés
Mère Thérésa
qui
miracle
ne pétait pas
Lady Di
qui pétait
aussi
en bikini
Albert deux
qui n'est pas mort calmez-vous
mais a fait le vœu
en tremblant
de ne plus rouler à moto
et de ne péter dorénavant
qu'aux toilettes
et sans un mot
le pauvre
Claude François
qui pète sur son île
et devient vieux
avec Elvis Presley
qui pète toujours en anglais

Jeanne d´Arc et ses compagnons
comme Godefroid de Bouillon
qui pétaient
malgré la religion
Hitler Napoléon
Ceaucescu et peut-être Néron
chacun dans sa région
pétait en canon

Ils ne pètent plus désormais
le seul vent qui les aère
est celui que lâchent les vers
dont ils sont rongés

Pétons néanmoins en leur souvenir
Pétons avec le sourire
car bien avant de mourir
rien ne peut tant nous soulager
qu'un sphincter bien dilaté
traversé d´un bon vent
qui s´échappe en courant

Pétons et pétons encore
Pétons jusqu´à ce que la mort
à son tour
par l'intestin pressée
ne puisse s'empêcher de péter

(c) Nicolas Ancion 1999 - Diffusion libre avec mention de l'auteur et lien vers cette page, merci !

 

bugle.jpg

 

08/10/2010

Appel aux blogueurs et commentateurs

Les livres déboulent par milliers, tout le monde le rappelle et presque tout le monde s'en plaint.

Si vous voulez faire une bonne action pour les livres que vous aimez, faites savoir ce que vous avez pensé des textes après lecture.

Ecrivain.jpgPar exemple, si vous avez déjà lu Écrivain cherche place concierge, le roman que republient les éditions Pocket aujourd'hui, déposez donc un commentaire sur

Mieux encore, parlez-en sur votre blog : les lectures contagieuses sont les plus virulentes. La lecture est peut-être le seul virus que l'on peut répandre sans honte.

C'est quand on les commente que les livres vivent.

C'est quand on les prête, les recommande, les abandonne et les retrouve que les livres revivent.

Merci pour eux !

Les pingouins se cachent pour mourir

Ecrivain.jpgLes éditions Pocket ont la joie de vous faire part de la réédition au format poche du roman Écrivain cherche place concierge.

Vous l'avez peut-être déjà lu, feuilleté, oublié.

Voici comment l'éditeur le présente :

La vie de château, tout simplement...
Engagé via petite annonce discrète (ECRIV. CH. PL. CONCIERGE), Victor prend ses quartiers chez Régis, le châtelain. Un chouïa de cuisine, un tantinet de ménage : son nouveau travail lui laisse largement le temps de bûcher à ses biographies de personnages extraordinaires, genre dont le plumitif un peu chômeur s'est fait une spécialité. En théorie.
Car Victor n'aura pas la chance d'écrire une seule ligne. Entre les pingouins à mobylette, un ours fondu de chocolat, un lapin en peluche pas bégueule, le gang des Phoques et l'attaque des Manchots, le domaine se fait vite le théâtre d'un colossal jeu de massacre. L'inspiration souffle mais les balles sifflent. La vie de château, qu'ils disaient...

Et, à l'époque de la première republication du roman en grand format (en 2006, la première édition date de 1999), Christine Rousseau écrivait dans Le Monde des Livres :

"Rapidement, Victor ne va plus savoir où donner de la tête. Comme le lecteur, entraîné dans le tourbillon d'une prose cocasse, détonante et d'une imagination débridée, qui pose Nicolas Ancion en digne héritier de Lewis Carroll"

Maintenant, vous pourrez, pour un prix défiant toute concurrence, le relire, le feuilleter à nouveau, l'achever.

26/09/2010

Les salons du Livre sont morts, que vivent les salons

blojogging.jpgDans un billet très bien argumenté et joyeusement engagé, Francis Mizio annonce qu'il refuser désormais de se rendre dans les salons pour dédicacer ses livres, quand cette invitation n'est pas liée à l'une ou l'autre activité rémunérée (atelier d'écriture, conférence, lecture...). À ses yeux, le rapport entre auteurs et lecteurs dans un salon n'a pas beaucoup de sens : la dédicace et les quelques mots qu'on échange, les milliers de livres identiques à ceux qu'on trouve en librairie et, comme dans les magasins, tous ces noms d'auteurs que les lecteurs ne connaissent pas (et souvent, pour ne rien arranger, leurs tronches de types pas propres et pas télégéniques). Une foire ne bénéfie ni aux auteurs ni aux lecteurs, tant que le système de vedettariat et de surproduction éditoriale est en place. Voilà le propos violemment résumé. Allez lire l'original, il est plus complexe que ces quelques lignes et plein de jolies initiatives pour changer les choses.

 

Ces impressions, je les partage presque toutes.

 

C'est pour cette raison que j'avais tant apprécié, il y a bien longtemps de cela, à la Foire du Livre de Bruxelles, un stand sponsorisé par la Poste, qui proposait aux auteurs de venir, une heure durant, mettre leur plume au service des lecteurs. Pour écrire quoi ? C'était aux lecteurs d'en décider. L'un voulait une déclaration d'amour, l'autre un souvenir d'enfance, une troisième une lettre d'insulte. Le texte était rédigé à chaud, puis, dans la foulée, si le lecteur le souhaitait, transcrit en braille par un aveugle et, toujours en option, envoyé au destinataire éventuel.

J'ai raffolé de cet exercice. Les auteurs n'étaient plus juste des gueules qu'on colle au dos de leurs livres, ils redevenaient des gens qui écrivent et qui aiment ça, qui, face à un problème donné, trouvent volontiers une solution en mots et en phrases, qui ravit les lecteurs et les lectrices.

Bien entendu, l'année suivante le stand n'était plus là. Sans doute s'était-on trop bien amusé ? Sans doute avait-on bousculé les ordres protocolaires habituels ? Sur le stand de La Poste, les lecteurs ne connaissaient pour la plupart pas les auteurs mais ils les rencontraient vraiment et, peut-être, mais on s'en fout un peu, avaient-ils envie de lire ensuite leurs autres textes. C'est possible, mais ce n'était pas le but premier.

Quelques années plus tard, l'équipe des donneurs, menée par Jean-Pierre Girard, a débarqué à Liège, puis à Bruxelles, pour rallier les écrivains à sacause, celle d'écrivains qui offrent leur plume au public. L'esprit était le même, le plaisir aussi. Au Québec, cela dure depuis longtemps et c'est permanent.

Mais tout seul, sans un collectif d'auteur, on ne peut proposer ça sur un seul stand dans un salon quelconque.

Suffit pas de mettre un petit panneau « Ici auteur à votre disposition ».

J'avais aussi beaucoup aimé la lecture performance organisée par l'embryon de Maelström réEvolution en 2007 dans le petit théâtre de la Foire du Livre de Bruxelles, les lectures en musique y suivaient un cours très organique et festif, façon auberge espagnole où les auteurs se confrontent et s'explorent, se succèdent et s'écoutent, dans la grande tradition des Nuits de la Poésie de feu le Cirque Divers à Liège, par exemple.

Du coup, j'ai proposé l'an dernier d'écrire un roman en 24h chrono à la Foire du Livre de Bruxelles. J'ai adoré ça, j'en ai déjà beaucoup parlé sur ce blog, et je ne pense pas que ça a fait vendre des tas de livres dans la foulée, malgré la couverture médiatique exceptionnelle, mais ce n'était pas le but du tout.

La plus grande vertu de cette performance, à mes yeux, c'est d'avoir remis l'écriture au centre du débat, d'avoir montré dans un salon qu'un écrivain est un bête type avec un cahier ou un clavier et que les trucs qu'on lit ensuite, joliment imprimés, coulent d'abord très spontanément comme la cervelle s'écoule d'un crâne fracassé.

J'ai aussi appris à écrire seul mais en équipe. Pour mon projet, j'avais organisé un concours pour avoir des noms de personnages à intégrer dans le texte, puis, durant toute la rédaction, le manuscrit était lisible en ligne en temps réel, à mesure que je le rédigeais. C'était fun. C'était excitant. C'était surtout vivant et j'ai pu parler de ça, très simplement avec beaucoup de visiteurs du salon. Tout d'un coup, nous avions quelque chose de très concret à échanger. Les gens étaient gentils, m'apportaient à boire et à manger, prenaient de mes nouvelles.

Autre chose que trois heures de signature sur un stand perdu parmi 500 autres auteurs à Brive ou à Nancy, par exemple.

Je serai au Québec l'hiver prochain, je compte bien réitérer le coup de l'écriture en direct. Et recommencer ensuite partout où on voudra bien de moi.

Non pas parce que les textes que j'écris ainsi sont bons mais parce que le moment que je vis avec les visiteurs est exceptionnel.

Je m'amuse et chaque minute est unique.

Comme chaque rencontre avec les lecteurs.

Je suis certain qu'en comptant sur les idées des auteurs pour rendre les salons vivants, ces événements auront encore de très belles années à vivre.

En alliant l'écriture en direct, la lecture et la diffusion numérique, on peut même faire rayonner les salons bien plus loin que la grand-place des villes de province et leurs tentes interminables.

PS : pour illustrer cette note, une auto-photo que j'ai prise la nuit dans la Foire du Livre de Bruxelles, vers 3 ou 4h du mat, tandis que je joggais entre les stands vides pour me dégourdir pendant l'écriture de mon roman. Un moment magique, dans la halle vide, avec les pigeons qui volent et les chauffages qui claquent dans le silence.

24/09/2010

Projet secret pour la rentrée littéraire (rien ne presse)

C'est parti. Le projet secret n'est plus secret du tout.

 

Les lecteurs de ce blog savent depuis longtemps que le 13 octobre prochain mon roman « L'homme qui refusait de mourir », illustré par le redoutable Patrice Killoffer, débarquera en librairie.

 

Et ce roman a déjà droit à sa première recension critique, dans l'hebdo Femmes d'Aujourd'hui du 9 septembre. C'est un moment frémissant de découvrir ce que pensent les premiers lecteurs (et les lectrices, en l'occurrence) d'un tout nouveau texte.

 

Allez, je me tais, je laisse la parole à Myriam Berghe.

 

Et je lui envoie un grand merci, au passage !

 

Femmes daujourdui 9-9-10.jpg